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Wall Street ouvre en petite hausse

Wall Street ouvre en petite hausse

La Presse3 days ago
Vers 10 h (heure de l'Est), le Dow Jones gagnait 0,32 %, l'indice NASDAQ prenait 0,40 % et l'indice élargi S&P 500 progressait de 0,26 %.
(Washington) La Bourse de New York évolue dans le vert jeudi, digérant des données économiques meilleures qu'attendu et une nouvelle volée de résultats d'entreprises.
Agence France-Presse
Vers 10 h (heure de l'Est), le Dow Jones gagnait 0,32 %, l'indice NASDAQ prenait 0,40 % et l'indice élargi S&P 500 progressait de 0,26 %.
L'économie américaine « reste en bonne santé malgré toutes les incertitudes liées au commerce et aux droits de douane », estime auprès de l'AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.
Les ventes au détail sont reparties à la hausse au mois de juin, faisant mieux qu'anticipé par les marchés, tirées par l'automobile, le bâtiment et les achats en boutique, selon les données publiées jeudi par le département du Commerce.
En juin, elles ont progressé de 0,6 % sur un mois, pour atteindre 720,1 milliards de dollars, après avoir trébuché de 0,9 % le mois précédent (données inchangées).
C'est nettement mieux que ce qu'attendaient les analystes, dont les prévisions tablaient sur une reprise plus modeste, de l'ordre de 0,2 %, selon le consensus publié par MarketWatch.
« Des ventes au détail solides sont comme de l'oxygène pour l'économie, et Wall Street pousse aujourd'hui un soupir de soulagement », souligne dans une note Gina Bolvin, de Bolvin Management Group.
« Pour couronner le tout, les inscriptions au chômage ont de nouveau été modérées, […] nous n'avons donc pas constaté de véritable affaiblissement du marché du travail », note M. Hogan.
Ces dernières se sont établies à 221 000 la semaine passée, soit moins que la période précédente et en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 235 000 demandes.
Toutefois, « les demandes continues d'indemnisation ont continué à augmenter […], soulignant la difficulté pour les chômeurs de trouver un nouvel emploi sur un marché du travail où les embauches sont lentes », commente dans une note Nancy Vanden Houten d'Oxofrd Economics.
Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt à dix ans passait de 4,45 % à la clôture mercredi, à 4,43 % jeudi.
La place américaine continue par ailleurs de surveiller les résultats trimestriels des entreprises américaines.
S'il est « beaucoup trop tôt » pour tirer des conclusions, « jusqu'à présent, la saison des résultats […] a été un catalyseur positif » pour le marché, commente M. Hogan.
La compagnie aérienne américaine United Airlines brillait (+6,25 % à 94,00 dollars) après avoir affiné ses prévisions pour l'exercice 2025 afin d'intégrer un « changement positif » de la demande depuis début juillet.
Le groupe prévoit désormais un bénéfice net par action hors éléments exceptionnels – valeur privilégiée par les marchés – compris entre 9 et 11 dollars pour l'ensemble de l'année.
Le géant américain des collations et des boissons PepsiCo évoluait dans le vert (+1,15 % à 143,05 dollars) malgré des résultats inférieurs aux attentes. Le groupe a toutefois confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'année.
Le groupe GE Aerospace, né de la scission l'an dernier du conglomérat General Electric, avançait (+1,47 % à 270,08 dollars) après avoir révisé à la hausse jeudi ses prévisions de bénéfices et de revenus pour 2025, porté par la forte demande dans le secteur aérien.
Le laboratoire pharmaceutique Abbott Laboratories était boudé (-6,67 % à 122,96 dollars) après être passé à côté de ses prévisions trimestrielles.
Les investisseurs attendent désormais la publication des résultats du géant du streaming Netflix (+0,31 % à 1254,20 dollars) après la clôture de Wall Street.
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Tous les vendredis, un décideur se dévoile dans notre section. Cette semaine, Martin Brassard, PDG d'Héroux-Devtek, répond à nos questions. Est-ce que devenir PDG, ça change une personne ? Non, PDG, c'est juste un titre. Si je suis devenu PDG, je présume que c'est en fonction de la contribution que je pouvais apporter à l'organisation, ça ne change pas une personne, mais ça vient avec de la pression. Un PDG est aussi bon que son équipe et, dans ma carrière, j'ai été privilégié de pouvoir compter sur des gens compétents et dévoués. Et l'important, c'est de créer un environnement où on travaille fort, mais dans lequel on a du plaisir. Qu'est-ce que vous faites quand vous avez besoin de trouver une idée ? Ce sont mes collaborateurs qui me l'ont fait remarquer, je vais prendre un café le matin dans leur bureau pour discuter. On développe ensemble des solutions pour régler une problématique, on vérifie quels sont les meilleurs moyens pour y arriver, on brainstorme, souvent les idées viennent de la discussion. Je l'ai fait aussi avec les membres de mon conseil d'administration, je n'ai jamais hésité à consulter pour avoir le point de vue de gens expérimentés. Comment faites-vous pour vous débrancher ? On ne se débranche jamais complètement, le cerveau pense toujours, mais moi, ce qui me fait décrocher, c'est de passer du temps en famille, j'aime le plein air, le sport, le ski, le golf, sortir de mon environnement habituel. J'ai de bons niveaux de jeu au golf et en ski et je suis quelqu'un d'assez compétitif, parce que tant qu'à faire une activité, aussi bien la faire le mieux possible. Y a-t-il un conseil que vous êtes heureux d'avoir ignoré ? Quand on a gagné le contrat de fabrication des trains d'atterrissage du 777 de Boeing, en 2013, beaucoup de gens de l'industrie nous disaient qu'on n'y arriverait pas, qu'on allait se planter, que c'était trop gros pour nous. Il fallait en livrer plus de cent la première année et on avait deux ans et demi pour se préparer, construire trois usines, monter la chaîne d'approvisionnement. On a été naïfs de prendre ce contrat, mais c'est tout un défi qu'on a relevé et cela a rendu toute l'équipe fière de réussir à fabriquer le plus gros train d'atterrissage au monde. Cela a consolidé la réputation d'Héroux-Devtek dans l'industrie. Que faites-vous pour féliciter ou remercier quelqu'un ? Je dis d'abord et avant tout merci, on ne doit jamais hésiter à le dire. Chaque semaine, régulièrement, je prends le temps de remercier les gens et de leur demander s'ils sont fiers d'eux-mêmes parce que moi, je suis fier d'eux. Combien de temps prenez-vous pour dîner au travail ? Ouf, on fait souvent des dîners de travail sur le coin du bureau, mais on prend aussi le temps d'aller au restaurant. On le fait dans un climat de camaraderie même si on discute de problèmes sérieux. On va souvent dîner à l'extérieur avec mes collaborateurs, on va aussi souper, ça facilite la discussion. L'équipe de Boeing commercial à Seattle ne rate jamais le souper de Noël qu'Héroux-Devtek organise chaque année. Ils aiment discuter avec des gens passionnés par leur métier. Quelle a été votre plus belle erreur ? Je n'aime pas ça revenir sur le passé, je préfère regarder vers l'avant. S'apitoyer sur une erreur, ce n'est pas constructif. C'est comme pour le golf, quand on fait une erreur, il faut tout de suite l'oublier et s'attaquer à la corriger au prochain coup. Chaque problème, chaque erreur doit être perçu comme une occasion de s'améliorer. Avez-vous eu un ou des mentors ? Durant toute ma carrière, j'ai rencontré des gens d'excellence, mais je ne peux pas passer sous silence Gilles Labbé, qui a été mon PDG, et Réal Bélanger, qui était le chef de la direction financière chez Héroux-Devtek. Deux personnalités à l'opposé, Gilles qui est l'entrepreneur avec des idées, mais peu soucieux des détails alors que Réal était dans les détails et la rigueur. J'ai pris le meilleur de chacun. J'ai aussi beaucoup appris de Pierre Jutras, un consultant en ressources humaines qui nous a beaucoup aidés à développer une culture d'entreprise forte. Un bon patron c'est quelqu'un qui… Un bon patron doit être crédible, c'est ce qui commande le respect. C'est quelqu'un qui soutient ses équipes, qui donne du « feedback », qui donne les bons défis aux bonnes personnes et les bons outils pour les réaliser. C'est quelqu'un qui a le sens du timing, qui sait quand agir et quand laisser aller. La retraite idéale ? C'est celle que je vais prendre avec ma conjointe, Nathalie, les enfants, la famille, les petits-enfants qui s'en viennent. C'est de créer un environnement avec les gens que j'aime.

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Le profit trimestriel de Netflix bondit de 45 %

Netflix a revu ses prévisions à la hausse pour l'année 2025, tablant désormais sur des revenus compris entre 44,8 et 45,2 milliards, au lieu d'une fourchette entre 43,5 et 44,5 milliards. Le profit trimestriel de Netflix bondit de 45 % (San Francisco) Netflix a vu son bénéfice net bondir de 45 % à 3,125 milliards de dollars au deuxième trimestre, un signe que les hausses de prix et l'offre publicitaire sont de plus en plus payantes pour la plateforme leader du streaming vidéo. Julie JAMMOT Agence France-Presse Le chiffre d'affaires du groupe américain est ressorti à 11,1 milliards, en progression de 16 % sur un an, un chiffre supérieur à ses prévisions et à celles du marché, d'après son communiqué de résultats publié jeudi. Netflix a systématiquement dépassé les attentes du marché ces deux dernières années, y compris au premier trimestre 2025 grâce notamment aux augmentations des prix des abonnements. L'entreprise a revu ses prévisions à la hausse pour l'année 2025, tablant désormais sur des revenus compris entre 44,8 et 45,2 milliards, au lieu d'une fourchette entre 43,5 et 44,5 milliards. Cette nouvelle perspective « reflète principalement l'affaiblissement du dollar par rapport aux autres devises, ainsi qu'une croissance solide du nombre d'abonnées et des recettes publicitaires », a-t-elle précisé. « Au-delà de la question de savoir si Netflix peut maintenir cette dynamique positive, les investisseurs vont surveiller de près ses récentes incursions dans le sport et la télévision en direct », a commenté Paul Verna, analyste d'Emarketer. Fin 2024, la plateforme a diffusé en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre Mike Tyson et le youtubeur Jake Paul. En juin, la société californienne a signé un accord avec TF1, leader des audiences en France, pour diffuser les chaînes du groupe sur le service, une première mondiale. « Engagement » Elle a ensuite conclu un partenariat avec l'Agence spatiale américaine, la NASA, qui permettra bientôt aux utilisateurs de suivre les lancements de fusées et les mouvements d'astronautes dans l'espace. « Le direct représente une part relativement faible de nos dépenses et du nombre d'heures visionnées », avait reconnu en avril Ted Sarandos, le co-directeur général de la société, « mais les retombées sont disproportionnellement positives en termes d'attraction des spectateurs et sans doute de la rétention (des abonnés) ». Netflix comptait plus de 300 millions d'abonnés en décembre dernier, à la fin d'une saison des fêtes particulièrement réussie, où elle venait de gagner près de 19 millions de nouveaux abonnements. Mais l'entreprise ne divulgue plus ces chiffres désormais, afin de se concentrer sur les mesures « d'engagement » de l'audience (temps passé à regarder des contenus). Un indicateur important notamment pour l'abonnement avec publicité, dont la base d'utilisateurs a plus que doublé début 2025 par rapport à l'année précédente, selon Emarketer. Le service table sur 9 milliards de dollars de revenus tirés de cette formule d'ici 2030. Et pour toujours mieux optimiser l'engagement, Netflix teste depuis peu un outil d'intelligence artificielle (IA) générative qui permet aux abonnés de décrire ce dont ils ont envie en langage courant, par exemple « Je veux voir quelque chose d'effrayant, mais pas trop, et un peu drôle aussi ». « À ce stade, il ne fait aucun doute que Netflix est le leader incontesté du streaming haut de gamme », souligne Paul Verna. « Wall Street va donc s'intéresser davantage à sa capacité à faire croître son activité qu'à savoir s'il gagne la guerre du streaming ou non. (La réponse est oui.) »

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