
Langue française, 5 campus, prix... Tout savoir sur l'Université Sainte-Anne pour aller étudier en Nouvelle-Écosse
Cet article est extrait du Figaro Hors-Série Canada «D'Est en Ouest - Vivre au Canada n°4».
Les enseignements sont dispensés à travers cinq campus, disséminés aux quatre coins de la Nouvelle-Écosse : à Halifax, bien sûr, mais également à Tusket, Petit-de-Grat, Saint-Joseph du Moine et Pointe de l'Église. C'est d'ailleurs dans cette commune posée au cœur de la plus grande région acadienne de la province que l'université a son siège social. Les cursus proposés aux étudiants sont nombreux et variés. Ici, ils peuvent opter pour une formation générale en sciences ou pour une spécialisation en biologie. Ils peuvent également suivre des formations qui les préparent à l'enseignement que ce soit au lycée ou à l'école élémentaire. Sont également proposés des cursus d'arts, d'histoire et de français entre autres. Ou des enseignements plus pratiques comme l'administration des affaires. L'Université propose aussi des cursus dits collégiaux, soit l'équivalent de nos DUT, qui mènent directement à l'emploi, notamment dans le secteur de la petite enfance.
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Un apprentissage en français
L'Université Sainte-Anne est attachée à la défense du français. La majorité des cours tout comme les manuels sont proposés dans la langue de Molière, langue officielle, y compris de l'administration de l'établissement. Mais que ceux qui souhaitent améliorer leur maîtrise de l'anglais se rassurent, l'université offre l'opportunité à ses étudiants francophones d'apprendre ou de perfectionner l'anglais qui peut être utilisé dans la vie quotidienne dans cette province à l'écrasante majorité anglophone, et pas seulement en allant faire ses courses. « Les étudiants peuvent accéder facilement ne serait qu'au cinéma qui diffusent des films en anglais », ajoute le directeur du bureau de la francophonie.
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Chaque année, des Français rejoignent cette petite université. « Cette année, nous en accueillons deux qui se destinent au métier de professeur au Canada » précise Luc Tardif. Ils n'ont pas de souci à se faire pour la suite. Une fois le diplôme obtenu, l'ensemble des étudiants trouve du travail très facilement, le taux d'insertion professionnelle frôle les 100 % pour certains cursus. « Ce qui s'explique aussi par le dynamisme économique de la province. Les étudiants étrangers sont bienvenus », poursuit Luc Tardif.
Par ailleurs, le directeur du bureau de la francophonie tient à rappeler, et c'est loin d'être négligeable, « que les frais de scolarité ne sont pas élevés pour une université canadienne : 14.000 dollars environ, soit un peu plus de 9000 euros l'année. Cela représente à peu près la somme à débourser pour intégrer une école de commerce en France ».
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