
Un tableau avantageux pour les Canadiennes
Victoria Mboko contre Kimberly Birrell
Victoria Mboko jouera pour la première fois dans le tableau principal de l'OBN. La jeune pépite canadienne a obtenu un laissez-passer de la part des organisateurs grâce à ses performances en première moitié de saison. L'Ontarienne de 18 ans affrontera l'Australienne Kimberly Birrell, classée au 76e rang. Birrell, 27 ans, a participé à une seule finale en carrière, à Osaka, l'an dernier. L'Australienne doit encore passer par le processus de qualifications de la plupart des tournois.
Bianca Andreescu contre Barbora Krejcikova
Parmi toutes les joueuses canadiennes, Bianca Andreescu a été la plus malchanceuse. La gagnante du tournoi en 2019 revient au jeu progressivement et elle devra affronter Barbora Krejcikova à son match d'entrée. La Tchèque a peu joué en 2025. C'est pourquoi elle se retrouve au 78e rang du classement. Il y a un an, cependant, Krejcikova remportait le tournoi de Wimbledon. La double championne majeure en simple a commencé la saison au 10e rang mondial. La gagnante affrontera Mirra Andreeva, quatrième tête de série.
Leylah Annie Fernandez contre Maya Joint
PHOTO NICK WASS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Leylah Annie Fernandez
Au début de la saison, le nom de Maya Joint était inconnu. À la veille du début de l'OBN, la notoriété de la Britannique n'a pas pris de proportion démesurée, mais son ascension a retenu l'attention. Postée au 38e rang, la joueuse de 19 ans a remporté deux titres cette année à Eastbourne et Rabat. De son côté, Fernandez marche sur les eaux. Avec sa demi-finale à Washington, elle reviendra à la maison avec le vent dans les voiles.
Marina Stakusic contre Jacqueline Christian
C'est une saison particulière pour Marina Stakusic. Elle a disputé 14 matchs seulement depuis le mois de janvier. 142e au classement, elle a reçu un laissez-passer des organisateurs pour le tournoi. La Canadienne de 20 ans affrontera au premier tour la 49e raquette mondiale. Spécialiste sur terre battue, Jacqueline Christian a atteint une finale en 2025, à Rabat. Au tournoi d'Indian Wells, plutôt cette saison, la Roumaine a battu Leylah Annie Fernandez en trois manches.
Rebecca Marino contre une qualifiée
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Rebecca Marino
Ni le temps ni l'âge n'arrêteront Rebecca Marino. La vétérane de 34 ans a elle aussi obtenu un laissez-passer pour le tableau principal. 118e joueuse au monde, la géante a profité d'un tirage avantageux, car elle affrontera une joueuse issue des qualifications au premier tour. En cas de victoire, Marino croisera le fer avec Emma Navarro, huitième tête de série, dès le deuxième tour. Une lourde commande.
Kayla Cross contre une qualifiée
Kayla Cross voit son nom pour la première fois dans le tableau principal d'un tournoi aussi important. Elle a obtenu son billet en finissant au premier rang du classement de l'initiative « En route vers l'OBN » lancée par Tennis Canada au mois de février. La gauchère de 20 ans a elle aussi eu de la chance, car elle jouera contre une joueuse issue des qualifications. Si elle l'emporte, elle affrontera la vétérane Elina Svitolina, 10e tête de série, au deuxième tour.
PHOTO MARTIN SIDORJAK, ARCHIVES TENNIS CANADA
Kayla Cross
Carson Branstine contre Maria Sakkari
Maria Sakkari a perdu des plumes au cours des derniers mois. Les blessures ont considérablement ralenti l'ancienne troisième joueuse au classement mondial. Toutefois, la Grecque reprend du poil de la bête. Elle s'est rendue en quarts de finale au tournoi de Washington. Branstine, détentrice d'un laissez-passer, pointe pour sa part au 191e rang du classement. La Canadienne de 24 ans a gagné un titre sur le circuit Challenger cette saison.
Eugenie Bouchard contre Emiliana Arango
Le dernier tour de piste d'Eugenie Bouchard. La Québécoise a annoncé avant le début du tournoi qu'elle accrochera sa raquette après l'OBN. Comme il fallait s'y attendre, Bouchard attire l'attention sur le site de compétition. À son premier match, qui pourrait aussi être son dernier, elle essayera de prendre la mesure de Emiliana Arango, 81e joueuse au classement. La joueuse de 24 ans a perdu une fois en finale en 2025.
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27 minutes ago
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« Il ne faut pas se satisfaire de ce qu'on a »
« Il ne faut pas se satisfaire de ce qu'on a » Le moment était sympathique. Chantal Machabée, vice-présidente des communications hockey du Canadien de Montréal, interviewait Jessica Campbell, entraîneuse adjoint chez le Kraken de Seattle, dans le cadre de la conférence Hors pair, organisée par Tennis Canada. Campbell, c'est bien connu, a brisé un plafond de verre quand elle est devenue la première femme à occuper un poste d'entraîneuse dans la LNH. Pendant la discussion, Machabée lui demande donc « What's next ? ». Quel est le prochain item à cocher sur sa liste ? « J'aimerais gagner la Coupe Stanley », répond Campbell, déclenchant aussitôt les cris du public. Et Machabée de rétorquer, quand les applaudissements diminuaient : « Moi aussi ! » Cette fois, des rires de bon cœur ont remplacé les clameurs. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Jessica Campbell et la vice-présidente des communications hockey du Canadien de Montréal, Chantal Machabée L'anecdote allait dans le sens des échanges qui ont ponctué cette conférence de près de deux heures, au cours de laquelle quatre panels se sont succédé pour réfléchir sur l'état du sport féminin. Campbell alternait entre les réflexions sur son rôle de pionnière et les anecdotes de sa carrière avec l'aisance d'une habituée à de tels évènements. Elle en avait d'ailleurs une bien adaptée à son auditoire du jour : son premier match derrière un banc de la LNH au Canada. C'était au Centre Bell, le 29 octobre 2024. « Mon français est mauvais, mais ma mère est francophone. J'ai grandi habillée avec des logos du Canadien de la tête aux pieds », a souligné la Saskatchewanaise. Or, au Centre Bell, le vestiaire de l'équipe visiteuse est situé du côté opposé du banc des joueurs. Avant le match, les entraîneurs doivent donc traverser en souliers la patinoire pour se rendre à leur poste. C'était un autre moment où j'ai dû me pincer. J'essayais surtout de ne pas tomber ! Mais j'ai été accueillie par des fans du Canadien – pas vraiment du Kraken, surtout du Canadien ! – de tous les horizons et j'ai réalisé que ce que je faisais allait au-delà du hockey. J'ai réalisé à quoi ressemble l'inclusivité pas seulement au hockey, mais dans la vie. Jessica Campbell, entraîneuse adjointe chez le Kraken de Seattle Elle a ensuite relaté le discours qu'avait eu son patron lorsqu'elle a été embauchée comme adjointe avec l'équipe nationale d'Allemagne au Championnat du monde masculin de 2022. « Il m'a dit : quand je monte à bord d'un avion et que je vois que la pilote est une femme, je ne fais pas demi-tour. Mais le hockey n'est pas encore rendu là. » À ce même tournoi, elle avait d'ailleurs eu droit à un bel exemple de ce dont cette personne parlait. C'était à sa première mêlée de presse, en début de tournoi. « Une femme a posé la première question, et elle m'a complètement pris de court. C'était : 'Qu'est-ce que ça fait d'être une belle femme qui coache de beaux hommes ? J'imagine que tu préfères certains joueurs à d'autres.' J'ai carrément figé, avant de lui demander de répéter et de répondre que je respectais les joueurs. » Quand le tennis aide le hockey Les exemples de succès du sport féminin foisonnent. Campbell incarne ce courant de pionnières qui s'invitent dans les organigrammes de la LNH. Toujours au hockey, la LPHF a suscité un engouement certain, notamment dans le marché de Montréal, où la Victoire a vite atteint les limites de l'Auditorium de Verdun, avant de migrer vers la Place Bell, trois fois plus grande. Et comment oublier ce qui se passe ici même cette semaine ? À mi-chemin dans le tournoi, Valérie Tétreault disait s'attendre à un total de 250 000 billets vendus pour la totalité de l'Omnium Banque Nationale. Très peu d'évènements peuvent écouler un tel nombre de billets sur 12 jours. Sauf que personne n'était venu au stade IGA pour claironner. Dans chacun des quatre panels, on s'est demandé quelle est la suite, quelles sont les prochaines avancées. Dans la discussion sur le sport féminin dans les médias, Shireen Ahmed, journaliste à CBC, a avancé que les femmes n'occupent que 2 % du marché des balados de sport. Dans le tour de table suivant, Portia Archer, cheffe de la direction de la WTA, a rappelé que son circuit a instauré en mars dernier un programme de congés de maternité, avec des traitements de fertilité pour celles qui en font la demande. « Pour les femmes, l'apogée de la carrière sportive coïncide souvent avec les années de fertilité et elles doivent faire un choix », a rappelé Archer. Laura Stacey, attaquante de la victoire, a pris la balle au bond, racontant que ce programme est vite devenu un sujet de discussion dans une conversation de groupe entre joueuses. 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Victoria Mboko perd la première manche de la demi-finale
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Le tennis est un jeu d'erreurs, diront certains. Surtout en double, diront les autres. En double féminin, si les deux premières manches sont partagées par chacun des duos, le match se décide par un super bris d'égalité. C'est ce qui est arrivé, mercredi après-midi, en finale. Affrontement mettant aux prises le duo américain de Coco Gauff et McCartney Kessler contre celui formé par Taylor Townsend, meilleure joueuse de double au monde, et la Chinoise Zhang Shuai. L'équipe de Gauff a gagné la première manche 6-4 et celle de Townsend a remporté l'autre 6-1. Et dans le super bris d'égalité, 17 des 24 échanges se sont soldés par une faute ou une double faute. L'équipe composée des deux Américaines l'a finalement emporté 13-11 grâce à un coup droit gagnant de Kessler dans le couloir de gauche. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Coco Gauff et McCartney Kessler ont vaincu Taylor Townsend et Shuai Zhang, le 6 août 2025. « Nous ne voulions pas être trop sévères envers nous-mêmes pour le double, a témoigné Kessler, après le match, dans la zone mixte. C'est toujours plaisant de jouer en double, sauf les derniers points… C'est là que ça devient stressant. » Selon Gauff, sa partenaire a très bien géré ledit stress, car « c'est grâce à elle qu'on a gagné le bris d'égalité. » Il s'agit d'un 10e titre en double pour Gauff et d'un premier pour Kessler. Le duo ne faisait même pas partie des favorites au début du tournoi. En revanche, leurs adversaires agissaient comme troisièmes favorites. Elles ont même triomphé la semaine dernière à Washington. En première manche, les deux duos n'ont presque rien laissé à leur adversaire. De part et d'autre, tout fonctionnait. Jusqu'à ce que Shuai se présente au service à 3-3. La douzième joueuse au monde en double a connu des ennuis une fois la balle entre ses mains. Le duo de Gauff et Kessler a réussi le bris de service pour filer plus tard avec la première manche. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Coco Gauff et McCartney Kessler l'ont finalement emporté 13-11 grâce à un coup droit gagnant de Kessler dans le couloir de gauche. En deuxième manche, toutefois, le vent a tourné. Gauff et Kessler ont additionné les erreurs. La paire s'est bien battue, toutefois. Dès le deuxième jeu de la manche, Gauff a sauvé trois balles de bris en réussissant trois as de suite. Elle a cependant perdu son service sur le point suivant. Il s'agissait du premier de trois bris au cours de cette manche contre les éventuelles gagnantes. Sur le plan statistique, les deux équipes ont obtenu somme toute le même rendement. C'est pourquoi le bris d'égalité a nécessité quelques jeux supplémentaires pour déterminer l'équipe gagnante. Et c'est sur la troisième balle de championnat que le duo américain a finalement mis fin aux hostilités au bout de 74 minutes de jeu. « On ne s'attendait pas à ça, a noté Gauff. Mais c'est sûr que c'est toujours chouette de quitter un tournoi avec un trophée, que ce soit en simple ou en double. » Les deux compatriotes n'avaient jamais joué en double ensemble avant le tournoi de Montréal. « Ça s'est décidé à la dernière minute, a précisé Kessler. Et ça s'est plutôt bien passé ! » PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE McCartney Kessler et Coco Gauff « Nous sommes deux personnes de nature assez positive, a ajouté Gauff, donc ça a aidé. » Changement d'horaire À noter que la finale s'est déroulée au centre de gradins pratiquement vides. À peine quelques centaines de partisans ont assisté au match. Tennis Canada n'a pas dévoilé le nombre exact de spectateurs. A priori, la finale devait avoir lieu jeudi, le même jour que la finale en simple. Mais parce que trois des joueuses font partie du tableau principal du tournoi de Cincinnati, qui s'amorce aussi jeudi, les joueuses ont milité auprès des organisateurs du tournoi pour devancer la finale d'une journée. En fait, c'est Gauff qui a pris le taureau par les cornes. « Je suis reconnaissante envers le tournoi. C'est moi qui a poussé pour que ce soit devancé. Tout le monde jouait en simple à Cincinnati, et surtout Taylor [Townsend] qui joue vendredi. Je lui ai parlé. […] Je crois qu'au départ la finale aurait dû être jouée aujourd'hui, mais je suis reconnaissante que Val [Tétreault] ait accepté notre demande, parce que ce ne sont pas tous les tournois qui auraient accepté. » Ainsi, les détenteurs de billets pour le jour de la finale n'ont pas été dédommagés. Ils ont plutôt été invités à assister à la finale du double, en après-midi, puis à revenir jeudi soir pour la finale du simple. Invitation à laquelle ont répondu bien peu de spectateurs.