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L'éditorial de Philippe Gélie : «Israël-Palestine, la paix qui s'éloigne»

L'éditorial de Philippe Gélie : «Israël-Palestine, la paix qui s'éloigne»

Le Figaro2 days ago
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Donald Trump, confronté, à 10.000 km de là, à un autre dirigeant désireux de faire entériner ses annexions, aurait donné son blanc-seing à Benyamin Netanyahou.
Tandis que le monde avait les yeux tournés vers Anchorage, où se jouait, dans la nuit de vendredi à samedi, un épisode peut-être déterminant pour l'avenir de l'Ukraine, Benyamin Netanyahou et ses alliés s'employaient à régler concrètement celui des Palestiniens. Bezalel Smotrich, ultraradical ministre des Finances d'Israël, frappé de sanctions internationales pour incitation à la violence, a réactivé un vieux projet de colonisation maintes fois gelé sous les pressions extérieures. Baptisé E1, il consiste à bâtir 3400 logements dans le prolongement de Maale Adumim, une implantation juive devenue banlieue orientale de Jérusalem, dans le dessein de couper en deux la Cisjordanie.
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
Smotrich en fait si peu mystère que son annonce a pour titre : « Enterrer l'idée d'État palestinien. » À l'adresse d'Emmanuel Macron et de tous ceux qui envisagent, en dernier ressort et après trente-deux ans de vain « processus de paix », de reconnaître un tel État, « nous répondrons par des faits sur…
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Réservé aux abonnés En amenant l'Américain à laisser tomber sa demande de cessez-le-feu pour rechercher un « accord de paix rapide », le président russe a posé d'emblée la question territoriale sur la table. Après Anchorage, c'est de facto un deuxième sommet qui va être improvisé ce lundi à la Maison-Blanche entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, escorté par une demi-douzaine de dirigeants européens. Il n'en fallait pas moins pour délibérer sur les conséquences des retrouvailles effusives en Alaska entre les présidents américain et russe. Avant peut-être un troisième sommet avec Vladimir Poutine, souhaité par Trump dès vendredi prochain, mais dont le Kremlin n'a pas encore accepté le principe. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Au milieu de cette fébrilité diplomatique, le président russe procède avec méthode. Première étape, face à un Trump brouillon et inconstant, il a obtenu exactement ce qu'il était venu chercher. Pas seulement le décorum et le traitement de parité qui l'arrache à son statut de paria international. Plus important : en amenant l'Américain à laisser tomber sa demande de cessez-le-feu pour rechercher un « accord de paix rapide », il a posé d'emblée la question territoriale sur la table. Avec une…

Macron affirme que Poutine ne veut pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine
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La question des garanties de sécurité en faveur de l'Ukraine est au centre de l'élaboration d'un éventuel accord de paix. Elles auraient pour but de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé dimanche que son homologue russe, Vladimir Poutine, ne voulait pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine, à l'issue d'une réunion en visioconférence avec la «coalition des volontaires» alliés de Kiev. «Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix? Si vous voulez mon intime conviction, non. Il veut la capitulation de l'Ukraine, c'est ça qu'il a proposé», a jugé le chef de l'État français, en disant vouloir «une paix robuste, durable, c'est-à-dire respectueuse du droit international, (...) qui respecte la souveraineté, l'intégrité territoriale de tous les pays». Il a estimé au contraire que Donald Trump recherchait la paix entre la Russie et l'Ukraine. Publicité «Front uni entre Européens et Ukrainiens» À la veille d'une rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lundi à Washington, à laquelle Emmanuel Macron et plusieurs responsables européens doivent également participer, «notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens», et de demander aux Américains «jusqu'à quel point» ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité qui seraient offertes à l'Ukraine dans un accord de paix, a encore dit le président français. La question des garanties de sécurité en faveur de l'Ukraine est au centre de l'élaboration d'un éventuel accord de paix car elles auraient pour but de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Il s'est montré prudent sur la possibilité avancée par Donald Trump de faire bénéficier à l'Ukraine de protections similaires à celles de l'Otan, sans pour autant que Kiev ne devienne membre de l'Alliance atlantique. «Je crois qu'un article théorique n'est pas suffisant. La question, c'est la substance», a-t-il estimé. «Comment nous assurer collectivement que l'ordre international est respecté et que notre sécurité à tous est protégée, parce qu'il en va de la sécurité des Européens et de la France», a-t-il encore déclaré depuis sa résidence d'été du Fort de Brégançon (sud-est de la France), après plus de deux heures de réunion de la «coalition des volontaires». «Il ne peut pas y avoir de discussions territoriales sur l'Ukraine sans les Ukrainiens» et, «de la même manière pas de discussion sur la sécurité des Européens sans eux», a ajouté Emmanuel Macron, demandant que ces derniers soient conviés aux prochains sommets sur l'Ukraine. «Nous allons demain (à Washington) pas simplement pour accompagner le président ukrainien, nous y allons pour défendre les intérêts des Européens», a-t-il souligné.

Après le sommet Trump-Poutine, les Européens font bloc derrière Zelensky
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Réservé aux abonnés ANALYSE - Une demi-douzaine de dirigeants, dont Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Friedrich Merz et Keir Starmer, accompagnent ce lundi le président ukrainien à Washington, où il doit être reçu par son homologue américain. Deux jours après la rencontre en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui n'a débouché sur aucun accord de cessez-le-feu malgré les ambitions du président américain, les dirigeants européens tentent de faire bloc autour de Kiev. Invité par Donald Trump à le rencontrer lundi à Washington, Volodymyr Zelensky sera, cette fois, accompagné d'une demi-douzaine de ses homologues. Ils espèrent ainsi éviter une réitération du fiasco qui avait marqué la précédente entrevue entre les deux chefs d'État, en février dernier, dans le Bureau ovale. « À la demande du président Zelensky, je participerai demain à la réunion avec le président Trump et d'autres dirigeants européens à la Maison-Blanche », a ainsi annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Dans la foulée, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, le premier ministre britannique…

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