
4 propositions chocs pour retourner Trump comme une crêpe sur les droits de douane!
Le Conseil fédéral n'a pas réussi avec sa méthode classique d'empêcher des droits de douane de 39%. Voici quatre suggestions teintées d'humour pour changer la donne. Chronique Publié aujourd'hui à 08h57
La dernière proposition du Conseil fédéral à Donald Trump ne l'a pas convaincu. Nous volons donc au secours du gouvernement avec quatre propositions-chocs à choix.
AFP
Comment faire pour séduire Donald Trump et qu'il arrête d'assommer la Suisse avec des droits de douane de 39%? Le Conseil fédéral a révisé ses plans et, selon ce qui commence à fuiter , il met sur la table de nouvelles concessions: achat de pétrole et de gaz américain, commandes d'avions Boeing par Swiss, délocalisation partielle de la pharma vers les États-Unis, etc.
On ne veut pas jouer les oiseaux de mauvais augure, mais cela ne va pas suffire. Pour convaincre le fantasque Donald Trump, il faut lui mettre sous le nez une «big beautiful proposition» qu'il ne pourra pas refuser. Vu que le Conseil fédéral est fatigué après ces allers-retours à Washington et peine à réfléchir «out of the box», nous volons à son secours avec quatre propositions-chocs susceptibles de retourner Trump comme une crêpe.
Certaines propositions ont déjà été lancées dans les médias alémaniques, d'autres émanent de notre cru. L'essentiel, comme dirait le gouvernement, c'est d'unir nos forces face à l'adversité et trouver, comme dirait Guy Parmelin, «l'endroit où la chatte a mal au pied». C'est parti. Acheter pas moins de 100 jets F-35
Le Conseil fédéral ne peut pas offrir un nouvel Air Force 1 à Trump. Il s'est malheureusement fait griller par le Qatar, qui, lui, a déjà proposé un Boeing de 400 millions de dollars en guise de cadeau de bienvenue. Très fort. Alors que faire au rayon aérien? Eh bien, au lieu de pleurnicher sur un surcoût de 1 milliard de francs pour la trentaine de F-35 américain que Viola Amherd a commandé, la Suisse devrait frapper un grand coup. Au vu de l'augmentation de l'insécurité en Europe, commandons une centaine de F-35 de combat! Et comme on n'a pas assez de pilotes formés pour diriger cette armada, louons aussi des pilotes américains. Maverick Tom Cruise y compris. Offrir une Magic golden card à Trump et sa famille
Donald Trump adore mélanger les affaires publiques avec ses affaires privées. Il communique en tant que président via son réseau personnel Social Truth et possède, tout comme sa femme, Mélanie, sa propre cryptomonnaie . Eh bien, offrons à Donald Trump une Magic golden card suisse à lui et sa famille. Avec quels avantages? Autorisation de séjour à vie à Gstaad ou à Davos avec carte de membre d'honneur d'un club de golf, impôt forfaitaire annuel de 1 franc symbolique, abonnements gratuits aux remontées mécaniques et, cerise sur le gâteau, une immunité judiciaire complète après sa présidence en 2028.
Pour les puristes qui se boucheraient le nez, cette immunité judiciaire n'a rien d'extraordinaire. Vladimir Poutine avait signé un décret présidentiel en ce sens pour la famille de l'ancien président de Russie Boris Eltsine lors de sa prise de pouvoir en 2000. On est donc en terrain connu. Déménager la FIFA et l'OMC à Miami
La Suisse pourrait profiter de la proximité de Donald Trump et Gianni Infantino pour transférer le siège de la FIFA de Zurich à Miami.
Getty Images via AFP
Comment faire ami-ami avec Trump? En misant tout sur Miami, la capitale inofficielle des USA où s'étend l'empire trumpien de Mar-a-Lago. Premier geste fort: la Suisse propose de déménager le siège de la Fédération internationale de football (FIFA) de Zurich en Floride. Cela ne devrait pas poser de problème, puisque le président de la FIFA, le Valaisan Gianni Infantino, est un grand pote de Donald Trump . Côté suisse, on se consolera de cette perte en se rappelant que la fédération du foot ne payait pas des masses d'impôts.
Mais ce transfert ne suffira pas. Il faut dans un second temps que Genève offre aussi le siège de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Miami. Comme Trump est le nouveau maître des relations commerciales mondiales avec sa valse permanente des droits de douane, il y a une logique implacable à lui confier directement l'institution. Devenir le 51e État américain
Si les trois propositions précédentes ne marchent pas, reste encore l'option nucléaire. Le «game-changer» par excellence. Une proposition qui vaudra à la Suisse de payer 0% de droits de douane aux USA pour l'éternité. Quelle est cette solution miracle? Proposer de devenir le 51e État des USA. Trump en serait enchanté, lui qui lorgne pour l'instant sur des pays réfractaires comme le Canada et le Groenland.
On se réjouit déjà de voir la future gouverneure Karin Keller-Sutter débarquer à Washington et être reçue en grande pompe par Donald Trump. «Je connais bien Karin. Elle fait un travail fantastique!»
Trump, la Suisse et les droits de douane Arthur Grosjean est correspondant politique au Palais fédéral depuis août 2011. Il exerce la profession de journaliste depuis plus de 35 ans. Il a occupé diverses fonctions comme chef de rubrique (Suisse, Genève) et rédacteur en chef adjoint de la Tribune de Genève. Il a commencé sa carrière comme responsable des communes genevoises avant de s'occuper successivement de la politique de la Ville de Genève et celle du canton de Genève. Il écrit pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Plus d'infos @arthurflash
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
11 minutes ago
- 24 Heures
Le secteur de l'or attend une décision formelle de Trump
Le président américain a annoncé lundi qu'il ne comptait imposer aucune taxe sur l'or. L'Association suisse des producteurs et négociants en métaux précieux reste prudente. Publié aujourd'hui à 16h50 L'Association suisse des métaux précieux dit attendre la confirmation des autorités américaines compétentes afin de s'assurer que la mesure annoncée sera officiellement mise en oeuvre. IMAGO/Alexander Limbach L'Association suisse des producteurs et négociants en métaux précieux (ASFCMP) informe mardi avoir «pris note» de la déclaration publique de Donald Trump la veille, selon laquelle l'or ne sera pas soumis aux droits de douane américains . Elle attend toutefois une décision «formelle et contraignante» du président américain. «La déclaration du président Trump est un signal encourageant pour la stabilité commerciale», a déclaré Christoph Wild, président de l'ASFCMP, cité dans un communiqué. «Cependant, seule une décision formelle et contraignante apportera la certitude dont le secteur de l'or et ses partenaires ont besoin», a-t-il ajouté. L'association relève que «des règles commerciales stables et prévisibles sont essentielles pour l'industrie de l'or et pour la confiance des marchés internationaux». Un record pour le cours de l'or Elle dit attendre la confirmation des autorités américaines compétentes afin de s'assurer que la mesure annoncée sera officiellement mise en oeuvre et que les relations commerciales entre la Suisse et les États-Unis dans le domaine de l'or pourront reprendre «en toute sécurité pour toutes les parties». Lundi, Donald Trump a communiqué sur sa plateforme Truth Social que «l'or ne sera pas soumis aux droits de douane!». En fin de semaine dernière, le cours de l'or avait franchi un nouveau record à New York , les investisseurs s'inquiétant de voir certains lingots finalement touchés par les droits de douane imposés par le président américain. Selon une mise à jour des douanes américaines, détaillée dans un document daté du 31 juillet mais rendu public vendredi, les lingots d'or d'un kilogramme et ceux de 100 onces étaient classés comme soumis à des droits de douane, alors que les investisseurs les pensaient exemptés. Plus tard, la Maison Blanche avait cependant indiqué qu'elle prévoyait de «publier un décret dans un futur proche pour clarifier les informations erronées concernant la taxation des lingots d'or et d'autres produits spécialisés». Sur les droits de douane Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
41 minutes ago
- 24 Heures
Ce couple d'influenceurs encaissait des remboursements multiples pour des voyages annulés
Une influenceuse et son ex-mari ont été condamnés à 18 mois avec sursis pour avoir escroqué huit assureurs, selon un système bien rodé. Publié aujourd'hui à 16h09 L'influenceuse compte près de 30'000 abonnés sur Instagram où elle partage ses voyages luxueux à travers le monde (image d'illustration). Getty Images Une influenceuse de Frauenfeld et son ex-mari ont été condamnés à 18 mois de prison avec sursis pour avoir escroqué huit compagnies d'assurances voyage, selon un jugement rendu par le Tribunal de district de Frauenfeld. Le couple a empoché environ 60'000 francs suisses en déclarant plusieurs fois l'annulation des mêmes séjours à différents assureurs entre février et août 2021, rapporte « Blick» . La femme qui compte près de 30'000 abonnés sur Instagram où elle partage ses voyages luxueux à travers le monde, et son ex-mari, restaurateur, avaient mis en place un système bien rodé. Ils souscrivaient des contrats auprès de plusieurs assureurs, puis déclaraient à chacun l'annulation d'un même séjour, en fournissant certificats médicaux et documents de réservation pour obtenir des remboursements multiples. AXA, CSS ou encore Helvetia parmi les assurances lésées Parmi les victimes figurent AXA, CSS, Helvetia, Bâloise, Mobilière, Allianz et deux autres assureurs. L'arnaque a débuté en février 2021 avec un séjour prévu à Andermatt (Uri) d'une valeur de près de 5000 francs, annulé pour cause de maladie et déclaré à deux compagnies différentes, dont Allianz, qui a versé plus de 4000 francs. Le couple a ensuite réitéré son stratagème en mars avec un voyage de dix jours à Livigno (Italie), déclaré simultanément à Helvetia, Allianz et la Bâloise, leur rapportant plus de 18'000 francs au total. En avril, un séjour à Locarno (Tessin) leur a rapporté plus de 35'000 francs après avoir été déclaré à cinq assureurs différents. Helvetia flaire l'escroquerie en premier Les soupçons ont commencé à s'éveiller lorsque Helvetia a refusé un paiement, évoquant un risque de fraude. Leur dernière tentative en août 2021, concernant un voyage en Italie, a été qualifiée par le Parquet de «pas particulièrement sophistiquée», le couple ayant réclamé à la Mobilière la totalité des frais hôteliers plutôt que les seuls frais d'annulation auxquels ils auraient pu prétendre. L'argent aurait servi à rembourser les dettes de jeu du restaurateur, mais aussi à couvrir les dépenses du couple et à acheter de nouveaux meubles. Les deux accusés ont admis les faits. Double condamnation Le Tribunal a reconnu l'influenceuse coupable d'escroquerie commerciale et de tentative d'escroquerie. Sa peine de 18 mois de prison avec sursis est assortie d'une période probatoire de 2 ans. Elle doit aussi rembourser les montants perçus auprès des compagnies d'assurances flouées. Quant à l'ex-mari de l'influenceuse, reconnu coupable des mêmes faits ainsi que d'injures et de menaces envers un employé de son restaurant, il écope également de 18 mois de prison avec sursis, mais avec une période probatoire plus longue de 5 ans et une amende ferme de 9'000 francs, en raison notamment de condamnations antérieures. De l'arnaque aux assurances Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
9 hours ago
- 24 Heures
Abolir la valeur locative va-t-il impacter vos impôts?
Le peuple devra décider s'il veut supprimer ce mécanisme fiscal pour le remplacer par une nouvelle taxe sur les résidences secondaires. Explications. Publié aujourd'hui à 07h30 La mesure aura un effet direct sur les propriétaires et indirect sur les locataires. VQH En bref: Ne vous fiez pas à son nom barbare. Derrière «l'arrêté fédéral relatif à l'impôt immobilier cantonal sur les résidences secondaires» – sur lequel nous voterons le 28 septembre – se cache une vaste réforme qui va vous toucher directement si vous êtes propriétaire. Et indirectement si vous êtes locataire. Serez-vous parmi les gagnants ou les perdants ? Décryptage en six questions. Quel est l'objectif de cette réforme? À la base, le projet ne prévoyait que de supprimer la valeur locative pour les résidences principales, ce qui aurait comme effet des pertes fiscales d'environ 1,6 milliard par an: deux tiers pour les cantons, un tiers pour la Confédération. Pour pallier ce manque à gagner, une autre réforme a été ajoutée au paquet soumis au peuple le 28 septembre. Il s'agit de donner la possibilité aux cantons qui le souhaitent de créer un nouvel impôt sur les résidences secondaires. C'est ainsi que ce nouvel impôt sur les appartements et maisons de vacances est devenu en même temps un référendum sur l'abolition de la valeur locative. Les deux projets étant liés, si l'arrêté fédéral est rejeté, c'est toute la réforme qui part à la poubelle. Pourquoi veut-on supprimer la valeur locative? La valeur locative est un terme bien connu des propriétaires qui remplissent leur déclaration d'impôt. Il représente la valeur théorique de loyer annuel qu'un bien immobilier pourrait générer s'il était loué. L'idée est la suivante: comme les propriétaires ne paient pas de loyer, ils ont des avantages économiques par rapport aux locataires. C'est cette inégalité que doit compenser la valeur locative. Les cantons fixent alors un loyer annuel présumé pour les propriétaires. Ce montant est alors ajouté à leurs revenus imposables. Difficile de dire dans quel sens le vent va tourner lors des votations du 28 septembre prochain. Adrian Moser Reste que ce principe est régulièrement critiqué. Pour une frange politique, la valeur locative est injuste, car elle oblige les propriétaires à payer un impôt sur un revenu qu'ils ne perçoivent pas concrètement. Pour contrebalancer cette réalité, le système actuel permet aux propriétaires de déduire les frais d'entretien de leur logement, mais aussi les intérêts de la dette qu'ils ont dû contracter pour l'acheter, ce qu'on appelle les intérêts débiteurs. Si la réforme est acceptée, ces deux déductions seraient supprimées. Chez qui ce projet suscite-t-il de l'enthousiasme? Le soutien à ce paquet vient plutôt des partis de droite et du lobby des propriétaires. Ils estiment que la valeur locative va à l'encontre de la stabilité financière. Comme les propriétaires peuvent jouer sur la déduction des intérêts débiteurs pour limiter les effets de la valeur locative, les ménages seraient incités à ne pas rembourser leur hypothèque. Cela est perçu comme injuste pour ceux qui n'ont plus de dette, ou l'ont fortement réduite. Autre argument: la situation des retraités . La propriété du logement est également conçue comme une prévoyance vieillesse. Le projet d'abolition de la valeur locative renforcerait ces efforts: les personnes qui ont économisé toute leur vie pour pouvoir vivre sans dettes et en toute sécurité pendant leur vieillesse ne seraient plus pénalisées. Les partisans ajoutent encore que le changement de système tient compte de la réalité des primo-accédants. Comme la dette hypothécaire est la plus élevée immédiatement après l'achat d'un bien, la réforme prévoit que les intérêts seront toujours déductibles pendant dix ans, mais de manière progressive. Enfin, le nouvel impôt sur les résidences secondaires, qui pourrait être mis sur pied par les cantons, permettrait de renforcer la justice fiscale. Il évite en effet que les propriétaires de résidences secondaires soient avantagés par rapport à ceux de résidences principales. Chez qui ce projet suscite-t-il des craintes? L'abolition de la valeur locative est un vieux serpent de mer . Jusqu'ici, toutes les tentatives ont échoué. Aujourd'hui encore, le maintien du système actuel est défendu par les partis de gauche et le lobby des locataires. Et ils ont un allié de poids: les cantons. Ces derniers craignent que les pertes fiscales occasionnées par la réforme ne soient pas compensées par le nouvel impôt sur les résidences secondaires, ce qui créerait un déséquilibre fiscal. Déséquilibre qui s'ajouterait au plan d'économies de la Confédération. Le secteur de la construction craint le contrecoup de la réforme. VQH Comme l'abolition de la valeur locative entraînerait la suppression des déductions des frais d'entretien, certains milieux économiques sont aussi opposés au projet, craignant un coup dur pour le secteur de la construction. Et comme les déductions fiscales pour les rénovations énergétiques passeraient aussi à la trappe, la réforme porterait aussi un coup dur à la transition énergétique. De façon générale enfin, le camp du non estime que ce projet reviendrait à offrir un cadeau fiscal aux propriétaires, alors que 60% des ménages en Suisse sont locataires et subissent directement la hausse des loyers. Qui seraient les gagnants? Du côté des gagnants, on trouve les propriétaires. Selon une analyse de la Confédération , environ 80% d'entre eux profiteraient de la réforme. Ceux ayant acquis un bien neuf, sans travaux de rénovations à effectuer, seraient assurément les mieux lotis. De même que les propriétaires qui ont presque entièrement amorti leur hypothèque et n'ont pas grand-chose à gagner de la déduction des intérêts débiteurs. Parmi eux, beaucoup de retraités. On peut aussi ajouter à la liste les primo-accédants, qui bénéficieraient de déductions fiscales importantes lors de la première décennie. Qui seraient les perdants? Du côté des perdants, on trouve les propriétaires très endettés ou ceux qui possèdent un bien ancien nécessitant de coûteux travaux de rénovation. Le nouveau système risque en effet de décourager ces propriétaires d'entretenir leur maison, ce qui aurait pour conséquence une augmentation de l'écart de prix entre les constructions neuves et anciennes. Enfin, les locataires n'étant pas pris en compte dans la réforme, ils n'auraient rien à y gagner. Voire potentiellement beaucoup à perdre, si l'équilibre global des rentrées fiscales n'est pas assuré avec l'impôt sur les résidences secondaires. Plus sur la valeur locative et les impôts en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Florent Quiquerez est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2015. Spécialisé en politique, il couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, il a travaillé comme correspondant parlementaire pour les Radios Régionales Romandes. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.