
Visiter les îles Lofoten en été en une semaine : conseils et itinéraire jour par jour
Dans les Lofoten, la mer file entre les îles, s'infiltre dans les chenaux, et finit sa course jusqu'aux quais des villages. Longtemps, on passait d'île en île en bateau ; aujourd'hui, les ponts ont remplacé les traversées en mer, reliant les ports où les casiers s'entassent sur les quais et les séchoirs de morue s'alignent face au vent. La désormais mythique route E10 s'est glissée dans le décor, suivant le littoral norvégien du nord au sud.
L'été, on marche jusqu'aux crêtes jusque tard dans la nuit, on rejoint en bateau le Trollfjord et ses falaises de 500 mètres, en croisant au passage les cormorans et, avec un peu de chance, les marsouins qui fendent la surface noire du fjord. Sur la route, on remonte la côte de Reine et ses rorbu rouges (cabanes de pêcheurs), à Nusfjord et ses séchoirs de morue encore en activité, de Ramberg et son croissant de sable jusqu'aux galeries d'Henningsvær. À table aussi, on célèbre la mer : flétan fumé, soupe de poisson ou filets de skrei débarqués du matin. Un road trip d'île en île dans le nord du pays scandinave, sous la nuit blanche.
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Étape 1 : Reine - Å
2 jours – 75 km – 1h30 de route – Fjords - Villages de pêcheurs
Une fois arrivés à Å, prenez le temps de visiter le musée de la pêche.
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Séjour de nos partenaires
Service
Contenus sponsorisés. Lorsque vous cliquez ou effectuez une réservation via nos liens partenaires, Le Figaro peut percevoir une commission. Séjour Norvège | 17 jours | La Norvège des fjords au Cap Nord
17 jours
À partir de 3 700 € Voir l'offre
On atterrit à Leknes, on récupère la voiture et on met cap au sud de l'archipel. Les villages de Hamnøy, Reine et Å se succèdent entre les fjords et des montagnes aux flancs presque verticaux. On roule sur les ponts entre les îlots, on s'arrête devant les séchoirs à morue, on prend le temps d'observer les mythiques rorbu rouges qui se reflètent dans l'eau. Et surtout, on grimpe à Reinebringen pour admirer les fjords sous cette belle lumière boréale du soir.
Dormir dans un rorbu traditionnel pour profiter du calme du port à l'aube
Pousser jusqu'au petit musée de la pêche à Å
Goûter au stockfish, séché à l'air libre pendant des mois, au caviar d'églefin ou les œufs de lompe locaux, servis sur du pain noir
Faire halte à Hamnøpour y photographier les pontons en bois et les bateaux de pêche qui s'amarrent le long des rorbuer traditionnels.
RÉSERVER UNE EXCURSION PHOTOS
Étape 2 : Nusfjord, Flakstad, Ramberg
2 jours – 65 km – 1h20 de route – Patrimoine - Plages arctiques
Le village historique de Nusfjord.
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On quitte Reine pour remonter vers le centre de l'archipel. Premier arrêt au village historique de Nusfjord, l'un des plus anciens et mieux préservés des Lofoten. La route longe ensuite la côte jusqu'à Flakstad, puis Ramberg, où le sable clair contraste avec la mer bleu glacier. On poursuit vers Haukland et Uttakleiv pour une balade entre ces deux plages sauvages reliées par un sentier de bord de mer.
Traverser le vieux port de Nusfjord, entre ateliers de pêche et hangars de bois patiné
Goûter à la soupe de poisson dans le petit café de Nusfjord, et finir par un kanelboller, délicieux roulé à la cannelle
Observer les surfeurs qui bravent les eaux froides à Flakstad
Faire halte à la charmante église en bois rouge de Flakstad, posé dans un beau petit vallon
S'arrêter tout près du pont de Fredvang pour regarder la route filer au ras de l'eau.
EXPLORER NUSFJORD EN UNE JOURNÉE
Étape 3 : Henningsvær
1 jour – 95 km – 1h45 de route – Nature – Art
Henningsvær est surnommée la petite Venise des Lofoten.
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Depuis Ramberg, direction le nord-est jusqu'à Vikten, où l'on pousse la porte d'un atelier pour regarder les souffleurs de verre enrouler la matière en fusion. On poursuit notre chemin jusqu'à Henningsvær, surnommé la petite Venise des Lofoten, posé sur des îlots reliés entre eux par une enfilade de ponts. Réputé autrefois pour ses pêcheries de morue qui faisaient vivre tout l'archipel, il a gardé son âme d'antan, entre ses quais et ses terrasses face au port. Et si l'on cherche un beau panorama sur le village et les îles environnantes, il suffit de grimper jusqu'au sommet du Festvågtinden.
Traverser les ponts étroits pour passer d'un îlot à l'autre à Henningsvær
Photographier le fameux stade de football de la ville, posé en bout d'île
Assister à une démonstration de soufflage de verre à Vikten
Pousser la porte des galeries, souvent installées dans d'anciens hangars à bateaux
Observer les nuances de la lumière boréale sur les façades des maisons et les ponts
Randonner jusqu'au Festvågtinden pour un point de vue imprenable sur l'archipel (2h aller-retour)
Faire une sortie en mer depuis Henningsvær pour voir les îles depuis la mer.
SORTIE DE PÊCHE DEPUIS HENNINGSVÆ
Étape 4 : Svolvær et le Trollfjord
2 jours – 90 km – 1h30 de route – Fjords
Le Trollfjord est un couloir de mer de deux kilomètres où tournoient les aigles de mer.
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Dernière étape de l'archipel : Svolvær, petite capitale animée des Lofoten. C'est le point de départ idéal pour une excursion en mer vers le spectaculaire Trollfjord, un couloir de mer de deux kilomètres, où tournoient les aigles de mer. De retour à terre, il reste de jolies balades dans les ruelles et les terrasses où l'on déguste un poisson fumé, face aux va-et-vient des bateaux de pêche.
Goûter au flétan fumé ou à la soupe de poisson dans un bistrot du port ;
Embarquer pour un safari en mer à la rencontre des aigles de mer, des cormorans et des guillemots aux abords du fjord
Partir en sortie photo au coucher du soleil pour capter la lumière sur les falaises du Trollfjord
Se balader à Kabelvåg, charmant port de pêche et berceau historique des Lofoten
Randonner jusqu'au sommet du Fløya, au-dessus de Svolvær, avec un coup d'œil à l'arche de Djevelporten, pour une vue panoramique sur l'archipel (3h aller-retour).
OBSERVER LES AIGLES DE MER
Retour ensuite vers l'aéroport. Si le temps le permet, il est possible de prolonger le voyage d'un ou deux jours et de mettre le cap sur les Vesterålen, archipel voisin des Lofoten et l'un des hauts lieux de la faune marine arctique, où cachalots, dauphins et, parfois même, baleines à bosse viennent chasser dans des eaux riches en harengs et en calamars.
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Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
Randonnée dans les îles Chausey, tout au bout de la Manche
RANDOS DU BOUT DU MONDE (1/5) - L'archipel est souvent cité comme le plus grand d'Europe. L'office de tourisme se vante un peu, les Lofoten ou les îles Féroë semblent un peu mieux placées sur le podium. Qu'importe, les îles Chausey avec leurs criques limpides et leurs rochers empanachés d'oiseaux de mer semblent elles aussi flotter au bout du monde. Si les îles Chausey sont les seules des îles normandes à avoir échappé aux griffes avides de la Perfide Albion, c'est qu'elles n'étaient même pas mentionnées sur la carte dont disposaient les Anglais lors du traité de Paris de 1763 ! Aujourd'hui les cartes marines sont un peu plus précises et dévoilent une ribambelle de noms de cailloux trouvés par des pêcheurs à l'imagination fertile ou à la vue défaillante : le Lézard, l'Éléphant, la Petite Mauvaise, la Massue, la Bonne Femme sans oublier le Grand Puceau et sa Turlutte... Les courants alambiqués, le marnage astronomique pouvant atteindre 14 mètres et les marées fulgurantes peuvent rapidement transformer ce chaos de roches saupoudré de vasières et de bancs de sable en cauchemar pour le plaisancier du dimanche. Chaque été voit son lot de voiliers échoués ou fracassés. Pour rejoindre la Grande Île, mieux vaut embarquer sur la vedette de Granville pour découvrir l'esprit léger, guidé par les dauphins, cette chorégraphie d'écueils coiffés de varechs encore humides, de chenaux au bleu profond et de croissants sablonneux d'une blondeur polynésienne. Publicité La randonnée en pratique Facile > 8 km > 3 h > +30 m/-30 m > Balisage jaune > Point GPS : 30U 586163.415 / 5414015.080 Carte IGN n° 1214ET - Granville Iles Chausey Départ depuis la Grande Cale L'Anse des Blainvillais. CHRISTOPHE MIGEON À peine accosté, le navire déverse à terre son flot de passagers qui bientôt débordent, inondent la cale et s'écoulent vers les plages alentour comme des poissons libérés d'un chalut. Par les sentiers côtiers qui sillonnent les tapis d'obione et d'aster maritime, ils partent rejoindre des criques sauvages dérangées seulement par le piaillement des huîtriers pie et le va-et-vient des crabes. Grande Île, à peine plus d'un kilomètre de long, n'a récolté son épithète que par faute de concurrence. Si au cœur de l'été, elle peut compter 500 habitants et presque un millier de bateaux, seule une dizaine de personnes acceptent d'y affronter l'hiver et ses terribles conditions. Et encore, la plupart disposent d'une maison sur le continent. Mais quittons le village pour gagner le grand sud... Vers la tour Lambert La tour Lambert, l'une des deux qui servait d'amers pour séparer les territoires de pêche normand et breton. Christophe Migeon Une curieuse petite structure pyramidale émerge bientôt des genévriers. Au XIXe siècle, la Tour Lambert était avec la Tour Baudry à une centaine de mètres de là, l'un des deux amers destinés à séparer clairement la baie du Mont-Saint-Michel en deux zones de pêche et mettre un terme aux algarades émaillées d'abordages sauvages et de coups de mousquet qui avaient régulièrement lieu entre Normands et Bretons. Les tours tiennent leur nom des deux premiers gardes jurés qui patrouillaient le secteur afin d'apaiser les tensions entre Granvillais et Cancalais. Publicité Aujourd'hui les choses se sont un peu calmées, mais les pêcheurs de Chausey sont toujours aussi mal embouchés. C'est tout juste si on parvient à soutirer deux-trois borborygmes de ces insulaires aux humeurs de congre. Ils sont encore une demi-douzaine à jeter leurs lignes de casiers au pied des cailloux à marée basse. Ici, tout le monde en pince pour le homard. Pour éviter les rotations inutiles, les crustacés sont remisés dans des viviers au milieu du Sound, le chenal qui longe l'est de Grande Île, pour être vendus gaillards et fringants à la criée de Granville. Cœur de granit Un phoque veau marin. CHRISTOPHE MIGEON Derrière la tour carrée de la maison-phare de 1847, le sentier longe la plage de Port-Marie où la plupart des touristes sont venus déposer leur serviette. Vers l'intérieur de l'île, des chemins creux bordés de charmes et de noisetiers font oublier la mer et ressuscitent des portions de bocage séparées par des murets de pierres sèches. De grands pans de roche mis à nu rappellent que Chausey n'est pas riche que de crustacés à gros bras. Pendant des siècles, son granit - ou plutôt sa graniodiorite - a essaimé dans toute la Normandie et bien au-delà : abbatiale du Mont Saint-Michel, manoirs du Cotentin, quais des ports de Dieppe et de Londres, trottoirs du Paris haussmannien... tous ont été bâtis avec cette roche grenue riche en mica et feldspath de 540 millions d'années. Les derniers carriers sont partis dans les années 1950 après la reconstruction du port de Saint Malo. Château et coquillages Le château de Louis Renault. Christophe Migeon Devant la plage de Port-Homard (ça ne s'invente pas!), on ne manquera pas de remarquer une grande bâtisse, aussi massive qu'austère. Cette ancienne forteresse du XVIe siècle a été restaurée par Louis Renault dans les années 1920. L'industriel a tenu à faire creuser juste devant une piscine d'eau de mer. Le château Renault ne se visite pas, car il appartient à une des familles de la Société civile immobilière (SCI) propriétaire de la majorité de la partie privée de l'île. Un peu plus haut, sur la plage de Grande Grève où les bateaux de pêche jadis venaient se faire rafistoler la coque, quelques pêcheurs à pied armés de râteaux et de griffes tentent de débusquer le bivalve sous l'œil indigné des sternes et des goélands. Retour au village L'embarcadère. Christophe Migeon Publicité Pour éviter de rater le dernier bateau de la journée, les touristes éviteront de se rendre à la «discothèque l'Igloo», supposée se trouver près du sémaphore à plus de deux kilomètres de l'embarcadère. Ce désopilant canular, exploité par des générations d'îliens facétieux, fait paraît-il encore quelques victimes chaque année. Loin des boules à facettes, le sentier revient sagement longer l'anse des Blainvillais. C'est là qu'au mitan du XVIIIe siècle, un nommé Pierre Régnier, originaire de Blainville et corsaire de son état, délogea les derniers Anglais qui avaient eu l'impudence de s'installer sur ce joyau de la Couronne de France et entama une brillante activité de « barilleur ». Ainsi nommait-on les brûleurs de varech. Un dernier coup d'œil juste derrière la Grande Cale sur la maison de la vedette locale, le peintre de marine et écrivain Marin-Marie, mort en 1987, et il est temps de larguer les amarres pour retrouver le continent.


Le Figaro
4 days ago
- Le Figaro
Ce qui vous surprendra si vous visitez les îles Féroé
À mi-chemin entre Écosse, Islande et Norvège, Islande et Écosse, cet archipel atlantique demeure largement méconnu, malgré un intérêt touristique grandissant. Un simple coup d'œil à la géographie de l'archipel des îles Féroé suffit à comprendre qu'il s'agit d'un lieu à part : 18 îles isolées au milieu de l'océan Atlantique Nord, à mi-chemin entre l'Écosse et l'Islande, et qui est un territoire autonome rattaché au Danemark. Les terres les plus proches sont situées à des centaines de kilomètres des côtes féringiennes. Ajoutez-y un climat des plus rudes et un relief accidenté, et vous obtenez une destination unique en Europe. Tour d'horizon des particularités de ces confettis volcaniques à la beauté rebelle et sauvage. Aucun point de l'archipel n'est éloigné de plus de 5 kilomètres de la mer L'arche du rocher de Drangarnir et l'îlot de Tindholmur sur l'île de Vagar. Stanislas Fautre / Le Figaro Publicité Si vous aimez les points de vue à couper le souffle sur l'océan, les Féroé sont faites pour vous. Quelle que soit la route que vous empruntez, le bleu gris de l'Atlantique nord vous accompagnera pendant tout votre voyage. Et pour cause, si la superficie de l'archipel est d'à peine 1399 km², soit moins que la Guadeloupe, la longueur totale des côtes atteint les 1100 kilomètres. Les îles sont séparées par des bras de mer étroits et des fjords spectaculaires. Préparer son voyage Service Le contenu de cet article a été rédigé de manière indépendante par la rédaction. Lorsque vous cliquez ou effectuez une réservation via nos liens partenaires, Le Figaro peut percevoir une commission. Réserver un voyage sur mesure Voir Avec une zone économique exclusive de 274 000 km², les Féroé tirent leur principale source de revenus de l'industrie de la pêche depuis plus d'un siècle. En résumé : où que vous alliez, la mer est absolument partout! Certaines îles ne comptent que quelques habitants, qui vivent très isolés Tjørnuvík est une localité des îles Féroé à l'extrême nord de l'île principale de Streymoy. Seuls quelques habitants y vivent. Antonin Borgeaud / Le Figaro La répartition des 54 900 habitants de l'archipel est très inégale. Près de la moitié de la population vit dans la commune de Tórshavn, la capitale. La deuxième plus grande ville de l'archipel, Klaksvík, compte tout juste 5100 personnes. Certaines îles en revanche sont à peine peuplées, à l'image de Svínoy et de ses 31 habitants, du minuscule îlot de Hestur et de ses 15 habitants ou encore de Stóra Dímun et de ses 5 habitants. L'îlot de Koltur, lui, ne compte aucun résident. L'hélicoptère est un moyen de transport commun et pas cher Si la plupart des îles ont été reliées par des tunnels routiers sous-marins ou des ponts, d'autres restent accessibles uniquement par voie aérienne ou maritime. C'est le cas notamment de Mykines, à l'ouest du pays, ou de Fugloy et Svínoy, situées à l'extrême nord-est. Largement subventionné par le gouvernement des Féroé, l'hélicoptère est ainsi un moyen de transport vital pour les habitants de ces îles les plus isolées. Publicité Par exemple, un aller simple entre Fugloy et la capitale Tórshavn coûte 215 DKK, soit 29€… à condition de résider aux Féroé. Les visiteurs, eux, paieront 86€ pour le même trajet. Jusqu'en 2022, il n'existait qu'un seul tarif. Mais au vu de l'afflux croissant de touristes, les autorités ont décidé de réserver ces tarifs subventionnés aux locaux, qui utilisent l'hélicoptère pour se rendre à l'hôpital, dans une administration ou pour faire des courses. La météo change en permanence : en une demi-heure vous pouvez avoir un déluge et du soleil La météo peut changer en un clin d'oeil. Antonin Borgeaud / Le Figaro Imaginez : vous venez de garer votre voiture et commencez à marcher sur un beau sentier de randonnée. Le soleil brille et vous appréciez le superbe paysage. Soudain, un déluge s'abat sur vous. Vous vous empressez d'enfiler un k-way. Cinq minutes plus tard, le soleil brille de nouveau, vous avez chaud et devez enlever plusieurs couches. Ce ballet vestimentaire est le quotidien du voyageur aux Féroé. Dans ces îles battues par les vents et isolées dans l'océan, la météo est changeante, difficile à prévoir et très localisée. Le temps peut être différent d'une colline à une autre, alors soyez patient! Il y a plus de moutons que d'habitants Troupeau à Velbastaður. Antonin Borgeaud / Le Figaro Aux Féroé, l'élevage de moutons fut jusqu'au XIXe siècle la principale activité. Il est encore très pratiqué pour la laine ou pour la viande. Avec 70 000 têtes, l'archipel compte plus de moutons que d'humains. Il leur doit d'ailleurs son nom, Føroyar, qui signifie «l'île aux moutons» en vieux norrois, la langue des Vikings à l'origine du féroïen actuel. En 2016, l'Office du tourisme a organisé la très médiatique campagne Sheep View 360°. Jusqu'alors, le pays ne disposait pas de la fonction Street View sur Google Maps. L'office a donc équipé cinq moutons de caméras pour prendre des photos des îles et les répertorier sur Google.


Le Parisien
4 days ago
- Le Parisien
Un narcotrafiquant impliqué dans une grosse affaire de cocaïne remis en liberté après une erreur de procédure
Le 2 avril dernier, après presque deux ans d'enquête dans le milieu des marins-pêcheurs de Ouistreham (Calvados), les enquêteurs de la police judiciaire de Caen débutent une opération sensible. À distance, le « Lucky », un chalutier basé dans ce port normand, est observé et écouté alors qu'il file au large. Pas de pêche à la Saint-Jacques au programme cette nuit-là, mais la récupération de ballots de cocaïne largués par l'« Omicron », un cargo en provenance d'Amérique du Sud.