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Comment trouver un emploi dans les secteurs clés au Canada atlantique

Comment trouver un emploi dans les secteurs clés au Canada atlantique

Le Figaro12 hours ago
NOS CONSEILS - Si l'immigration francophone est limitée au Québec, elle est toujours la bienvenue au Canada atlantique, en particulier dans les zones rurales. Focus sur les secteurs en demande sur ce territoire.
Cet article est extrait du Figaro Hors-Série Canada «D'Est en Ouest - Vivre au Canada n°4».
Au bord de l'océan Atlantique, les provinces maritimes ont un charme envoûtant. Composées du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l'Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador, elles attirent les amoureux de la nature et de la mer qui veulent s'épanouir loin du tumulte des grandes villes.
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Si le programme d'immigration du Nouveau-Brunswick est suspendu pour 2025 en raison de la baisse du nombre de places accordées, il est toujours possible de s'installer dans les trois autres provinces, à condition de répondre aux besoins de certains secteurs. Pour tout connaître du marché de l'emploi et se faire accompagner dans les démarches pour trouver un travail dans l'une des quatre provinces maritimes, il faut se tourner vers l'Immigration francophone en Nouvelle-Écosse (IFNÉ).
Piloté par la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE), cet organisme propose le service « Avant-arrivée » qui guide le futur arrivant dans les différentes démarches à accomplir pour s'installer. « Nous offrons un accompagnement spécialisé pour trouver un logement, un emploi, des établissements scolaires pour les enfants... », explique Roddy Lafages, conseiller en aide à la recherche d'emploi, services avant-arrivée à la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse. « Nous les sensibilisons sur la culture de leur nouvelle province, mettons en relation avec d'autres francophones, les aidons dans la rédaction du CV, et facilitons leur placement. »
Pêche, éducation, tic
Terre-Neuve-et-Labrador, la province la plus orientale du Canada, est surtout à la recherche de professionnels qualifiés dans le travail social, l'aviation, la construction et l'hôtellerie-restauration, tandis que la Nouvelle-Écosse priorise les travailleurs qualifiés dans les domaines de la santé (médecins, infirmiers, aides-soignants) et de la construction.
À lire aussi Stéphane Dion: «Le Canada allie racines européennes et ancrage nord-américain»
« Il y a des besoins d'électriciens, de plombiers… », indique Roddy Lafages. « Et ce, pour deux raisons : l'accroissement de la population et le nombre important de départs à la retraite. »
Autres secteurs demandeurs : les services publics, l'éducation, les technologies de l'information et de la communication, et la pêche, surtout dans le nord de la Nouvelle-Écosse, vers l'île du Cap-Breton. « Quel que soit le secteur d'activité, un niveau intermédiaire d'anglais est requis », rappelle Roddy Lafages. « L'intégration professionnelle sera grandement facilitée avec la maîtrise de l'anglais. »
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Immigration : «La colère des Britanniques s'accroît car ils ont l'impression de ne pas être écoutés»
Immigration : «La colère des Britanniques s'accroît car ils ont l'impression de ne pas être écoutés»

Le Figaro

time12 hours ago

  • Le Figaro

Immigration : «La colère des Britanniques s'accroît car ils ont l'impression de ne pas être écoutés»

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Début août, d'importantes manifestations contre l'immigration ont eu lieu en Grande-Bretagne. L'accord signé en juillet par la France et le Royaume-Uni risque d'échouer à tempérer ces tensions, avertit la journaliste au Daily Telegraph Anne-Élisabeth Moutet. Anne-Élisabeth Moutet est chroniqueuse au Daily Teleraph. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié LE FIGARO. - Ce week-end, d'importantes manifestations sur la thématique migratoire ont pris place dans diverses villes britanniques, notamment à Manchester. La situation vous semble-t-elle comparable à l'été dernier, à la suite des meurtres de Southport ? Publicité Anne-Élisabeth MOUTET. - Pas encore, puisque la contestation ne repose cette fois sur aucun crime épouvantable. Pour autant, la colère des Britanniques s'accroît car ils ont l'impression de ne pas être écoutés. Il suffit de mettre en exergue les différences d'habitudes et de coutumes entre certains immigrés et l'essentiel de la population pour être qualifié de «sale raciste». Cela suscite naturellement du ressentiment. En outre, la police britannique est différente de la police française : elle est très woke, s'est entièrement convertie avec enthousiasme aux programmes de diversité, d'inclusion, tout en refusant d'exprimer certaines choses. Or ce n'est pas dans la tradition anglaise. Cela renforce le sentiment d'abandon par les autorités, supposées protéger leur population. Un facteur de cette colère provient également des peines infligées à quelques auteurs de publications sur X, dont les propos étaient certes répugnants, mais qui ont été condamnés à des séjours en prison plus importants que certains prévenus pour des faits avérés de violence physique. C'est par exemple le cas de Lucy Connolly, mère d'une fille de dix ans, condamnée à 31 mois de prison. Son tweet, dans lequel elle indiquait qu'elle ne serait pas dérangée si tous les hôtels abritant des requérants d'asile étaient incendiés, était naturellement passible de poursuites. Mais la condamner à plus de prison que des gens violents a énormément choqué. Au point que le premier ministre, Keir Starmer, a été surnommé «two-tier Keir» («double standard Keir»). La police de l'Essex, également, est allée à six heures du matin chez l'une de mes consœurs du Daily Telegraph, Allison Pearson, pour un tweet beaucoup moins violent. Elle a été informée que son cas était étudié et qu'elle devrait en répondre... Bien que l'histoire lui donne matière à écrire, elle a été choquée que, chez elle, avec ses enfants, la police vienne lui dire qu'elle pense mal. C'est un élément inexistant en France. Le sentiment d'abandon est donc encore plus étendu en Grande-Bretagne, accentuant le risque de dérapage. À la suite d'une série d'accords, la Grande-Bretagne a versé près de 900 millions d'euros à la France pour le contrôle de sa frontière et elle en ressort avec l'impression que la situation ne s'est pas améliorée Anne-Élisabeth Moutet Le gouvernement travailliste se défend en arguant que la situation dont ils ont hérité en arrivant au pouvoir était déjà particulièrement grave. La situation s'est-elle aggravée par rapport à ce qui prévalait sous le gouvernement conservateur précédent ? Il y a une immense continuité entre la période conservatrice et la période travailliste, bien qu'il y ait une difficulté sociologique pour la gauche : son électorat se trouve dans toute une série de villes d'Angleterre où se déroulent précisément ces manifestations. Cela explique le comportement du gouvernement Starmer : il est certain de perdre sa super-majorité aux prochaines élections, dans moins de quatre ans, si la situation dans ces localités ne s'améliore pas. La France est régulièrement blâmée dans les débats politico-médiatiques outre-Manche sur la question de l'immigration illégale. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? Publicité La France, entre ses frontières maritimes et ses frontières terrestres, a plus de 6 000 km où il est plus ou moins possible d'entrer sur son territoire. Au Royaume-Uni, ce n'est pas le cas : on entre par Douvres ou la côte, généralement depuis la France, plus rarement depuis la Belgique. Et c'est le seul goulot par lequel les migrants peuvent arriver. Les Britanniques estiment donc que les Français devraient les stopper. Mais ils ont eux aussi des problèmes ailleurs. À la suite d'une série d'accords, la Grande-Bretagne a versé près de 900 millions d'euros à la France pour le contrôle de sa frontière et elle en ressort avec l'impression que la situation ne s'est pas améliorée. D'autre part, la jungle de Calais a longtemps été un point de fixation grâce auquel de nombreux ministres de l'Intérieur ont donné l'impression aux candidats à l'immigration en France qu'ils y seraient mal traités, là où la Grande-Bretagne les loge dans des hôtels. C'est d'ailleurs un problème de politique interne : la population britannique désapprouve l'ouverture de ces hôtels aux migrants au point qu'il faille régulièrement changer de lieu d'accueil. Récemment, ainsi, des requérants d'asile ont été logés dans un établissement 4 étoiles à Canary Wharf, sorte de quartier de la Défense dans l'est londonien, ce qui a également suscité la polémique. Et pour la France, il s'est toujours agi de rétorquer que la situation des nouveaux venus semblait forcément plus attractive outre-Manche... À lire aussi Sous pression sur l'immigration, Keir Starmer promet de « reprendre le contrôle » des frontières britanniques L'arrivée sans cesse renouvelée de migrants, aux situations différentes et employés dans une économie clandestine, de façon beaucoup plus flexible qu'en France - d'autant qu'il n'y a pas de papiers en Grande-Bretagne, dès lors que des débats sur la création d'une carte d'identité nationale sont lancés, des références à la Gestapo sont entendues - renforce ces difficultés. Certains des problèmes britanniques de non-assimilation, pour autant, sont similaires à ceux que l'on connaît en France depuis que l'on y privilégie l'intégration à notre vieux modèle d'assimilation. L'accord présenté mi-juillet par Keir Starmer et Emmanuel Macron, selon lequel pour chaque retour d'un migrant illégal en France, le Royaume-Uni prendra en charge un demandeur d'asile qui a formulé sa demande en France, pourrait-il apaiser les tensions dans ces deux pays ? Le problème pourrait s'avérer, comme toujours, logistique. L'accord n'est pas nécessairement mauvais sur le principe : s'il y a des gens qui ont le droit d'aller en Grande-Bretagne, il n'y a aucune raison qu'ils n'y soient pas accueillis. Pour autant, on évoque un échange d'une cinquantaine de migrants par semaine ; or en 2024, sur l'intégralité de l'année, ce sont 37 000 personnes qui ont fait la traversée de la Manche sur des «small boats». En revanche, notons que le Royaume-Uni a également signé des accords avec l'Italie sur l'immigration. Naturellement, ces deux pays ne partagent aucune frontière, mais l'on a pu remarquer, par exemple, que l'actuelle ministre de l'Intérieur travailliste, Yvette Cooper, n'a pas semblé très éloignée de Giorgia Meloni sur la question, ce qui diffère de la gauche française. Cela évite peut-être un certain nombre de blocages, mais rappelle aussi que le gouvernement travailliste connaît un sérieux déficit de popularité (22 % d'intentions de vote dans les sondages environ, contre près de 35 il y a un an).

Comment trouver un emploi dans les secteurs clés au Canada atlantique
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Comment trouver un emploi dans les secteurs clés au Canada atlantique

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Dans le Nouveau- Brunswick, le collège de Moncton propose des formations en langue française
Dans le Nouveau- Brunswick, le collège de Moncton propose des formations en langue française

Le Figaro

time2 days ago

  • Le Figaro

Dans le Nouveau- Brunswick, le collège de Moncton propose des formations en langue française

Depuis plus de 40 ans l'établissement propose à ses élèves des formations professionnelles et techniques en langue française. Il fait partie de l'Association des collèges et universités de la francophonie canadienne. Cet article est extrait du Figaro Hors-Série Canada «D'Est en Ouest - Vivre au Canada n°4». Le collège de Moncton est situé au Nouveau-Brunswick, seule province officiellement bilingue du Canada. Comptant un peu plus de 2500 étudiants, c'est un établissement à taille humaine qui dispose de cinq campus répartis à travers la province, notamment à Dieppe et à Edmundston. Il propose plus de 90 cursus dans une vingtaine de domaines différents, dont les soins infirmiers ou la mécanique, en passant par le marketing, la comptabilité ou les ressources humaines. Publicité À l'issue de ces formations professionnalisantes et courtes, d'une durée de un à trois ans, les étudiants peuvent travailler directement. Ces cursus « sont étroitement liés aux besoins du marché de l'emploi provincial. Y répondre est notre mission première », précise Juan Manuel Toro Lara, directeur du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick. « Quelle que soit le niveau de langue de départ, à l'issue de la formation, un Français qui intègre la formation aura acquis un bon niveau d'anglais. Même si les cours sont en français, le nouveau venu aura l'opportunité d'apprendre l'anglais. Ce qui la rendra notamment plus compétitif sur le marché du travail d'une province bilingue comme la nôtre », assure Juan Manuel Toro Lara. Quant à ceux qui souhaitent s'inscrire à un cursus dispensé en anglais, ils peuvent être soumis à un test linguistique. Des critères d'admission variables Pour postuler, il faut avoir obtenu l'équivalent canadien du bac. On peut le faire aussi avec le diplôme français. Les évaluations obtenues au lycée sont évidemment prises en compte. « Prenons l'exemple d'une personne qui postule pour une formation dans le domaine de la santé, nous allons étudier ses notes en biologie et en sciences », explique Juan Manuel Toro Lara. Ici, 40 % des étudiants du collège proviennent du lycée ; 60 % sont des adultes qui en sont sortis il y a plusieurs années et reprennent une formation après une ou plusieurs expériences professionnelles. « Parmi eux, on compte quelques Français qui souhaitent accroître leurs chances sur le marché de l'emploi au Canada, reprend Juan Manuel Toro Lara. Ils passent des tests en ligne pour intégrer ces cursus. » À lire aussi Canada : notre palmarès 2024 des meilleures universités pour les étudiants français Ce qui distingue les collèges comme celui-ci des universités canadiennes ? Ce sont justement ces enseignements plus techniques. « Il y a des cours théoriques, mais ils sont appliqués directement au sein des ateliers et laboratoires. Ces derniers sont dotés d'équipements utilisés dans l'industrie. La majorité de nos cursus se termine par un stage obligatoire en milieu de travail. Ce qui permet aussi de se faire connaître auprès de potentiels employeurs », précise le directeur. À l'issue de la formation, les diplômés n'ont aucune difficulté pour trouver un emploi. « Nous maintenons des formations cohérentes avec les besoins du marché. Pour les secteurs les plus touchés par la pénurie de main-d'œuvre, comme la santé ou la construction, nous ouvrons davantage de places de formation. À l'inverse, nous les réduisons si les besoins sont moindres », poursuit Juan Manuel Toro Lara. Le responsable du collège de la province canadienne rappelle que « les salaires sont beaucoup plus élevés ici qu'en France. Une infirmière, par exemple, peut gagner le double ». En revanche, il faut compter avec les frais de scolarité. Pour les étudiants internationaux, ils sont établis à 10.038 $, soit plus de 6440 euros, pour la première année et deuxième année ; et 9576 $, soit plus de 6140 euros, pour la troisième année.

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