Dernières actualités avec #changementclimatique


Le Figaro
a day ago
- Science
- Le Figaro
Aucune région n'est épargnée : la destruction de la forêt par les flammes s'accélère dans le monde entier
Réservé aux abonnés Les «perturbations forestières dues aux incendies » ont augmenté depuis le début du siècle, alertent des chercheurs dans une étude publiée ce lundi. En particulier «dans les forêts intactes », pourtant éloignées de tout signe d'activité humaine. Plus de 500 feux actifs et près de 6 millions d'hectares partis en fumée : l'actuelle saison des feux de forêt au Canada est déjà l'une des pires jamais enregistrées. Mais ce n'est pas un phénomène isolé. Incendies monstres à Los Angeles en début d'année, « été noir » australien de 2019-2020… On l'observe au fil des ans et une étude l'a récemment confirmé, les feux de forêts extrêmes, attisés par la chaleur et la sécheresse, deviennent de plus en plus fréquents. Mais des travaux publiés lundi dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences constatent plus généralement que les dégâts causés par les flammes affectent un couvert forestier de plus en plus vaste à travers le monde. « Les forêts mondiales fournissent des services écosystémiques essentiels, allant de la régulation du climat à l'habitat de la biodiversité, mais elles sont soumises à une pression croissante en raison des impacts combinés du climat et du changement d'utilisation des terres », notent…


24 Heures
5 days ago
- Politics
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Pourquoi les accidents en montagne sont aggravés par le changement climatique
De récents accidents montrent que la montagne change, et ses dangers aussi. Pour un guide, il faut adapter sa pratique. Publié aujourd'hui à 07h27 L'éboulement à proximité de la Grande Dixence n'a pas endommagé le barrage. Keystone En bref: La destruction de Blatten et l'éboulement près du barrage de la Grande Dixence samedi ont récemment marqué les esprits. Et mardi dernier, une randonneuse de 36 ans a perdu la vie , percutée par un rocher sur un sentier de la région d'Évolène. Cela rappelle que même les itinéraires en apparence sûrs peuvent réserver des risques. Secrétaire général de l'Association suisse des guides de montagne (ASGM), Pierre Mathey explique que ces accidents sont dus à des phénomènes naturels, mais aggravés par le changement climatique. Ces accidents s'inscrivent-ils dans la même problématique? Pas complètement. Tous ces accidents sont liés à des phénomènes naturels comme des chutes de pierres, des écroulements ou des avalanches, mais ils n'entrent pas dans la même logique de gestion du risque. Dans le cas des infrastructures comme des routes, des voies ferrées ou des bâtiments, des systèmes de surveillance et de monitoring sont en place dans chaque région. Ils permettent d'anticiper certains dangers et, si besoin, de fermer ou sécuriser les accès. Et pour les sports de montagne? Pour la randonnée ou l'alpinisme, il n'existe pas de monitoring systématique. Les personnes s'engagent sur ces itinéraires sous leur propre responsabilité. Aller en montagne est un choix individuel, dans un espace non sécurisé en permanence, où les dangers naturels peuvent devenir des risques dès qu'il y a présence humaine. Certaines situations, comme les chutes de pierres ou de séracs, restent très difficiles à prévoir. Même en appliquant le principe de précaution, qui consiste à éviter certains itinéraires en cas de fortes chaleurs ou de précipitations par exemple, le risque zéro n'existe pas. Le facteur humain fait partie des causes d'accidents, mais la malchance – le fait d'être au mauvais endroit au mauvais moment – joue aussi un rôle non négligeable dans les drames en montagne. Quelles sont les origines de ces accidents? Les accidents trouvent leurs origines dans des phénomènes naturels, mais le changement climatique agit comme un facteur aggravant, rendant certaines zones autrefois stables beaucoup plus fragiles. Il n'existe pas de preuve d'un lien direct entre le réchauffement climatique et une augmentation des accidents graves: les conditions en montagne évoluent rapidement, rendant l'évaluation des risques plus complexe. Parmi les principaux mécanismes naturels en cause, on trouve le dégel du permafrost. Cette glace présente dans les sols d'altitude agit comme un ciment qui maintient les roches en place. Lorsque les températures augmentent, ce lien s'affaiblit, et les blocs deviennent instables. C'est ce qui explique la hausse de la fréquence des chutes de pierres, des éboulements ou même des écroulements massifs. En montagne, les règles de base – partir tôt, rentrer tôt – permettent d'éviter certaines situations critiques liées aux températures élevées, qui accélèrent la fonte de la neige dure et fragilisent des terrains auparavant gelés et donc solides. Comment avez-vous adapté vos itinéraires à ces changements? En tant que professionnel, j'ai modifié certains de mes itinéraires au fil des années. Plusieurs passages utilisés il y a trente ans ne sont aujourd'hui plus praticables, notamment à cause du retrait des glaciers, que ce soit par perte d'épaisseur ou de longueur. Ce phénomène entraîne parfois des écroulements ou des éboulements, rendant certains passages à flanc de coteau impraticables. On observe également des glissements de terrain qui peuvent interdire certaines voies, ou nous pousser à les contourner. Cette évolution touche aussi bien les professionnels que les amateurs. La classification des sentiers reste liée à leur difficulté technique, et non aux dangers naturels. C'est donc à chaque pratiquant d'évaluer les dangers, sauf en cas de menace manifeste où l'accès est modifié, voire fermé. L'information et la prévention jouent un rôle essentiel, mais comprendre les dynamiques naturelles demande du temps et de l'expérience. Que ressentez-vous personnellement face à ces changements? La montagne impose humilité et respect. Randonneurs comme alpinistes ont de la chance, on n'est pas souvent contraints d'annuler une sortie. Par contre, il faut savoir s'adapter, et modifier son itinéraire si nécessaire. Mon conseil, c'est de ne pas avoir que l'objectif initial en tête, mais vivre une belle expérience, quel que soit le sommet. D'autres articles sur la montagne et le climat Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
12-07-2025
- Politics
- La Presse
Le silence d'une « île morte »
Un enfant regarde l'île de Cartí Tupile à partir de l'île de Cartí Sugdupu, pratiquement désertée en raison des menaces posées par les changements climatiques. Un an après un exode forcé par la montée de la mer et les changements climatiques, les Kunas de l'îlot de Cartí Sugdupu, dans l'archipel de San Blas, refont leur vie sur le continent alors qu'une poignée de résidants a refusé de partir. MARTIN BERNETTI Agence France-Presse Migration planifiée PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE La quasi-totalité des habitants indigènes de Cartí Sugdupu a déserté la petite île panaméenne des Caraïbes que la mer va inexorablement submerger. Le calme sur l'îlot de Cartí Sugdupu contraste aujourd'hui avec l'agitation de ces jours de juin 2024 où environ 1200 Kunas ont été emmenés par bateau vers une nouvelle vie dans un quartier construit sur la terre ferme, l'une des premières migrations planifiées en Amérique latine à cause du changement climatique. Les rues autrefois remplies de rires d'enfants sont devenues silencieuses. « Sortir les gens d'une île pour les emmener ailleurs montre la réalité de la planète que nous devons déjà affronter », a déclaré à l'AFP la directrice générale de la COP30, Ana Toni. Lisez le reportage « Abandonner son île avant d'être englouti » PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE Cartí Sugdupu est l'une des 49 îles habitées sur les 365 qui composent l'archipel paradisiaque de San Blas – situé dans la comarque (territoire autonome) indigène Guna Yala, sur la côte nord du Panamá –, dont la disparition, selon des études scientifiques, surviendra avant la fin du siècle. PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE Des salles de classe vides et poussiéreuses, voilà tout ce qui reste d'une école qui grouillait autrefois d'enfants. « Les amis ne sont plus là, les enfants qui jouaient ont disparu, tout est silencieux, comme une île morte », se désole Delfino Davies, qui possède un petit musée dans l'île. PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE De nombreuses maisons en bois de l'île sont cadenassées. « Il n'y a personne ici. Parfois, je suis triste quand je suis seule ici », explique Mayka Tejada, 47 ans, dans le petit magasin où elle vend des bananes, des citrouilles, des vêtements, des jouets et des cahiers. Sa mère et ses deux enfants de 16 et 22 ans ont, eux, quitté l'îlot. PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE Une centaine de personnes ont décidé de rester dans l'île de 400 m de long sur 150 m de large, soit environ la superficie de cinq terrains de soccer. PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE Certains réfugiés climatiques partagent leur temps entre Cartí Sugdupu et Isber Yala (sur le territoire continental du Panamá), tandis que d'autres se rendent occasionnellement dans l'île pour vérifier l'état de leur maison, fermée ou prêtée à des habitants d'autres îles. PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE Assise dans un hamac dans sa maison au sol en terre battue et à l'odeur d'herbes médicinales, Luciana Perez, 62 ans, dit qu'elle n'avait pas l'intention de partir. « Je suis née à Cartí et j'y mourrai. Rien ne coule. Les scientifiques ne le savent pas, il n'y a que Dieu. » PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE Steven Paton, scientifique à l'Institut de recherche tropicale Smithsonian, établi à Panamá, a expliqué qu'en raison des changements climatiques, le niveau de la mer devrait augmenter de 80 centimètres dans la région d'ici la fin du siècle. « La plupart des îles de Guna Yala se trouvent à environ 50 centimètres au-dessus du niveau de la mer, a-t-il dit à l'AFP. Elles seront sous l'eau. » PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE L'arrivée de la saison des pluies a laissé des flaques d'eau sur les routes de terre de Cartí Sugdupu. PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE En revanche, dans la nouvelle colonie d'Isber Yala – « terre de loquats » en langue kuna –, les rues sont asphaltées et dotées de trottoirs. Les maisons en béton de près de 50 mètres carrés (500 pieds carrés) sont équipées de toilettes à chasse d'eau et il y a un terrain pour cultiver des légumes. PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE Le nouveau quartier, qui compte 300 maisons construites par le gouvernement panaméen, est situé à 2 km de la côte, soit 15 minutes de bateau, plus 5 minutes supplémentaires par la route. PHOTO MARTIN BERNETTI, AGENCE FRANCE-PRESSE « [À Cartí Sugdupu] nous vivions entassés les uns sur les autres, et je devais aller chercher de l'eau à la rivière dans un petit bateau », raconte Magdalena Martinez, une enseignante à la retraite de 75 ans qui vit avec sa petite-fille dans le nouveau quartier. À Isber Yala, l'eau est disponible pendant une heure le matin. « Je peux remplir les seaux. Et j'ai de l'électricité 24 heures sur 24. »


24 Heures
09-07-2025
- Science
- 24 Heures
Le réchauffement climatique a amplifié la canicule en Europe jusqu'à 4 °C
Une étude londonienne publiée mercredi estime que le dérèglement climatique a réchauffé la plupart des villes de 2 à 4 °C, exposant les personnes vulnérables à un «stress thermique dangereux». Publié aujourd'hui à 09h42 Les experts ont estimé le nombre de décès attribuables à la canicule dans les 12 villes étudiées et la proportion attribuable au changement climatique (image d'archive). AFP/John MACDOUGALL Le changement climatique causé par la combustion des énergies fossiles a rendu la récente vague de chaleur dans l'ouest de l'Europe jusqu'à 4 °C plus chaude dans de nombreuses villes, exposant des milliers de personnes vulnérables à un stress thermique dangereux, selon une «étude rapide» publiée mercredi. Entre fin juin et début juillet, les températures ont largement dépassé les 40 °C dans de nombreux pays européens, lors d'une exceptionnelle et précoce vague de chaleur, qui a déclenché de nombreuses alertes sanitaires. «Nous estimons que le réchauffement climatique a amplifié la vague de chaleur d'environ 2 à 4 °C dans la plupart des villes» étudiées, notamment Paris, Londres et Madrid , a déclaré Ben Clarke de l' Imperial College de Londres , qui a mené cette étude avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine . L'épisode a probablement entraîné un nombre bien plus élevé de décès liés à la chaleur que sans l'influence du réchauffement climatique, a conclu cette «étude rapide», menée par plus d'une dizaine de chercheurs de cinq institutions européennes, en attendant les bilans officiels dans plusieurs semaines. Le réchauffement climatique influence les canicules Pour évaluer l'influence du changement climatique, les scientifiques ont simulé l'intensité de cet épisode dans un monde qui n'aurait pas connu la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, en partant des données météo historiques. Ils ont conclu que la vague de chaleur «aurait été de 2 à 4 °C moins intense» sans le changement climatique dans 11 des 12 villes étudiées. Ces degrés supplémentaires ont considérablement accru le risque sanitaire pour les 30 millions d'habitants des villes étudiées, dont Paris , Londres et Madrid. «Cela place certains groupes de personnes dans une situation plus dangereuse», a déclaré le chercheur Ben Clarke de l'Imperial College de Londres. «Pour certains, c'est encore un temps chaud et agréable. Mais pour une grande partie de la population, ça devient dangereux», a-t-il déclaré aux journalistes. 2300 décès dus à la chaleur estimés L'étude tente pour la première fois d'estimer le nombre de décès attribuables à la canicule dans les 12 villes étudiées et la proportion attribuable au changement climatique. Sur la base de méthodes scientifiques évaluées par des pairs et de recherches établies sur la chaleur et la mortalité, l'étude estime que la vague de chaleur a probablement causé environ 2300 décès prématurés entre le 23 juin et le 2 juillet dans ces villes. Et environ 1500 décès, soit environ deux tiers, n'auraient pas eu lieu sans les degrés ajoutés par le dérèglement du climat par l'humanité. Les auteurs, issus d'institutions au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suisse, ont souligné que cette estimation n'était qu'un aperçu, avant tout décompte officiel. À lire aussi sur la canicule en Europe Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le HuffPost France
09-07-2025
- Science
- Le HuffPost France
Le changement climatique a aggravé la canicule de début juillet de plusieurs degrés en Europe
ENVIRONNEMENT - S'il était difficile d'en douter, ces chiffres viennent le confirmer. Le changement climatique a largement accentué la récente vague de chaleur dans l'ouest de l'Europe, augmentant jusqu'à 4 °C la température à certains endroits. De quoi exposer des milliers de personnes vulnérables à un stress thermique dangereux, selon une « étude rapide » publiée ce mercredi 9 juillet. Entre fin juin et début juillet, les températures ont largement dépassé les 40 °C dans de nombreux pays européens, lors d'une exceptionnelle et précoce vague de chaleur qui a déclenché de nombreuses alertes sanitaires. « Nous estimons que le réchauffement climatique a amplifié la vague de chaleur d'environ 2 à 4 °C dans la plupart des villes » étudiées, notamment Paris, Londres et Madrid, a déclaré Ben Clarke de l'Imperial College de Londres, qui a mené cette étude avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine. L'épisode a probablement entraîné un nombre bien plus élevé de décès liés à la chaleur que sans l'influence du réchauffement climatique, a conclu cette « étude rapide », menée par plus d'une dizaine de chercheurs de cinq institutions européennes, en attendant les bilans officiels dans plusieurs semaines. 2 300 décès prématurés Pour évaluer l'influence du changement climatique, les scientifiques ont simulé l'intensité de cet épisode dans un monde qui n'aurait pas connu la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, en partant des données météo historiques. Ils ont conclu que la vague de chaleur « aurait été de 2 à 4 °C moins intense » sans le changement climatique dans 11 des 12 villes étudiées. Ces degrés supplémentaires ont considérablement accru le risque sanitaire pour les 30 millions d'habitants des villes étudiées, dont Paris, Londres et Madrid. « Cela place certains groupes de personnes dans une situation plus dangereuse », a déclaré le chercheur Ben Clarke de l'Imperial College de Londres. « Pour certains, c'est encore un temps chaud et agréable. Mais pour une grande partie de la population, ça devient dangereux », a-t-il déclaré aux journalistes. L'étude a ainsi tenté pour la première fois d'estimer le nombre de décès attribuables à la canicule dans les 12 villes étudiées, ainsi que la proportion attribuable au changement climatique. Sur la base de méthodes scientifiques évaluées par des pairs et de recherches établies sur la chaleur et la mortalité, l'étude estime que la vague de chaleur a probablement causé environ 2 300 décès prématurés entre le 23 juin et le 2 juillet dans ces villes. Sur ce total, environ 1 500 décès, soit environ deux tiers, n'auraient pas eu lieu sans les degrés ajoutés par le dérèglement du climat par l'humanité. Même si les auteurs, issus d'institutions au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suisse, ont souligné que cette estimation n'était qu'un aperçu, avant tout décompte officiel. « La différence entre la vie et la mort » Les vagues de chaleur sont particulièrement dangereuses pour les personnes âgées, les malades, les jeunes enfants, les travailleurs en extérieur et toute personne exposée à des températures élevées pendant de longues périodes sans répit, en particulier lors de l'enchaînement de nuits chaudes. De larges territoires du sud de l'Europe ont connu des successions de « nuits tropicales », lorsque les températures ne baissent pas assez pour permettre au corps de récupérer. « Pour des milliers de personnes, une augmentation de seulement 2 ou 4 °C peut faire la différence entre la vie et la mort », a déclaré Garyfallos Konstantinoudis, de l'Imperial College de Londres. « C'est pourquoi les vagues de chaleur sont connues comme des tueuses silencieuses : la plupart des décès surviennent dans les maisons et les hôpitaux, à l'abri des regards, et sont rarement signalés », a-t-il déclaré. Les autorités estiment qu'il faudra plusieurs semaines pour établir un bilan définitif des victimes. La succession d'épisodes similaires a déjà provoqué des dizaines de milliers de morts prématurées en Europe au cours des étés précédents.