
L'Iran confirme des pourparlers avec les Européens vendredi à Istanbul
L'Iran confirme des pourparlers avec les Européens vendredi à Istanbul
(Téhéran) L'Iran va tenir de nouvelles discussions sur son programme nucléaire avec l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni vendredi à Istanbul, a annoncé lundi la télévision d'État iranienne.
Agence France-Presse
« En réponse à la demande des pays européens, l'Iran a accepté de tenir une nouvelle séance de pourparlers », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghaï, cité par la télévision d'État.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
4 hours ago
- La Presse
Le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit
Des personnes marchent dans l'enceinte d'un hôpital touché par un missile russe, dans le cadre de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, dans la ville de Kamyanske. Le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit (Moscou) Le Kremlin a assuré mardi maintenir son « engagement en faveur d'un processus de paix » en Ukraine, au lendemain d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin à l'offensive russe lancée il y a plus de trois ans. avec Stanislav DOSHCHITSYN Agence France-Presse « Nous avons pris note de la déclaration du président Trump hier », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. « L'opération spéciale se poursuit. Et nous continuons à maintenir notre engagement en faveur du processus de paix pour résoudre le conflit autour de l'Ukraine et préserver nos intérêts », a-t-il ajouté, en utilisant l'euphémisme imposé par les autorités russes pour évoquer leur assaut dans ce pays. Quelques heures plus tôt, le président américain Donald Trump avait donné « 10 ou 12 jours » à son homologue russe pour mettre fin au conflit en Ukraine. « Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès », a déploré le républicain, qui avait déjà, le 14 juillet, donné un ultimatum de 50 jours, sans réel effet sur le terrain. En dépit du nouvel ultimatum, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait une vingtaine de morts en Ukraine, selon les autorités du pays. PHOTO SERVICES D'URGENCE UKRAINIENS, FOURNIE PAR L'ASSOCIATED PRESS Des secouristes prodiguent les premiers soins à un civil blessé, après qu'un missile russe a frappé un hôpital, faisant deux morts à Kamyanske. Donald Trump a notamment menacé la Russie mardi de sanctions « secondaires », c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou. Des morts dans un bombardement russe sur une prison Une frappe russe sur une colonie pénitentiaire ukrainienne dans la nuit de lundi à mardi a tué au moins 17 personnes dans la région de Zaporijjia au sud du pays, selon Kyiv, le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonçant un bombardement « délibéré ». PHOTO MINISTÈRE DE LA JUSTICE DE L'UKRAINE, FOURNIE PAR L'AGENCE FRANCE-PRESSE Une frappe russe sur la colonie pénitentiaire de Bilenkivska a tué au moins 17 personnes. « Il s'agissait d'une frappe délibérée, intentionnelle, et non accidentelle », a écrit M. Zelensky sur les réseaux sociaux, estimant que « les Russes ne pouvaient ignorer qu'ils visaient des civils dans cet établissement ». Selon le ministère ukrainien de la Justice, la frappe a tué au moins 17 personnes et en a blessé 42 autres, dont un employé de la prison. Des images publiées par le ministère montrent des débris et des briques éparpillés au sol autour d'un bâtiment de la colonie pénitentiaire de Bilenkivska, dont les vitres ont été soufflées. Il n'y a pas de risque que des détenus s'évadent, l'enceinte de l'établissement n'étant pas endommagée, a précisé le ministère. PHOTOSERVICES PÉNITENCIERS DE L'UKRAINE, FOURNIE PAR REUTERS La colonie pénitentiaire de Bilenkivska Des secouristes s'activaient pour rechercher des survivants dans les décombres, d'après des photos publiées par les services de secours de la région. Le chef de l'administration régionale, Ivan Fedorov, a indiqué que la Russie avait mené huit frappes aériennes sur la région de Zaporijjia, dont une avait touché la prison. Cette frappe a lieu trois ans jour pour jour après une attaque aérienne contre la prison d'Olenivka dans une partie de la région ukrainienne de Donetsk (Est) sous occupation russe, qui avait tué de nombreux prisonniers ukrainiens. Crimes de guerre À la suite de l'attaque sur la prison, le médiateur ukrainien chargé des droits de la personne, Dmytro Loubinets, a dénoncé mardi sur X une « violation flagrante du droit humanitaire international » et une « nouvelle preuve des crimes de guerre commis par la Russie ». « Les personnes détenues dans des lieux de détention ne perdent pas leur droit à la vie et à la protection », a-t-il dit. L'armée de l'air ukrainienne a affirmé que la Russie avait lancé sur l'Ukraine deux missiles et 37 drones ou drones leurres dans la nuit de lundi à mardi, dont 32 ont été abattus. Un nombre plus faible que d'habitude alors que la Russie intensifie ses frappes par drones ces derniers mois, pouvant en lancer plus de 500 par nuit. « Cinq drones et deux missiles ont touché trois sites », a indiqué l'armée de l'air. D'autres attaques dans la région de Dnipropetrovsk (Centre) et Kharkiv (Nord-Est) ont fait au moins cinq morts, ont annoncé les autorités locales. Un tir de missile sur la ville de Kamyanske a tué deux personnes, en a blessé cinq et a endommagé un hôpital, a déclaré Sergiï Lysak, chef de l'administration militaire régionale de Dnipropetrovsk, sur Telegram. PHOTO MYKOLA SYNELNYKOV, REUTERS Un tir de missile sur la ville de Kamyanske a tué deux personnes, en a blessé cinq et a endommagé un hôpital. Une autre personne a été tuée et plusieurs autres blessées lors d'une attaque dans le district de Synelnykivskï de cette même région par « des drones » explosifs « et des bombes guidées ». Lors d'une autre attaque à Velykomykhaïlivska, une « femme de 75 ans a été tuée », a-t-il écrit sur Telegram. Une attaque de roquettes multiples a tué une personne dans la ville de Koupiansk, dans la région de Kharkiv. En Russie, une personne a été tuée dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Rostov par une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Iouri Sliousar. Au cours du weekend, l'armée russe a déclaré que ses forces avaient capturé une petite localité dans la région industrielle de Dnipropetrovsk, quelques semaines après s'être emparée du premier village du territoire, ce que Kyiv conteste.


La Presse
6 hours ago
- La Presse
M. Carney, inspirez-vous de l'Irlande
Dans la ville de Gaza, des Palestiniens déplacés par la guerre trouvent refuge dans des tentes. « En tant que décideurs politiques, vous avez le pouvoir et la responsabilité d'imposer un changement de cap. Il est temps d'agir collectivement, en commençant par la reconnaissance de l'État de Palestine, une étape transformatrice qui doit être franchie maintenant. » Ancienne présidente de l'Irlande, membre des Elders – un groupe de leaders indépendants mis sur pied par l'ancien président sud-africain Nelson Mandela –, Mary Robinson n'a pas mâché ses mots lundi lorsqu'elle s'est adressée à une conférence des Nations unies sur la solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien. PHOTO JEENAH MOON, REUTERS Mary Robinson, ex-présidente de l'Irlande, à la conférence des Nations unies lundi, à New York « Pourquoi [reconnaître l'État palestinien] maintenant ? Parce que la déshumanisation des Palestiniens par le gouvernement extrémiste d'Israël a atteint un point critique », a-t-elle ajouté. PHOTO JEHAD SHELBAK, REUTERS Vue aérienne d'immeubles détruits dans la bande de Gaza Coprésidée par la France et l'Arabie saoudite, cette conférence à laquelle prenaient part des dizaines de ministres, dont la ministre des Affaires étrangères du Canada, Anita Anand, a été boycottée par le gouvernement israélien et le gouvernement américain. Ce dernier y voit même une « insulte » aux quelque 1200 victimes des attentats du Hamas du 7 octobre 2023. Et tout ça parce qu'on y parle de chemins vers la paix qui mènent à la conclusion de la guerre à Gaza, mais aussi à la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Mary Robinson, elle, est plutôt de celles qui estiment qu'il n'est pas permis de rester les bras croisés devant le « génocide qui se déploie » dans la bande de Gaza. Et que l'avenir des Palestiniens est intimement lié à la création d'un État qui sera le leur. Si elle reconnaît l'horreur des attaques du Hamas et de sa prise d'otages qui s'éternise, félicitant les pays qui ont imposé de graves sanctions au mouvement islamiste et à ses dirigeants, l'ancienne haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme estime que le temps est venu d'aller au-delà des discours et des dénonciations pour freiner les autorités israéliennes, responsables des « punitions collectives infligées aux Palestiniens de Gaza, notamment les bombardements aveugles, les déplacements massifs répétés et l'utilisation de la famine comme arme de guerre », a-t-elle résumé. PHOTO AMIR COHEN, REUTERS Un char israélien revient de la bande de Gaza. Et à ce chapitre, son pays d'origine donne l'exemple. L'Irlande, qui a été le premier pays européen à soutenir le principe de la création d'un État palestinien en 1980, a formellement reconnu cet État en même temps que l'Espagne et la Norvège en mai 2024. En mai cette année, le pays a été le premier à élaborer une loi pour bannir le commerce avec les entreprises qui opèrent dans les colonies israéliennes illégales à l'intérieur des territoires palestiniens. Elle sera étudiée au parlement à l'automne. Parallèlement, le Trinity College, une des universités les plus prestigieuses d'Irlande, en réponse aux manifestations de ses étudiants, a annoncé le 4 juin qu'elle compte couper tous les liens institutionnels avec l'État d'Israël, les universités israéliennes et les entreprises établies en Israël. « Toute coopération commerciale existante et future avec Israël devrait être revue avec la possibilité de suspension. Maintenir un accès commercial préférentiel dans le contexte actuel ne peut être justifié », a noté Mme Robinson à ce sujet. Aujourd'hui âgée de 81 ans, l'ancienne présidente, qui a reçu un florilège de prix au cours de sa carrière pour son engagement en faveur des droits de la personne et du droit international, a aussi abordé la nécessité de mettre fin à tous les transferts d'armes vers Israël, d'imposer plus de sanctions aux dirigeants israéliens et d'adopter les mesures proposées par la Cour internationale de justice pour prévenir un génocide. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Camp de déplacés situé au nord-ouest de Khan Younès, dans la bande de Gaza Des mesures identifiées depuis longtemps donc, mais que la plupart des États occidentaux tardent à mettre en œuvre. Espérons que la ministre Anand, qui était assise à quelques mètres de Mme Robinson, en aura profité pour prendre des notes. À Ottawa, de plus en plus de voix s'élèvent pour demander au gouvernement canadien – qui a notamment dénoncé les politiques israéliennes en matière d'aide humanitaire – d'en faire plus. PHOTO JEENAH MOON, REUTERS Anita Anand, ministre des Affaires étrangères, à la conférence des Nations unies lundi, à New York Et pas seulement au sein de l'opposition. Des députés libéraux demandent à Mark Carney d'imiter la France, qui vient d'annoncer qu'elle reconnaîtra l'État palestinien au début de l'automne. Le premier ministre canadien, qui est en pleines négociations commerciales avec les États-Unis, a réitéré lundi qu'il compte le faire « au moment opportun », sans détailler d'échéancier. À cet énoncé vague, qui ressemble sensiblement à la position du Royaume-Uni, Mary Robinson y est allée d'une mise en garde. « Le Royaume-Uni a dit qu'il reconnaîtra la Palestine quand ce sera efficace et pas seulement une étape symbolique. C'est certainement le moment, parce que plus tard, ce sera simplement trop tard. »


La Presse
a day ago
- La Presse
L'ONU juge la recrudescence des exécutions « profondément inquiétante »
Selon les informations recueillies par les services du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, au moins 612 personnes auraient été exécutées en Iran au cours du premier semestre 2025. (Genève) L'ONU a exhorté lundi l'Iran à cesser d'appliquer la peine de mort, évoquant une « augmentation inquiétante du nombre d'exécutions » cette année. Agence France-Presse « Les informations selon lesquelles plusieurs centaines d'exécutions ont eu lieu en Iran depuis le début de l'année soulignent à quel point la situation est devenue profondément inquiétante ainsi que la nécessité urgente d'un moratoire immédiat sur l'application de la peine de mort dans le pays », a déclaré Volker Türk, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, dans un communiqué. Selon les informations recueillies par ses services, au moins 612 personnes auraient été exécutées au cours du premier semestre 2025. Ce chiffre est plus de deux fois supérieur à celui de la même période en 2024 (lorsque les autorités iraniennes auraient procédé à au moins 297 exécutions), indique le communiqué. « Il est alarmant de voir des rapports indiquant qu'il y a au moins 48 personnes actuellement dans le couloir de la mort, dont 12 sont considérées comme étant en danger imminent d'exécution », a dit M. Türk. Selon lui, les informations recueillies indiquent que les procédures judiciaires se déroulent souvent à huis clos et ne respectent pas les normes d'un procès équitable. Plus de 40 % des personnes exécutées cette année ont été condamnées pour des délits liés à la drogue, selon ses services, tandis que d'autres ont été jugées sur la base d'« accusations larges et vagues telles que 'l'inimitié envers Dieu' et la 'corruption sur Terre', qui sont souvent utilisées par les autorités pour faire taire les dissidents ». « Au lieu d'accélérer les exécutions, j'exhorte l'Iran à rejoindre le mouvement mondial pour l'abolition de la peine capitale, en commençant par un moratoire sur toutes les exécutions », a insisté M. Türk. « Pour les crimes les plus graves » dit Téhéran « La peine de mort est reconnue par les lois nationales de l'Iran pour une série de crimes les plus graves », s'est justifié lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei. Il a estimé que Téhéran « s'efforçait de limiter l'utilisation de cette punition aux seuls crimes les plus graves ». M. Türk a par ailleurs souligné que les autorités de Téhéran examinaient un projet de loi sur l'espionnage qui redéfinirait la « collaboration avec des États hostiles » (passible de la peine de mort) en l'élargissant à des actes tels que la communication en ligne, la collaboration avec des médias étrangers et « l'alignement idéologique ». « Ce projet de loi élargit dangereusement le champ d'application de la peine capitale pour espionnage et j'appelle à son annulation », a ajouté le responsable de l'ONU. Plusieurs ONG affirment que les autorités iraniennes ont arrêté des centaines de personnes et en ont exécuté des dizaines dans le cadre d'une vague de répression consécutive à la guerre de 12 jours avec Israël, accusant la République islamique d'utiliser la peur pour compenser ses faiblesses révélées par le conflit. L'Iran se classe au deuxième rang mondial du nombre d'exécutions, après la Chine, selon des groupes de défense des droits de la personne, dont Amnistie internationale. En Iran, les exécutions se font généralement par pendaison à l'aube. L'appel de M. Türk intervient au lendemain de l'exécution par l'Iran de deux hommes, reconnus coupables d'avoir mené des opérations armées pour l'Organisation des moudjahidines du peuple d'Iran (OMPI), un groupe d'opposition en exil. « Cette brutalité ne fait qu'intensifier l'indignation du peuple iranien et renforce la détermination de la jeunesse courageuse de l'Iran à mettre fin à cette tyrannie théocratique », a déclaré sur X la dirigeante de l'OMPI, Maryam Radjavi.