
Les Canadiens ont plus d'argent liquide sur eux qu'auparavant
(Ottawa) Les Canadiens conservent davantage d'argent liquide dans leur portefeuille dans un monde de plus en plus numérique, selon un nouveau sondage de la Banque du Canada.
Craig Lord
La Presse Canadienne
La banque centrale a indiqué que son sondage de 2024 sur les modes de paiement révèle que les Canadiens conservent en moyenne 156 $ en espèces, soit 16 $ de plus qu'en 2023.
Ajustée en fonction de l'inflation, la Banque du Canada a indiqué que la valeur des espèces détenues est restée « assez stable » depuis 2017, malgré de légères variations liées à la pandémie de COVID-19.
Le sondage a toutefois précisé que les clients utilisent plus souvent les guichets automatiques et les succursales bancaires, mais aussi qu'ils retirent davantage d'argent liquide à chaque retrait.
Par tranche d'âge, les personnes de 55 ans et plus étaient les plus susceptibles d'avoir de l'argent liquide sur elles à 86,8 %, soit plus de 10 points de pourcentage de plus que les autres groupes démographiques.
La cohorte la plus jeune interrogée, celle des 18 à 34 ans, est toutefois celle qui détenait le plus d'argent liquide dans son portefeuille, soit 206 $ en moyenne.
La Banque du Canada a indiqué que les personnes appartenant à la tranche de revenu la plus faible avaient tendance à détenir le moins d'argent liquide, mais étaient plus susceptibles de payer en espèces.
L'enquête menée auprès de plus de 4000 personnes, en partenariat avec Ipsos, de la mi-octobre à la mi-novembre de l'année dernière, incluait une sélection de répondants qui enregistraient leurs achats réguliers sur plusieurs jours.
Les personnes interrogées ont mentionné qu'environ 20 % de leurs achats ont été effectués en espèces.
Alors que l'utilisation de l'argent liquide était en baisse constante avant la pandémie de COVID-19, la Banque du Canada a avancé que ces chiffres ont résisté ces dernières années.
Les résultats montrent un écart par rapport à d'autres pays, comme les États-Unis, où les chercheurs de la Banque du Canada ont souligné une baisse annuelle continue de l'utilisation de l'argent liquide.
La Banque du Canada a indiqué s'attendre à ce que 79 % des Canadiens n'aient pas l'intention de se passer d'argent liquide en 2024, tandis que 8 % ont avancé qu'ils le feraient éventuellement et 13 % ont déclaré qu'ils n'en avaient déjà plus. Ces chiffres sont restés stables par rapport à 2022 et 2023.
Les cartes de crédit, quant à elles, continuent d'être en tête des modes de paiement les plus utilisés, avec 46 % des volumes d'achats. Les cartes de débit suivent avec 23 %.
Les paiements mobiles, soit tout achat effectué via une application pour téléphone intelligent, y compris ceux liés à une carte de crédit, gagnent en popularité.
Les transactions mobiles ont représenté près de 5 % des achats en 2024, soit une hausse de quelques points de pourcentage par rapport à l'année précédente.
Si ces tendances se maintiennent, la Banque du Canada a suggéré que les préférences des jeunes consommateurs pourraient évoluer vers la détention de portefeuilles numériques plutôt que physiques, ce qui pourrait entraîner une baisse de la demande d'argent liquide.
La banque centrale a mentionné qu'elle étudiait la manière dont les comportements et les préférences des Canadiens en matière d'argent liquide influencent son rôle dans la gestion des systèmes de paiement au pays.
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La Presse
3 hours ago
- La Presse
Acheter des comptes volés en quelques clics
Des centaines de milliers de comptes de fidélité, des comptes en banque, des automobiles de luxe : La Presse a exploré un véritable Marketplace de la fraude, exploité par un Québécois, accessible en quelques clics sur Telegram et sur des sites internet. Avec le bon lien URL, n'importe qui peut accéder à un site web proposant une pléthore de produits issus de la fraude. C'est aussi simple qu'une recherche sur Marketplace. Nul besoin d'aller sur le dark web (web clandestin) ; un simple moteur de recherche comme Google suffit. Nous avons notamment déniché près de 200 000 comptes de fidélité Scene+, permettant de faire des achats chez IGA, vendus 0,50 $ chacun et comportant un nombre variable de points. Les adeptes de Metro et de Jean Coutu peuvent aussi bénéficier d'importants rabais, en achetant un des 500 comptes de récompenses Moi qui sont proposés, avec chacun entre 4 $ et 59 $ en points. Envie de partir en voyage ? Des comptes Air Miles avec des points valant environ 4200 $ sont vendus pour 600 $. Air Miles, Scene+ et Metro n'ont pas donné suite à nos demandes d'entrevue au sujet de ces fraudes. Autres annonces trouvées sur ce site web : des clés électroniques de Land Rover vendues pour 50 $, de Mazda pour 25 $ ou de Dodge pour 27,50 $. Les clés sont vendues avec un mode d'emploi et la localisation de la voiture. Ne reste qu'à la repérer, à la déverrouiller avec un téléphone, puis à déguerpir avec le véhicule volé. Les sociétés d'État québécoises ne sont pas épargnées : des comptes Loto-Québec, permettant de parier en ligne, ou du Circuit électrique d'Hydro-Québec, pour recharger des autos électriques, sont offerts sur ce site internet. Ces deux organismes assurent pourtant à La Presse avoir des équipes de cybersécurité chargées de protéger les comptes de leurs membres, notamment en effectuant une vigie des transactions louches. Le porte-parole d'Hydro-Québec, Louis-Olivier Batty, admet que des comptes Circuit électrique sont utilisés pour blanchir de l'argent provenant de cartes de crédit, mais assure qu'il s'agit d'un « phénomène marginal ». Le site consulté par La Presse met également en vente des modes d'emploi pour contourner l'authentification à deux facteurs. Les fraudeurs peuvent donc vider des comptes en banque sans qu'une validation de l'identité par courriel ou texto vienne contrecarrer leurs plans. Les comptes en ligne servent bien souvent de porte d'entrée vers des fraudes de carte de crédit, puisque les informations permettant de payer par carte y sont souvent enregistrées. La Presse a choisi de ne pas nommer le site en raison de la nature de ses activités. Sa page d'accueil montre un internaute cagoulé et masqué devant un drapeau canadien. On y propose plus de 70 catégories de « produits » provenant des comptes en ligne de clients de divers commerces et organisations. Le tout présenté comme sur n'importe quelle boutique en ligne. Et comme sur ces boutiques, des dizaines de clients y ont laissé des évaluations, pour la plupart positives, soulignant que les « produits » vendus fonctionnent vraiment. « Toujours valide point finales the best chercher pas plus loin la plug [sic] », écrit un utilisateur. Une des têtes dirigeantes de ce site internet, un Québécois, aurait engrangé des centaines de milliers de dollars en seulement 12 mois, a confié à La Presse une source du milieu financier, qui parle sous le couvert de l'anonymat, de peur de perdre son emploi ou de subir des représailles du milieu interlope. Son travail consiste notamment à mener une vigie de différents groupes de fraudeurs. Il est difficile d'estimer la valeur des produits vendus par les fraudeurs, mais elle dépasserait le million de dollars, selon notre source, qui a fait cette évaluation grâce à un suivi des annonces sur une longue période. Il s'agit d'un « des plus gros marchés [de vente de comptes fraudés], sinon le plus gros, au Canada », explique cet expert. Telegram : le babillard par excellence La plateforme Telegram, à mi-chemin entre Messenger et Discord, sert en quelque sorte de babillard où les fraudeurs affichent leurs produits. Ils y font la promotion de leurs articles sur des groupes réunissant des milliers de personnes. « Des comptes bancaires fraîchement spammés en vente ! », annonce par exemple un vendeur de numéros de comptes bancaires obtenus frauduleusement. CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DE TELEGRAM Annonce de vente de numéros de comptes bancaires obtenus frauduleusement Les messages du genre se comptent par dizaines chaque jour, pour des comptes en banque contenant des centaines de milliers de dollars. La Presse s'est fait passer pour un acheteur et est entrée en contact avec ce vendeur. Son prix ? Pour 20 comptes bancaires non ouverts, il réclame 60 $ ; pour 500 comptes, 1200 $. Les comptes peuvent être vides ou bien contenir des dizaines de milliers de dollars. Ne restait qu'à envoyer l'argent en cryptomonnaie et la transaction aurait été conclue en quelques minutes. Si des applications comme Telegram facilitent la fraude, elles peuvent également contribuer à protéger la vie privée, souligne l'expert en cybersécurité Jean Loup Le Roux. Selon lui, il faut trouver un équilibre entre vie privée et sécurité. PHOTO FOURNIE PAR JEAN LOUP LE ROUX Jean Loup Le Roux est le président de Magna, une entreprise spécialisée en cybersécurité. Les Québécois sont particulièrement touchés par les « fraudes d'identité », qui incluent notamment les vols de programmes de fidélité et de comptes bancaires, selon le Centre antifraude du Canada (CAFC) : près de la moitié des fraudes d'identité déclarées dans les six premiers mois de 2025 au pays provenaient du Québec. Mais l'ampleur réelle du phénomène serait bien plus grande, puisque seulement 5 % à 10 % des fraudes sont déclarées, selon l'agent de communication du CAFC, Jeff Horncastle. Les Canadiens ont déclaré en 2024 au CAFC des fraudes d'une valeur de 640 millions. Un mécanisme bien huilé La source confidentielle du milieu financier confirme à La Presse que les fraudeurs derrière les sites internet et les groupes Telegram consultés fournissent bel et bien ce qu'ils mettent en vente. Dans cette machine bien huilée, chaque acteur a un rôle bien précis, révèle cette personne. Certains groupes réussissent à obtenir une multitude d'identifiants de comptes. D'autres se chargent de les mettre en marché, sur des sites internet ou des groupes Telegram, par exemple. Finalement, les acheteurs des comptes vont les utiliser, en allant à l'épicerie ou en faisant des virements bancaires vers d'autres comptes. Cette étape finale est généralement la plus risquée. En effet, il est plus facile d'identifier la personne qui sort de l'argent d'un compte en banque que celle qui lui a vendu les identifiants. La compartimentation des tâches permet donc aux plus gros acteurs de limiter les risques auxquels ils s'exposent, tout en faisant des revenus à partir de la fraude. Pour alimenter tout ce système, les escrocs s'abreuvent à de multiples sources, tant du côté des entreprises que du côté des consommateurs. Ils peuvent par exemple exploiter des failles de sécurité, avec ou sans la complicité d'employés des entreprises ciblées, explique l'expert en cybersécurité Jean Loup Le Roux. Des campagnes d'hameçonnage permettent également aux fraudeurs d'obtenir des informations de connexion, par exemple d'un compte courriel. Les fraudeurs tenteront ensuite d'extraire le plus de données monnayables de ce compte, indique la source confidentielle. Pour ce faire, des programmes informatiques vont essayer de trouver d'autres informations dans les boîtes courriel en cherchant certains mots clés comme « banque », « numéro d'assurance sociale », ou encore « Air Miles », révèle cette source du milieu financier. Cette automatisation de la recherche permet de multiplier les informations de connexion ou les données confidentielles collectées, et ainsi les revenus de ces organisations criminelles. Que fait la police ? Même s'il s'agit d'un crime passible de prison, les cas de fraude mènent rarement à des enquêtes policières, explique notre source, surtout pour de petites sommes. « Sans plainte, les corps de police ne peuvent pas faire grand-chose », indique-t-elle. « Les petits ruisseaux font les grands fleuves », commente l'expert en cybersécurité Jean Loup Le Roux, pour illustrer l'ampleur des sommes en jeu. « Le Service de police de la Ville de Montréal est au fait de ce stratagème de fraude » et invite les victimes à porter plainte, indique la chargée de communication du corps de police, Mélanie Bergeron, par courriel. Ni la Gendarmerie royale du Canada ni la Sûreté du Québec n'ont donné suite à nos demandes d'entrevue.


La Presse
15 hours ago
- La Presse
Les Canadiens ont plus d'argent liquide sur eux qu'auparavant
Par tranche d'âge, les personnes de 55 ans et plus étaient les plus susceptibles d'avoir de l'argent liquide sur elles à 86,8 %. (Ottawa) Les Canadiens conservent davantage d'argent liquide dans leur portefeuille dans un monde de plus en plus numérique, selon un nouveau sondage de la Banque du Canada. Craig Lord La Presse Canadienne La banque centrale a indiqué que son sondage de 2024 sur les modes de paiement révèle que les Canadiens conservent en moyenne 156 $ en espèces, soit 16 $ de plus qu'en 2023. Ajustée en fonction de l'inflation, la Banque du Canada a indiqué que la valeur des espèces détenues est restée « assez stable » depuis 2017, malgré de légères variations liées à la pandémie de COVID-19. Le sondage a toutefois précisé que les clients utilisent plus souvent les guichets automatiques et les succursales bancaires, mais aussi qu'ils retirent davantage d'argent liquide à chaque retrait. Par tranche d'âge, les personnes de 55 ans et plus étaient les plus susceptibles d'avoir de l'argent liquide sur elles à 86,8 %, soit plus de 10 points de pourcentage de plus que les autres groupes démographiques. La cohorte la plus jeune interrogée, celle des 18 à 34 ans, est toutefois celle qui détenait le plus d'argent liquide dans son portefeuille, soit 206 $ en moyenne. La Banque du Canada a indiqué que les personnes appartenant à la tranche de revenu la plus faible avaient tendance à détenir le moins d'argent liquide, mais étaient plus susceptibles de payer en espèces. L'enquête menée auprès de plus de 4000 personnes, en partenariat avec Ipsos, de la mi-octobre à la mi-novembre de l'année dernière, incluait une sélection de répondants qui enregistraient leurs achats réguliers sur plusieurs jours. Les personnes interrogées ont mentionné qu'environ 20 % de leurs achats ont été effectués en espèces. Alors que l'utilisation de l'argent liquide était en baisse constante avant la pandémie de COVID-19, la Banque du Canada a avancé que ces chiffres ont résisté ces dernières années. Les résultats montrent un écart par rapport à d'autres pays, comme les États-Unis, où les chercheurs de la Banque du Canada ont souligné une baisse annuelle continue de l'utilisation de l'argent liquide. La Banque du Canada a indiqué s'attendre à ce que 79 % des Canadiens n'aient pas l'intention de se passer d'argent liquide en 2024, tandis que 8 % ont avancé qu'ils le feraient éventuellement et 13 % ont déclaré qu'ils n'en avaient déjà plus. Ces chiffres sont restés stables par rapport à 2022 et 2023. Les cartes de crédit, quant à elles, continuent d'être en tête des modes de paiement les plus utilisés, avec 46 % des volumes d'achats. Les cartes de débit suivent avec 23 %. Les paiements mobiles, soit tout achat effectué via une application pour téléphone intelligent, y compris ceux liés à une carte de crédit, gagnent en popularité. Les transactions mobiles ont représenté près de 5 % des achats en 2024, soit une hausse de quelques points de pourcentage par rapport à l'année précédente. Si ces tendances se maintiennent, la Banque du Canada a suggéré que les préférences des jeunes consommateurs pourraient évoluer vers la détention de portefeuilles numériques plutôt que physiques, ce qui pourrait entraîner une baisse de la demande d'argent liquide. La banque centrale a mentionné qu'elle étudiait la manière dont les comportements et les préférences des Canadiens en matière d'argent liquide influencent son rôle dans la gestion des systèmes de paiement au pays.


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