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Le cofondateur de Jeunesse au soleil s'éteint à 85 ans

Le cofondateur de Jeunesse au soleil s'éteint à 85 ans

La Presse13 hours ago
Le cofondateur de Jeunesse au soleil (Sun Youth), Sid Stevens, s'est éteint à l'âge de 85 ans.
Le cofondateur de l'organisme communautaire Jeunesse au soleil (Sun Youth), Sid Stevens, s'est éteint dimanche dernier à l'âge de 85 ans, a fait savoir la direction de l'organisme, qui lui rend hommage sur son site web.
Sidney Stavidsky, qui est né à Montréal de parents immigrants juifs en 1940, s'est lancé dans l'action communautaire dès l'âge de 13 ans, en 1954, avec un groupe d'amis, dont le regretté Earl De La Perralle, avec qui il fonde un club consacré aux sports et aux loisirs.
C'est cet organisme qui deviendra Jeunesse au soleil. Un regroupement qui vient en aide à quelque 30 000 Montréalais chaque année, en leur fournissant de la nourriture, des vêtements, de l'aide financière et des services d'urgence.
Sid Stevens, qui a œuvré pendant 70 ans au sein de cet organisme, a notamment été élu au conseil municipal de Montréal en 1978, où il a pris la défense des plus démunis. En 1981, l'organisme a d'ailleurs mis sur pied la première banque alimentaire du Québec.
En 2018, il a été promu Commandeur de l'Ordre de Montréal en reconnaissance de son engagement envers la jeunesse montréalaise. Quatre ans plus tard, en 2022, il a reçu l'Ordre national du Québec, la plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.
Les funérailles de Sid Stevens auront lieu le 21 août à 11 h au 3888, rue Jean Talon Ouest (Paperman & Sons).
Consulter la page web de Jeunesse au soleil consacrée à Sid Stevens
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C'est celui du projet de constitution du Québec sur lequel travailleraient actuellement plusieurs membres du gouvernement caquiste, sous la responsabilité du ministre Simon Jolin-Barrette. Pour conclure la métaphore cinéma : je crains que l'appât du gain (politique) des réalisateurs ne bousille la franchise. Un projet de constitution n'est pas une simple loi En résumé, ce qui distingue une constitution d'une loi ordinaire, c'est son importance dans l'ordre juridique d'une société et l'importance des principes qui y sont enchâssés. Dans les démocraties libérales, les gouvernements et les législateurs ne peuvent agir que dans la mesure où leurs actes sont conformes aux dispositions constitutionnelles. La Constitution, c'est donc le cadre général qui prévoit, notamment, la répartition des pouvoirs au sein du système politique et qui détermine ce que l'État peut ou ne peut pas faire. En partant, un processus visant à adopter une constitution ne peut légitimement être abordé comme celui visant l'adoption d'une loi ordinaire, pour laquelle on peut se contenter d'atteindre une majorité de députées et députés de l'Assemblée nationale. Ce principe a par ailleurs été, fort justement, reconnu par les auteures et auteurs du rapport Proulx-Rousseau sur l'avenir constitutionnel du Québec, qui écrivent que : « dans une perspective d'adhésion, plus les innovations introduites [à la Constitution du Québec] seront importantes, plus il sera important d'élargir le nombre de personnes ou d'organisations mises à contribution1⁠ ». Dans le même sens, lorsque de telles innovations sont proposées, les auteurs du rapport préconisent que leur adoption soit soumise à un processus transpartisan ; qui prend en compte un large éventail d'avis d'experts ; qui met à contribution la société civile, etc. Malheureusement, force est de constater que le gouvernement de la CAQ n'a respecté aucun de ces principes avant d'intégrer de nombreuses modifications de fond à la Charte québécoise, pilier institutionnel de l'ordre juridique québécois depuis son adoption (à l'unanimité) par l'Assemblée nationale en 1975 et qui sera certainement au cœur du projet de Constitution du Québec. La Charte québécoise de 2018 : le point de départ des discussions Depuis son entrée en fonction, en 2018, le gouvernement de la CAQ fait voler en éclats l'usage ayant été respecté, depuis 1977, pour apporter des modifications de fond à la Charte québécoise et qui requérait l'atteinte d'un large consensus politique à l'Assemblée nationale, pour ne pas dire une unanimité. Jusque-là : « Seulement deux des vingt-sept lois portant modification à la Charte, en effet, ont donné lieu à un vote sur division […]. Chaque fois, le nombre de dissidences se limita à un ou deux députés2.⁠ » Ces consensus transpartisans ont été bien loin d'être atteints lors des modifications substantielles apportées indirectement à la Charte québécoise par le projet de loi 21 (2019 : laïcité de l'État), le projet de loi 96 (2019 : protection du français) et le projet de loi 84 (2024 : intégration nationale). 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Au vu des distorsions politiques permises par notre système électoral actuel, le contenu d'une constitution sera toujours illégitime s'il est imposé sur la base de considérations partisanes d'un gouvernement pour lequel moins de 25 % des électeurs inscrits ont voté, tant en 2018 qu'en 2022⁠6. En peu de mots comme en cent, le point de départ de la discussion sera déterminant pour évaluer les intentions des responsables du projet de constitution à venir : s'il s'agit d'autre chose que de la version de 2018 de la Charte québécoise, nous serons malheureusement bons pour un très mauvais film. 1. Consultez « Ambition. Affirmation. Action. — Rapport du Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la fédération canadienne 2024 2. Lisez l'article « Acte fondateur ou loi ordinaire : le statut de la Charte des droits et libertés de la personne dans l'ordre juridique québécois » 3. S'agissant de faire les choses à l'envers, dans « La Loi sur la laïcité de l'État et les conditions de la fondation juridique d'un modèle interculturel au Québec », j'explique en détail pourquoi la manière préconisée par le gouvernement de la CAQ pour adopter la Loi sur la laïcité de l'État constitue un obstacle à un processus légitime d'autonomisation de la Charte québécoise dans le régime fédéral canadien. 3. Lisez « La Loi sur la laïcité de l'État et les conditions de la fondation juridique d'un modèle interculturel au Québec » 4. Possibilité expressément évoquée dans le rapport Proulx-Rousseau, supra, p. 43. 5. Qui exige que tout amendement à cette Charte soit appuyé par le Parlement du Canada et les législatures d'au moins sept provinces représentant au moins 50 % de la population 6. 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