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Marseille : prison ferme pour le chauffeur VTC qui avait renversé des taxis

Marseille : prison ferme pour le chauffeur VTC qui avait renversé des taxis

Le Figaro08-07-2025
Le chauffeur VTC qui a blessé plusieurs taxis en marge d'une manifestation dans le centre-ville de Marseille a été condamné ce lundi à trois ans de prison dont 18 mois ferme avec mandat de dépôt.
Ce lundi, un chauffeur VTC a été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à trois ans de prison dont 18 mois avec mandat de dépôt pour avoir blessé plusieurs chauffeurs de taxi en les renversant en marge d'une manifestation à Marseille, a appris Le Figaro auprès de l'avocat des parties civiles, Me Marc-André Ceccaldi.
Annulation du permis de conduire
Le tribunal a également prononcé l'annulation du permis de conduire du prévenu. Pour rappel, les faits s'étaient produits dans le 6e arrondissement de la cité phocéenne en mai dernier. Sur le banc des parties civiles se trouvaient trois chauffeurs de taxi qui participaient à la manifestation ce jour-là. Le plus lourdement blessé des trois, un chauffeur de taxi de 33 ans, a été atteint aux cervicales, à l'épaule et aux jambes, pour une interruption totale de travail (ITT) de 21 jours.
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Le second, un homme de 41 ans également chauffeur de taxi, a été blessé notamment à l'épaule gauche, au genou gauche et souffre d'une fracture dentaire, pour une ITT de 10 jours. gée de 37 ans, la troisième victime, compagne du taxi âgé de 31 ans, entendait faire valoir devant le tribunal son préjudice psychologique. Poursuivi pour violences avec armes, le prévenu encourait jusqu'à cinq ans de prison.
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Édouard Philippe n'est pas convaincu. L'ancien Premier ministre d' Emmanuel Macron a émis vendredi des doutes sur la décision du président de la République de reconnaître l'État de Palestine . Le maire du Havre s'est dit « pour le moins incertain » qu'il s'agisse du « bon moment » pour le faire, craignant que la démarche ne relève essentiellement du « symbole ». « Est-ce le bon moment ? C'est pour le moins incertain. Les otages ne sont pas libérés, il n'y a pas de cessez-le-feu, et le Hamas bien qu'affaibli, sévit encore », a écrit l'allié du camp présidentiel dans un communiqué publié sur X par son parti Horizons . « Espérer qu'un acte de reconnaissance fasse évoluer les protagonistes du conflit vers plus de raison (…) relève du pari », ajoute le candidat à la prochaine élection présidentielle , tout en assumant qu'il « faudra » néanmoins à terme « reconnaître un État de Palestine ». Il a estimé que ce « pari » pourrait être gagnant si la France entraînait derrière elle « d'autres grands pays » dans la démarche, et si cette action s'accompagne aussi d'un « mouvement parallèle de reconnaissance d'Israël par les pays de la région qui ne l'ont pas encore fait ». « Si ce n'est pas le cas, la France aura utilisé une carte politique importante sans autre effet que celui d'un symbole », a-t-il encore commenté. Jeudi, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York.

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Des parlementaires britanniques mettent la pression. Un tiers des députés ont appelé vendredi le Premier ministre Keir Starmer à reconnaître l'État de Palestine, une démarche à laquelle s'est engagé jeudi le président français Emmanuel Macron . Deux cent vingt-et-un députés, issus de neuf partis politiques représentés à la Chambre des communes qui compte 650 membres, ont signé une lettre en ce sens adressée au chef du gouvernement travailliste et à son ministre des Affaires étrangères David Lammy. « Nous vous écrivons avant la conférence des Nations unies coprésidée par la France et l'Arabie saoudite les 28 et 29 juillet à New York, afin de faire part de notre soutien à la reconnaissance par le Royaume-Uni d'un État palestinien » à l'occasion de cette conférence, indique la missive. « Bien que nous soyons conscients que le Royaume-Uni n'a pas le pouvoir de créer une Palestine libre et indépendante, la reconnaissance du Royaume-Uni aurait un impact significatif en raison de nos liens historiques et de notre statut de membre (permanent) du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous vous exhortons donc à franchir ce pas », poursuit la lettre. L'initiative a été lancée par la députée travailliste Sarah Champion, présidente de la commission parlementaire chargée du Développement international, et a recueilli les signatures d'élus issus notamment du Labour, du parti conservateur, des libéraux-démocrates, des Verts, du parti indépendantiste écossais SNP, mais aussi d'indépendants. Emmanuel Macron a annoncé jeudi que la France allait reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York, une décision décriée par Israël et les États-Unis . Keir Starmer a réaffirmé vendredi que la reconnaissance d'un État palestinien « doit être une des étapes » vers une « paix durable » dans la région, dans un communiqué publié en parallèle d'une déclaration conjointe entre Paris, Londres et Berlin sur la situation à Gaza. « Je suis catégorique. Mais (cette reconnaissance) doit s'inscrire dans un plan plus global », a-t-il ajouté. La France coprésidera en septembre avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'État et de gouvernement visant à relancer la solution dite « à deux États », palestinien et israélien. Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Dans l'intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet à New York.

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C'est une mesure rare, rendue possible par la récente loi contre le narcotrafic adoptée en juin dernier. Le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, a annoncé ce vendredi avoir enclenché dix procédures d'expulsion visant des locataires de logements sociaux impliqués dans des affaires de délinquance. Dans un communiqué, le représentant de l'État précise que les personnes ciblées vivent à Marseille et dans des communes situées autour de l'étang de Berre. Elles sont accusées d'avoir « gravement troublé l'ordre public » dans leur quartier, notamment par des faits de trafic de drogue, de menaces ou de violences à l'encontre des forces de l'ordre, ou encore de rodéos urbains à répétition. « L'immense majorité a été condamnée, voire incarcérée », indique la préfecture. Les procédures sont engagées auprès de plusieurs bailleurs sociaux du département. Elles s'appuient sur la loi du 13 juin 2025, qui autorise désormais l'expulsion de locataires dont les comportements « dégradent les conditions de vie des autres habitants ». Cette initiative s'inscrit dans une volonté affichée du gouvernement de lutter plus sévèrement contre les trafics de drogue et leurs effets dans les quartiers populaires. « Il s'agit d'une mesure forte, en réponse à des actes qui empoisonnent la vie des habitants respectueux des règles », insiste Georges-François Leclerc. Les expulsions, si elles sont validées par les juges, pourraient intervenir dans les prochains mois. Elles sont toutefois susceptibles de recours, notamment devant les juridictions administratives.

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