
Aventure familiale: Dans la peau de Sherlock Holmes à la découverte de Lucens et Moudon
Après le sac d'exploration de Moudon, un sac d'enquête à Lucens est proposé aux familles.
DR
Retrouver un rubis rare permettant de fabriquer une montre à l'aide d'un carnet d'énigmes, d'une loupe, d'indices dans le village et d'une carte de Lucens. Après avoir lancé un sac d'exploration pour découvrir Moudon en famille, l'association Moudon Région Tourisme double la mise cet été en proposant aussi un petit sac d'enquête à Lucens. Pour ce faire, les explorateurs en herbe devront se muer en l'inspecteur Sherlock Holmes, dont un musée est abrité à Lucens .
Pour découvrir le patrimoine de façon originale tout en stimulant l'observation, la logique et l'imaginaire, les sacs sont en vente jusqu'au 7 septembre auprès de l'Office du tourisme de Moudon (15 fr.). Il est aussi possible d'en trouver à la piscine de Moudon, à l'administration communale ou à la boulangerie La Sarrasine à Lucens. Newsletter
«La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail.
Autres newsletters Sébastien Galliker est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2017. Au bureau de Payerne, il couvre l'actualité de la Broye vaudoise et fribourgeoise. Journaliste depuis 2000, il a travaillé à La Broye Hebdo, aux sports et en région. Plus d'infos @sebgalliker
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24 Heures
2 hours ago
- 24 Heures
Le temps s'est arrêté au refuge de Taveyanne
Le hameau historique des hauts de Gryon accueille les visiteurs dans un authentique décor du XIXe siècle. La cuisine de son auberge est elle aussi digne de Ballenberg. Publié aujourd'hui à 12h02 Sarah de Siebenthal et Jean-Rodolphe Henchoz régalent les randonneurs avec leurs tartes aux fruits de saison. CHANTAL DERVEY Que l'on y grimpe en voiture ou à la force des mollets, atteindre le refuge de Taveyanne est sans doute la partie la plus facile de l'excursion. C'est en repartir qui est compliqué, tant le petit hameau – perché à 1650 mètres d'altitude, au cœur d'un vaste pâturage au-dessus de Gryon – plonge ses visiteurs dans la douce nostalgie d'une Suisse gelée au XIXe siècle. Dans ce mini Ballenberg coupé des tracas du monde moderne, mais aussi de l'électricité, on s'en remet discrètement à quelques génératrices et aux panneaux solaires bien dissimulés pour s'assurer le minimum vital. Le hameau et sa réserve sont classés depuis 1970. Bien sûr, il y a les fameux toits de bardeau – comme dans la chanson l'abbé Bovet – et le panorama pour émouvoir les randonneurs qui viennent depuis l'arrivée de la télécabine des Chaux (2,5 km) ou à flanc de coteau depuis Bretaye (8 km). Mais il y a surtout la cuisine de Sarah de Siebenthal. La remuante patronne a pris les rênes de l'auberge familiale en 2001, à l'entrée de ce petit cocon montagnard d'une trentaine de chalets. Elle n'a jamais cessé de servir les charbonnades, fondues et desserts que ses parents ont mis à la carte il y a plus de quarante ans. «L'autre jour, une dame était en larmes de retrouver la même assiette de meringues que lors de son dernier passage dans les années 80. À une époque où tout bouge tellement vite, c'est important de préserver certains repères.» Depuis son adolescence, presque rien n'a changé: les plafonds à poutres basses, les lampes à gaz, la cheminée d'époque où l'on chauffe le charbon pour la charbonnade… Même l'énergie de sa maman résiste au temps. À 78 ans, Marianne voltige toujours de table en table pour servir les clients. Le chaudron au plafond à poutres basses, difficile de faire plus typique à l'intérieur du refuge. Presque tous les objets ont leur place au Musée de Ballenberg. CHANTAL DERVEY Dur casting des saisonniers Depuis quelques années, Sarah peut compter sur le précieux soutien de son compagnon Jean-Rodolphe Henchoz, lui aussi originaire du Pays-d'Enhaut. Le solide gaillard, qui doit se baisser à chaque fois qu'il franchit la porte du refuge pour ne pas se cogner la tête, n'a découvert que très récemment le milieu de la restauration. Quand il ne manie pas les lourds caquelons de fondue préparée par sa conjointe, il vit du dépannage de machines agricoles ou de la location de ses fermes à d'autres agriculteurs. «Je l'ai embauché il y a trois ans comme jardinier, car il y a sans arrêt des travaux d'entretiens à faire au refuge. Mais il a très vite dépassé sa fonction», sourit Sarah. Le plus éprouvant dans cette reconversion? L'interaction permanente avec la clientèle: «En tant qu'agriculteur, on travaille parfois de longues heures sans dire un mot! Inconcevable dans un restaurant. Après le service, je suis complètement éteint», rigole Jean-Rodolphe. En ce service de midi, il lui reste visiblement une bonne dose d'énergie sociale à revendre. Le couple nous parle du difficile casting de saisonniers. «On est ici comme sur un navire, il n'y a pas d'échappatoire. Il faut se supporter 7 j/7.» Une réalité trop pénible pour certains. «Il est déjà arrivé que des employés s'éclipsent en pleine nuit», soupire Sarah, forcée de raccourcir la saison cette année, faute de main-d'œuvre. «On avait l'habitude de pousser jusqu'en octobre, mais cette année nous nous arrêterons à la fin du mois d'août.» Le hameau de Taveyanne est perché à 1650 mètres d'altitude, au cœur d'un vaste pâturage au-dessus de Gryon. CHANTAL DERVEY Frites trop dangereuses Sans électricité en cuisine, Sarah carbure au gaz et au bois. À Taveyanne, il faut «faire avec». Depuis que le serpentin du fourneau a lâché il y a deux semaines, par exemple, c'est douche à l'eau froide! Pas de quoi ôter le sourire à Sarah, modèle de résilience. Qu'importent les défis logistiques . Ce qui compte, c'est «faire plaisir aux gens». Salades, fruits et légumes frais sont stockés dans la petite cave. Le seul frigo est utilisé pour conserver quelques kilos de viande. «On nous réclame souvent des frites, mais ce serait beaucoup trop dangereux d'utiliser une friteuse dans une si petite cuisine sans ventilation», explique la patronne. «Ici, si un chalet brûle, c'est tout le village qui part en fumée.» Comment regretter les frites quand la fondue est aussi onctueuse! La variante à la tomate (28 fr. par personne) est un délice. Pour le dessert, demandez une part de tarte aux abricots de Riddes (10 fr. 60), avec sa pâte fine et beurrée «made in Taveyanne». Sarah est la nouvelle gardienne de cette recette, petit trésor familial. Les jours de pâtisserie, les bonnes odeurs de fruit embaument le refuge dès 7 h du matin. La taille du four ne permet pas de production industrielle; la cuisinière ne peut enfourner que «trois tartes à la fois». Pour ne pas vous retrouver pomme avec le bour, n'hésitez pas à réserver votre part le plus tôt possible! Et d'ailleurs, pensez à prendre du cash. Là-haut, pas de paiement par carte. Sans le savoir, la patronne cochait déjà presque toutes les cases du label Fait Maison. «On m'a conseillé de rejoindre ce réseau pour gagner en visibilité. Je n'y avais jamais pensé tellement c'est évident pour moi de travailler avec des petits producteurs du coin.» En plaine, de nombreux chefs parlent désormais de carte «évolutive» ou de «slow food» pour vanter les vertus de la saisonnalité. Des termes bien coquets que vous n'entendrez pas sortir de la bouche de Sarah. «Que voulez-vous, je suis nulle en marketing! D'ailleurs, je n'ai plus le droit de toucher à la page Instagram du refuge. C'est ma fille qui s'en occupe.» À Taveyanne, chassez le pittoresque et il revient au galop. À l'image de ces vaches qui trottinent autour du hameau, heureuses d'offrir leur petite symphonie de cloches aux derniers traînards de la terrasse. «À force, on n'entend même plus cette bande-son, glisse Jean-Rodolphe en débarrassant une table. Mais quand elles partent, ça laisse un gros vide!» Refuge de Taveyanne, 1882 Gryon. Ouvert de 9 h à 17 h les lundis, mercredis, jeudis et dimanches. Ouvert jusqu'à 23 h les vendredis et samedis (sur réservation au 024 498 19 47). Fermé mardi. Parking dans le hameau. Did you say Taveyanne? Le refuge de Taveyanne était bien connu des backpackers américains dans les années 1990. Et pour cause: l'auberge figurait dans le guide du célèbre Rick Steves en 1986. L'écrivain californien, grand spécialiste des voyages, avait passé la nuit dans le petit dortoir de cinq places à l'étage, aujourd'hui inexploité. «Il était venu incognito», se rappelle Marianne de Siebenthal en feuilletant le vieux manuel jauni où son auberge est indiquée. «Cela nous a ramené pas mal de jeunes Américains qui faisaient le tour de l'Europe. Ils allaient se baigner à la cascade en contrebas, dans la rivière de la Gryonne.» Taveyanne est aussi célèbre pour sa traditionnelle Fête de la Mi-été . Elle se déroule ces 2 et 3 août , organisée par la Jeunesse de Gryon. Farandoles, chants et concerts résonneront à travers tout le pâturage. Cette ancienne célébration pastorale doit sa renommée au poète Juste Olivier , qui lui consacra une chanson célèbre en 1869. L'une des dernières occasions de danser le Picoulet en Suisse romande. Notre série sur les buvettes d'alpage Newsletter «Gastronomie & Terroirs» «24 heures» suit depuis toujours l'actualité gastronomique et culinaire. Recevez, chaque vendredi, une sélection d'articles sur la restauration, la cuisine, les produits du terroir et le vin. Autres newsletters Thibault Nieuwe Weme a rejoint la rubrique vaudoise en octobre 2022. Après un Bachelor en science politique, il a obtenu son Master à l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de l'Université de Neuchâtel. Il est également passé par la rédaction du Temps. Depuis juin 2025, il couvre l'actualité fribourgeoise. 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24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
À Lausanne, un violeur repenti obtient une seconde chance judiciaire
La Cour criminelle revient sur la sanction sévère prononcée contre un Nigérian, au profit d'une mesure de détention thérapeutique. Un cas rarissime. Flavienne Wahli Di Matteo Publié aujourd'hui à 09h12 Le Tribunal criminel de Lausanne avait prononcé l'internement. C'est à lui qu'il appartenait, mercredi, de lever cette sanction. Florian Cella/Tamedia En bref: La justice vaudoise a vécu cette semaine un moment hors norme: une Cour criminelle lausannoise a levé, mercredi, une mesure d'internement prononcée en 2018. Il s'agit de l'un des dispositifs les plus sévères du Code pénal: le maintien en milieu fermé à l'issue de la peine. Lors de son jugement, un Nigérian de 29 ans, reconnu coupable de viol et tentative de viol, avait été considéré comme trop dangereux pour la société pour sortir un jour de prison. Les juges avaient alors prononcé cette sanction rarissime, car ces dix dernières années, le nombre d'internements prononcés oscille entre un et sept par an en Suisse . Zéro en 2024. Encore plus inédit: au terme de huit années d'incarcération, la justice a décidé de revenir sur cette sanction. En effet, le condamné a fait montre d'une évolution inattendue. Au point que les intervenants en prison et les autorités amenées à se pencher sur son dossier ont estimé qu'il correspondait désormais davantage aux critères d'une mesure plus souple, visant la thérapie. «Ce n'est plus le même homme que j'ai devant moi», a validé en audience la procureure Carole Deletra, qui avait instruit le dossier il y a dix ans. S'adressant à ses juges, le trentenaire est revenu sur son cheminement d'une voix timide: «Au début, je refusais l'idée d'une thérapie. Je n'avais pas conscience d'avoir mal agi. Mais quand je suis arrivé à Bochuz, en 2019, j'ai demandé l'aide d'un médecin. J'ai continué le suivi et j'ai pris conscience de ce que j'avais fait à des femmes innocentes.» Prise de conscience essentielle «Qu'y a-t-il de nouveau qui permettrait de lever l'internement?» a voulu savoir le président Stéphane Coletta. Dans son anglais sommaire traduit par une interprète, l'homme résume: «Maintenant, je sais que je peux avoir le contrôle de moi-même et que je peux changer. Je veux travailler pour cela. Je voudrais aussi présenter mes excuses à mes victimes. Je pense à leur souffrance et je voulais profiter de ce moment pour le dire.» La prise de conscience, le repentir, le désir de changer, la lucidité sur la lenteur du processus: autant de critères que soupèse la justice pour se montrer clémente. Si sa vocation première reste de sanctionner, son souci permanent est aussi de ramener le plus de condamnés possible dans les rails de la vie en société. Défenseur, Me Alain Brogli plaide: «Mon client a entrepris, volontairement, un long travail sur lui-même, pendant de nombreuses années. Lever l'internement, ce n'est pas lui donner une chance. C'est quittancer ses efforts et lui offrir le bon cadre pour les poursuivre.» En général, ce n'est pas le condamné lui-même qui sollicite un changement de mesure, même s'il est en droit de le faire. Ce sont principalement les autorités qui l'ont sous sa garde qui vont relever son évolution, lors du réexamen périodique de la situation du condamné (après deux ans, puis tous les ans) et s'interroger sur la pertinence du maintien de l'internement. Les voyants à l'orange Dans ce cas précis, alors que le Nigérian était arrivé en fin de peine, le collège des juges d'application des peines (JAP) a reçu de l'Office d'exécution des peines (OEP) un dossier où tous les voyants étaient passés du rouge vif à l'orange. Une nouvelle expertise psychiatrique rendue en octobre 2024 a confirmé l'évolution positive du condamné: sa dangerosité s'est atténuée, il est désormais preneur de soins et le risque de récidive est moins élevé, même s'il reste présent. Fortes de ces informations, quatre autorités, dont le Ministère public, ont donc rendu des préavis favorables à la levée de l'internement au profit d'un maintien en détention, avec une priorité placée sur la thérapie ( article 59 du Code pénal ). Cette proposition a été transmise au Tribunal d'arrondissement de Lausanne, puisque seule l'autorité qui a jugé la personne peut modifier sa décision. Ce qu'ont fait les cinq juges mercredi, après avoir sondé le condamné: «La seule question qui se posait était celle de sa sincérité, a relevé le président. Le Tribunal a eu le sentiment que c'était le cas.» Le condamné, qui a purgé ses huit ans de prison, restera en détention, mais sous mesure thérapeutique. Une façon d'aider cet homme à soigner ses troubles avant de pouvoir recouvrer la liberté. FLORIAN CELLA/VQH Mais ce n'est pas encore un feu vert pour ce père de famille. Il va rester en détention pour soigner les troubles mentaux dont il souffre (lire ci-dessous) . Ce n'est qu'une fois que psychiatres et criminologues estimeront qu'il ne représente plus de danger qu'il pourra sortir. Il devra alors rentrer dans son pays, puisqu'une expulsion est prévue dans son jugement. L'intéressé ne demande rien d'autre: «Ma femme et mes enfants sont en Afrique. À chaque fois que je les ai au téléphone, mes enfants me demandent quand je reviens. Je ne les ai pas vus depuis dix ans. Ma place est auprès d'eux.» Les levées d'internement se comptent sur les doigts d'une main Encore plus inédites que les internements, les levées d'internement se comptent chaque année sur les doigts d'une main. Selon l'Office fédéral de la statistique, quatre levées d'internement ont été prononcées en Suisse en 2023 (cette donnée n'est pas disponible pour 2024). En 2023, le pays comptait 133 condamnés en internement. Un chiffre qui varie peu. Dans le canton de Vaud, entre 2021 et 2024, seules cinq levées d'internement au profit d'une mesure de traitement institutionnel ont été prononcées, nous indique le Service pénitentiaire (SPEN). La décision lausannoise de cette semaine est, à ce jour, la seule pour 2025. Qu'est-ce que cela change pour une personne passant d'un internement à une mesure thérapeutique institutionnelle, sachant que dans le canton de Vaud les détenus sous les deux mesures sont mélangés avec ceux qui exécutent une peine privative de liberté? Alors que dans le cas de l'internement, le critère sécuritaire est prioritaire et dicte le lieu et les modalités de placement de la personne condamnée, «l'article 59 a une visée thérapeutique ou de soins, cadre Robin Baudraz, porte-parole du SPEN. Il implique la reconnaissance par l'autorité judiciaire que la personne a besoin d'un traitement et que le suivi thérapeutique va permettre de diminuer, sur la durée, le risque de récidive. Cette nouvelle perspective peut conduire, si les conditions sont remplies, à envisager potentiellement plus rapidement des élargissements de régime comme la libération conditionnelle, des conduites, le placement dans des établissements psychosociaux médicalisés, etc.» FWA De rares audiences avec levée d'internement Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Flavienne Wahli Di Matteo est chroniqueuse judiciaire au sein de la rubrique Vaud et régions de 24 heures, qu'elle a intégrée en 2012. Avant cela, elle a travaillé dans les rubriques locales de plusieurs médias en presse écrite, radio et télévision. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
20 hours ago
- 24 Heures
Un bus VMCV percute 11 véhicules en plein centre-ville de La Tour-de-Peilz
Un chauffeur de transports publics de 63 ans a dévié de sa trajectoire ce vendredi. L'hypothèse d'un malaise est privilégiée par les enquêteurs. Publié aujourd'hui à 17h50 Mis à jour il y a 5 minutes Le bus a notamment traîné un scooter en stationnement sur près de 200 mètres. L'accident a perturbé la circulation pendant plus d'une heure vendredi. ASR Un accident de bus a provoqué d'importants dégâts matériels ce vendredi à La Tour-de-Peilz. «Un chauffeur de transports publics a dévié de sa trajectoire en plein centre-ville, heurtant onze véhicules stationnés», explique Arnold Poot, commissaire et répondant presse à la police cantonale vaudoise . L'accident s'est produit peu avant 13 h 30. Le bus VMCV (Vevey-Montreux-Chillon-Villeneuve) a quitté sa voie de circulation pour une raison encore indéterminée. Parmi les véhicules endommagés figurent des automobiles, un scooter et un vélomoteur électrique. Une moto a été projetée près d'une passante. Et un scooter en stationnement a été traîné sur 200 mètres. Aucun blessé n'est toutefois à déplorer. Le conducteur du bus, un Suisse de 63 ans, a été transporté à l'Hôpital Riviera-Chablais pour des contrôles, bien qu'il n'ait pas été blessé dans l'accident. Selon les premières informations, la piste d'un malaise au volant semble privilégiée, mais les circonstances exactes de l'incident devront encore être éclaircies. L'intervention a nécessité la mobilisation d'une ambulance, d'une patrouille et d'assistants de sécurité publique de l'Association Sécurité Riviera (ASR), d'une patrouille de la gendarmerie ainsi que du personnel de la Voirie de La Tour-de-Peilz. La circulation, perturbée pendant plus d'une heure, a pu être rétablie sur cet axe routier du centre-ville dès 15 h. L'enquête se poursuit pour déterminer avec précision les causes de cet accident qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves en plein centre urbain un jour férié. Un autre accident de bus Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.