logo
«La prochaine fois à Moscou» : Vladimir Poutine invite Donald Trump après leur rencontre en Alaska

«La prochaine fois à Moscou» : Vladimir Poutine invite Donald Trump après leur rencontre en Alaska

Le Figaro3 days ago
«Ouh... C'est intéressant... Je serai critiqué pour ça mais je peux imaginer que cela puisse arriver », lui a alors répondu le président américain.
Le président russe Vladimir Poutine a invité vendredi son homologue Donald Trump à se rencontrer «la prochaine fois à Moscou», à l'issue de leurs pourparlers en Alaska qui ont notamment porté sur le conflit en Ukraine.
M. Poutine a lancé ces mots au dirigeant américain à la fin de leur conférence de presse commune. « Ouh... C'est intéressant... Je serai critiqué pour ça mais je peux imaginer que cela puisse arriver », lui a alors répondu le président américain.
Publicité
Donald Trump et Vladimir Poutine se sont séparés vendredi en Alaska sans rien dévoiler d'un possible plan de paix pour l'Ukraine, tout en multipliant les déclarations engageantes et les gestes amicaux.
Le président américain a parlé d'une réunion «très productive», Vladimir Poutine d'un entretien «constructif», mais en réalité rien n'a filtré immédiatement de leurs trois heures de discussion sur une base militaire d'Alaska.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Vladimir Poutine est un «ogre» qui «a besoin de continuer à manger» pour survivre, avertit Emmanuel Macron
Vladimir Poutine est un «ogre» qui «a besoin de continuer à manger» pour survivre, avertit Emmanuel Macron

Le Figaro

time39 minutes ago

  • Le Figaro

Vladimir Poutine est un «ogre» qui «a besoin de continuer à manger» pour survivre, avertit Emmanuel Macron

Le chef de l'État a affirmé que «la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous». Vladimir Poutine est «un prédateur, un ogre à nos portes» qui «a besoin de continuer de manger» pour «sa propre survie», a averti ce mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à «ne pas être naïfs» face à la Russie qui sera «durablement une puissance de déstabilisation». «Depuis 2007-2008, le président Poutine a rarement tenu ses engagements. Il a constamment été une puissance de déstabilisation. Et il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir», a souligné le président français dans un entretien sur LCI. Le président français pense que «la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous». «Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d'1.3 millions d'hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain», a-t-il prévenu. À lire aussi Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky et les Européens face au «deal» de Donald Trump Publicité «Il ne faut pas être naïfs» «Donc, y compris pour sa propre survie, il a besoin de continuer de manger. Voilà. Et donc c'est un prédateur, c'est un ogre à nos portes. Je ne dis pas que dès demain, c'est la France qui sera attaquée, mais enfin c'est une menace pour les Européens (...) Il ne faut pas être naïfs», a insisté le chef de l'État. Cet entretien a été réalisé à l'issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens où a été annoncée la tenue d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Mais, dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n'a pas caché qu'il ne partageait pas l'optimisme de Donald Trump sur la possibilité d'arriver à un accord de paix. «Quand je regarde la situation et les faits, je ne vois pas le président Poutine vouloir la paix maintenant mais peut-être je suis trop pessimiste », a-t-il déclaré.

«Je pense qu'il...» : quand Donald Trump chuchote à l'oreille d'Emmanuel Macron à propos de Vladimir Poutine
«Je pense qu'il...» : quand Donald Trump chuchote à l'oreille d'Emmanuel Macron à propos de Vladimir Poutine

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

«Je pense qu'il...» : quand Donald Trump chuchote à l'oreille d'Emmanuel Macron à propos de Vladimir Poutine

Une petite phrase murmurée par Donald Trump à Emmanuel Macron a été captée par les micros en pleine rencontre lundi à Washington sur l'Ukraine avec les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky. Donald Trump murmure à l'oreille d'Emmanuel Macron. Une conversation privée entre les deux dirigeants a été captée par les micros lundi 18 août juste avant la réunion avec les dirigeants européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington. Le sujet de cette discussion rapide et discrète n'est autre que Vladimir Poutine. «Je crois qu'il veut vraiment signer un accord», a ainsi lancé le président américain à Emmanuel Macron dans un murmure. «Je crois qu'il veut le faire pour moi, vous comprenez ? Aussi fou que cela paraisse», a-t-il ajouté. Cette remarque a suscité d'intenses spéculations sur la diplomatie américano-russe et le rôle de Donald Trump dans la fin de la guerre en Ukraine. Publicité Un pas en avant avec la Russie, selon Witkoff Donald Trump et l'envoyé spécial du président Steve Witkoff, qui ont tous deux participé au sommet du vendredi 15 août en Alaska avec Vladimir Poutine, ont affirmé avoir réussi à obtenir du dirigeant russe qu'il accepte que les forces américaines et celles de l'OTAN viennent défendre l'Ukraine si Moscou venait à enfreindre les termes d'un éventuel accord de paix. «Nous avons en quelque sorte réussi à obtenir un accord selon lequel les États-Unis pourraient offrir une protection de type Article 5 [de l'OTAN], c'est la première fois que nous entendons que les Russes acceptent cela», a déclaré Steve Witkoff sur CNN, dimanche.

Rencontre Poutine-Zelensky, garanties de sécurité... Ce qu'il faut retenir du sommet à Washington avec Trump sur l'Ukraine
Rencontre Poutine-Zelensky, garanties de sécurité... Ce qu'il faut retenir du sommet à Washington avec Trump sur l'Ukraine

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Rencontre Poutine-Zelensky, garanties de sécurité... Ce qu'il faut retenir du sommet à Washington avec Trump sur l'Ukraine

Ce lundi 18 août, Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron, Keir Starmer, Georgia Meloni, Friedrich Merz, Alexander Stubb, Mark Rutte et Ursula von der Leyen ont fait le déplacement à la Maison-Blanche pour rencontrer le président américain, après son entrevue avec Vladimir Poutine en Alaska. C'était un rendez-vous très attendu ces dernières heures. Ce lundi après-midi, le premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron, la première ministre italienne Georgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le président finlandais Alexander Stubb, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont rendus à la Maison-Blanche avec Volodymyr Zelensky pour rencontrer Donald Trump dans le cadre de négociations pour mettre fin à la guerre russe en Ukraine. Trois jours plus tôt, le président américain avait rencontré le dirigeant russe Vladimir Poutine, lors d'un sommet spécial en Alaska. Une discussion privée entre Trump et Zelensky Le président ukrainien s'est réjoui devant Donald Trump, qui le recevait à la Maison-Blanche, d'avoir eu avec lui «la meilleure» de leurs discussions pour tenter de trouver une issue à la guerre dans son pays. «Je pense que nous avons eu une très bonne conversation avec le président Trump, c'était vraiment la meilleure - enfin, pardon, peut-être que la meilleure aura lieu à l'avenir - mais c'était vraiment bien, et nous avons parlé de choses extrêmement sensibles», a déclaré Volodymyr Zelensky. Publicité L'organisation d'une rencontre à venir entre Poutine et Zelensky Donald Trump a affirmé avoir «commencé les préparatifs» d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. «Une fois cette rencontre tenue, nous organiserons une [réunion] trilatérale, réunissant les deux présidents ainsi que moi-même», a ajouté sur sa plateforme Truth Social le président américain, précisant que le premier sommet entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine se déroulerait «dans un lieu à déterminer». Selon le chancelier allemand Friedrich Merz, cette rencontre pourrait se tenir dans les deux semaines à venir. «Le président américain s'est entretenu avec le président russe et a convenu qu'une rencontre entre le président russe et le président ukrainien aurait lieu d'ici les deux prochaines semaines», a-t-il déclaré après les discussions à la Maison-Blanche. De quoi réjouir Volodymyr Zelensky, qui a indiqué qu'il était «prêt» pour cette réunion. «Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale» avec la participation de Donald Trump, a-t-il déclaré à la presse. Le dossier d'éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine «est une question que nous laisserons entre moi et Poutine», a-t-il ajouté. À lire aussi Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky et les Européens face au «deal» de Donald Trump Poutine et Trump se sont téléphoné Vladimir Poutine et Donald Trump ont discuté par téléphone de «l'idée» de porter à un «plus haut niveau» les négociations directes entre la Russie et l'Ukraine, a indiqué le conseiller diplomatique du président russe Iouri Ouchakov, cité par l'agence Tass. «Vladimir Poutine et Donald Trump ont exprimé leur soutien à la poursuite de négociations directes entre les délégations de Russie et d'Ukraine. À cet égard, en particulier, l'idée a été discutée qu'il serait nécessaire d'étudier la possibilité de porter à un plus haut niveau la représentation de l'Ukraine et de la Russie», a-t-il déclaré. De telles négociations, à un niveau subalterne, n'ont jusqu'à présent porté que sur des échanges de prisonniers. «Les deux présidents sont convenus de rester en contacts étroits sur le dossier ukrainien» et Vladimir Poutine a salué «l'importance des efforts personnels de Donald Trump pour trouver des solutions conduisant à règlement sur le long terme en Ukraine», a ajouté Iouri Ouchakov. Selon une source proche des discussions, le président russe s'est dit prêt à rencontrer le chef d'État ukrainien, lors d'un coup de fil lundi avec son homologue américain. Publicité Des garanties de sécurité formalisées d'ici dix jours Les alliés occidentaux de Kiev vont formaliser «d'ici dix jours» les garanties de sécurité pour l'Ukraine afin de prévenir toute nouvelle attaque russe sur ce pays en cas d'accord de paix avec Moscou, a par ailleurs affirmé Volodymyr Zelensky. «Les garanties de sécurité seront probablement décidées par nos partenaires et il y aura de plus en plus de détails, car tout sera couché sur papier et officialisé (...) d'ici une semaine à dix jours», a-t-il précisé. Avant de poursuivre : «Il est important que les États-Unis donnent un signal clair qu'ils feront partie des pays qui assisteront, coordonneront, et seront aussi des participants dans les garanties de sécurité pour l'Ukraine. Je pense que ça, c'est un grand pas en avant.» À lire aussi Guerre en Ukraine : les images historiques de la rencontre entre Trump, Zelensky et les Européens à Washington Les réactions de Merz et Stubb De son côté, le chancelier allemand Friedrich Merz a assuré que l'Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec la Russie. «La demande russe visant à ce que Kiev renonce aux parties libres du Donbass correspond, pour parler franchement, à une proposition visant à ce que les États-Unis renoncent à la Floride », a-t-il indiqué. Le président finlandais Alexander Stubb a quant à lui estimé que son homologue russe était «rarement digne de confiance. Il reste donc à voir s'il a le courage de venir à ce type de réunion. A-t-il le courage de venir à une réunion trilatérale, ou essaie-t-il encore une fois de gagner du temps ?», a dit Alexander Stubb devant la presse finlandaise. «Je suis loin de crier victoire» : Macron reste prudent Avant de reprendre son avion, Emmanuel Macron a semblé tiraillé entre l'espoir et la prudence. Cette journée «marquera de manière certaine l'évolution de ce conflit», a-t-il expliqué devant la résidence de l'ambassadeur de France. «Je suis loin de crier victoire», a-t-il dit, dans une tonalité bien différente du triomphalisme et de l'optimisme affiché par Donald Trump au fil de ses rendez-vous. Publicité «J'ai les plus grands doutes sur la volonté de paix de Vladimir Poutine», a tempéré Emmanuel Macron. «Aussi longtemps qu'il pense qu'il pourra gagner [quelque chose] avec la guerre, il la fera», poursuit-il en réclamant, comme ses pairs européens mais contrairement à Donald Trump, un cessez-le-feu sur le terrain. «Le président Trump croit en sa capacité à obtenir un accord», souligne cependant le président français. Mais en cas d'échec des négociations, «il faudra augmenter les sanctions» contre la Russie.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store