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Sommet en Alaska : Vladimir Poutine espère convaincre Donald Trump de «lâcher» l'Ukraine

Sommet en Alaska : Vladimir Poutine espère convaincre Donald Trump de «lâcher» l'Ukraine

Le Figaro2 days ago
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DÉCRYPTAGE - Le président russe pourrait proposer à son homologue une feuille de route vers un cessez-le-feu avec des conditions inacceptables par Kiev comme par les Européens.
Que pense Vladimir Poutine ? Sempiternel exercice que d'essayer de se mettre « dans la tête » du leader russe, mais mission peu ou prou impossible, l'homme formé au KGB étant habitué à tromper les attentes et aux coups de dernière minute. Tout particulièrement en amont de sa rencontre avec son homologue américain, le volatile Donald Trump, ce vendredi en Alaska.
Le fait même que les Américains soient encore prêts à le recevoir, à discuter et négocier avec lui, constitue déjà un succès d'estime pour Poutine. La tenue du sommet, décidée après sa dernière rencontre avec Steve Witkoff, est un petit succès tactique, ajoute une autre spécialiste. Il s'agit, après tout, de la première visite d'un président russe sur le sol américain depuis Dmitri Medvedev en 2010.
À lire aussi Sommet de l'Alaska : le sort de l'Ukraine entre les mains de Donald Trump et Vladimir Poutine
Le chef du Kremlin s'est également vu offrir le symbole d'une rencontre en Alaska, ce qui lui permet de se rendre aux États-Unis en survolant uniquement la Russie. Bien pratique pour Poutine, qui est visé depuis mars 2023 par…
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Après le sommet Trump-Poutine, Zelensky annonce une rencontre lundi avec le président américain

INTERNATIONAL - Donald Trump n'en a pas fini avec les réunions sur la situation en Ukraine. Après avoir échangé avec Vladimir Poutine à Anchorage dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 août, le président américain va rencontrer lundi à Washington son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé ce dernier dans un message sur X. Dans cette première réaction au sommet américano-russe, publiée ce samedi matin, le président ukrainien a également affirmé que Donald Trump l'a informé des « principaux points » de sa conversation avec Vladimir Poutine en Alaska. « Nous avons eu une discussion longue et très constructive avec le président des États-Unis, a-t-il écrit, nous avons commencé par un tête à tête avant d'inviter les dirigeants européens à nous rejoindre. » À l'issue de cet échange qui a duré « plus d'une heure et demie », Volodymyr Zelensky a indiqué qu'il rencontrera Donald Trump lundi à Washington « pour discuter de l'ensemble des détails pour mettre fin aux tueries et à la guerre ». « Je suis reconnaissant de l'invitation », a-t-il poursuivi avant de réaffirmer qu' « il est important que les Européens soient impliqués à chaque étape afin d'apporter des garanties de sécurité fiables, aux côtés des États-Unis ». Zelensky est toujours prêt à rencontrer Poutine Dans son long message, Volodymyr Zelensky a par ailleurs réitéré son souhait d'une rencontre trilatérale avec Donald Trump et Vladimir Poutine, comme l'avait proposé le locataire de la Maison Blanche. « L'Ukraine insiste sur le fait que les questions clés peuvent être discutées au niveau des chefs d'État et qu'un format trilatéral est approprié pour y parvenir », a-t-il écrit. « Il est important que la force de l'Amérique ait un impact sur le développement de la situation », a souligné Volodymyr Zelensky, ajoutant avoir parlé avec Donald Trump de « signaux positifs venant de la partie américaine » pour apporter à Kiev des garanties de sécurité.

Guerre à Gaza : Netanyahou est «un problème en soi», estime la première ministre danoise
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Guerre à Gaza : Netanyahou est «un problème en soi», estime la première ministre danoise

Dans une interview à un quotidien danois, Mette Frederiksen a indiqué vouloir se servir de la présidence tournante de l'Union européenne pour accroître la pression sur l'État hébreu, responsable de la situation humanitaire «catastrophique» à Gaza. La première ministre danoise Mette Frederiksen a estimé samedi que son homologue israélien Benyamin Netanyahou constituait un «problème en soi» et affirmé vouloir utiliser son rôle à la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne (que le Danemark occupe jusqu'en janvier 2026) pour accroître la pression sur Israël. «Netanyahou est désormais un problème en soi», a-t-elle déclaré dans une interview avec le quotidien Jyllands-Posten, estimant que son gouvernement allait «trop loin». Après avoir qualifié la situation humanitaire d'«absolument épouvantable et catastrophique» à Gaza, et condamné le nouveau projet de colonisation en Cisjordanie, la dirigeante sociale-démocrate a annoncé vouloir accentuer la pression Israël. «Mais nous n'avons pas encore obtenu le soutien des membres de l'UE», a-t-elle dit. Publicité «Nous construisons les sanctions» Selon la cheffe du gouvernement danois, il s'agit d'exercer une «pression politique, des sanctions, que ce soit envers les colons, les ministres ou même Israël dans son ensemble», évoquant des sanctions commerciales ou en matière de recherche. «Nous n'excluons rien à l'avance. Tout comme avec la Russie, nous construisons les sanctions de manière à cibler là où nous pensons qu'elles auront le plus grand effet», a ajouté Mette Frederiksen, dont le pays n'envisage pas de reconnaître l'État palestinien. L'attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné, côté israélien, la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Les représailles israéliennes à Gaza ont de leur côté déjà fait 61430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

«Écœurant», «tapis rouge», «déférence» : aux États-Unis et en Ukraine, la presse accorde la victoire à Vladimir Poutine après son sommet avec Donald Trump
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REVUE DE PRESSE - Le président russe est sorti de son isolement international tandis que le locataire de la Maison-Blanche n'a pu esquisser l'ombre d'un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine : 1 - Donald Trump : 0. Unanimement, et chacune à leur manière, la presse américaine et ukrainienne constatent, mêlant la déception et la colère au cynisme, l'échec du président américain à conclure l'ombre d'une ébauche d'accord avec son homologue russe sur la guerre en Ukraine. En Russie, la presse, en particulier les journaux proches du pouvoir, se félicitent de la rencontrent entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Mais ne s'aventurent pas dans des analyses quant au futur des potentielles négociations et du conflit en Ukraine. «Le maître de l'art du deal» - comme Donald Trump s'autoproclame - a, à l'issue du sommet en Alaska vendredi 15 août, assuré qu'il restait «très peu» de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée il y a plus de trois ans par l'invasion russe de son voisin, renvoyant la responsabilité au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Publicité «Écœurant. Honteux. Et finalement, inutile», juge dans son éditorial ce samedi 16 août The Kyiv Independent . «Ce sont les mots qui nous sont venus à l'esprit lorsque nous avons regardé le sommet se dérouler. Sur nos écrans, un dictateur et criminel de guerre baigné de sang a reçu un accueil royal au pays de la liberté, alors que ses drones d'attaque se dirigeaient vers nos villes», écrit la rédaction du journal fondé en 2021. «Tapis rouge» Et le journal en ligne de souligner la différence criante de l'accueil réservé au président russe par rapport à l'humiliation réservée à Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche quelques mois auparavant. «Le président américain a accueilli Vladimir Poutine avec un tapis rouge, des poignées de main chaleureuses, un survol de bombardiers américains et un trajet en limousine (...)», s'indigne-t-il. «Le président ukrainien a été publiquement humilié. Celui de la Russie a été choyé. Ces deux épisodes sont honteux.» «Il y a une leçon que Trump n'a toujours pas apprise, poursuit l'éditorial. Le dirigeant russe ne conclut pas vraiment d'accords, il prend. Il prend ce qu'on lui propose, puis en prend encore, et il continue à prendre jusqu'à ce qu'il soit arrêté par la force. C'est là l'art russe du deal. Trump ne comprend pas que Poutine n'est pas transactionnel à propos de l'Ukraine ; il est messianique. Il veut l'Ukraine pour la Russie, point final.» Conclusion : «Poutine revient du sommet de l'Alaska avec une victoire – mais pas une victoire écrasante comme il aurait pu l'espérer.» Parmi elles, celle de s'être dépareillé de ses oripeaux de paria international alors même qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). «Geste de déférence inhabituel» et «démonstration militaire» Aux États-Unis, même antienne au New York Times : «Trump a déroulé le tapis rouge à Poutine. Il n'a toujours pas obtenu d'accord de paix.» Dans son compte rendu, le quotidien insiste notamment sur la «démonstration militaire» de Donald Trump à Vladimir Poutine. «Alors qu'ils se dirigeaient vers une estrade, les deux hommes s'arrêtèrent pour observer un bombardier furtif B-2 qui volait au-dessus d'eux (...) Ils croisèrent plusieurs chasseurs F-22 stationnés à Elmendorf, le type d'appareil utilisé par les pilotes pour contrer les menaces d'agression russe.» Et de relever le «geste de déférence inhabituel» du président américain qui a laissé son homologue parler en premier à l'issue de leur rencontre. Dans son billet, Serge Schmemann, ancien chef du bureau moscovite du New York Times résume : «Rares sont les sommets Est-Ouest de l'histoire moderne qui ont été précédés d'autant de spéculations et d'incertitudes. Rares sont ceux, voire aucun, qui se sont conclus avec encore moins de clarté. Ce qui était clair, en revanche, c'est que Vladimir Poutine était pleinement satisfait.» De son côté, l'envoyé spécial du quotidien note : «Pour les Ukrainiens et leurs voisins européens, la rupture des négociations entre le président Trump et le président Vladimir Poutine contenait un élément de soulagement. Leur plus grande crainte était que Donald Trump cède aux exigences territoriales du président russe». Publicité «L'essentiel de cette rencontre semble être que Monsieur Poutine refuse de mettre fin à sa guerre en Ukraine, et qu'il refuse même un cessez-le-feu temporaire. Les massacres que Monsieur Trump abhorre à juste titre vont apparemment se poursuivre», résume de son côté le Wall Street Journal dans son éditorial.

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