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Royaume-Uni : 55 personnes arrêtées lors d'une manifestation de soutien à Palestine Action

Royaume-Uni : 55 personnes arrêtées lors d'une manifestation de soutien à Palestine Action

Le Parisien3 days ago
Lors d'une manifestation de soutien à
ce groupe propalestinien
interdit et classé comme « organisation terroriste », une cinquantaine de personnes ont été arrêtées dans le quartier de Westminster à Londres, pour avoir brandi « des pancartes de soutien à
Palestine Action
, qui est un groupe interdit », a indiqué la police de la capitale britannique sur X.
Des dizaines de manifestants à Londres
avaient écrit à la main sur des pancartes blanches : « Je m'oppose au génocide, je soutiens Palestine Action ».
« La liberté d'expression est morte dans ce pays, honte à la Met police », la police de Londres, a lancé un homme lors de son interpellation.
Huit autres personnes ont été arrêtées dans une autre manifestation londonienne et huit autres à Truro dans le sud-ouest de l'Angleterre.
Des rassemblements
à Édimbourg, Bristol et Manchester ont en outre mené à l'interpellation d'au moins 35 manifestants, a indiqué la police.
« Le gouvernement britannique est complice
du génocide israélien contre les Palestiniens
. Il tente de réduire au silence ceux qui dénoncent cette complicité », a accusé sur X le groupe Defend Our Juries, qui a organisé les rassemblements.
Le Parlement britannique a approuvé début juillet l'interdiction et le classement en tant qu'« organisation terroriste »
du mouvement Palestine Action
. Une décision prise quelques jours après que des militants se soient introduits sur une base de l'armée de l'air en Angleterre, où ils ont
recouvert de peinture rouge deux avions militaires.
Quatre personnes avaient été inculpées et placées en détention provisoire.
Saisie en urgence, la Haute Cour de Londres a refusé de suspendre l'interdiction du groupe qui repose sur la loi de 2000
sur le terrorisme
.
Des experts des
Nations unies
ont critiqué la décision de Londres, estimant que « de simples dommages matériels, sans mise en danger de la vie d'autrui, ne sont pas suffisamment graves pour être qualifiés de terrorisme ».
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Sur la situation à Gaza, l'ONU et l'UE s'alarment des opérations « indéfendables » d'Israël
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Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Sur la situation à Gaza, l'ONU et l'UE s'alarment des opérations « indéfendables » d'Israël

INTERNATIONAL - Bientôt un an et dix mois de guerre dans la bande de Gaza. Et pour beaucoup, la coupe est pleine à l'heure où Israël y intensifie ses opérations. Que ce soit l'ONU, l'Union européenne, certains organes de presse ou des responsables religieux, les condamnations de l'action militaire de Tsahal prennent une nouvelle ampleur ce mardi 22 juillet. L'ONU, par l'intermédiaire de son Haut-Commissariat aux droits de l'homme, alerte en effet sur le nombre croissant de victimes civiles tentant simplement d'obtenir de l'aide. De la fin du mois de mai au 21 juillet, l'ONU a ainsi « recensé 1 054 personnes tuées à Gaza alors qu'elles tentaient d'obtenir de la nourriture ». L'organisation précise que « 766 d'entre elles ont été tuées à proximité des sites de la fondation GHF (soutenue par les États-Unis et Israël, NDLR) et 288 à proximité des convois d'aide de l'ONU et d'autres organisations humanitaires ». Un bilan inacceptable pour l'instance internationale qui cible comme unique responsable « l'armée israélienne ». « C'est moralement inacceptable et injustifiable », a également commenté ce mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, à son retour de Gaza. Un point de vue également partagé par l'UE, qui indique ce même jour que l'armée israélienne « doit cesser » de tuer des civils palestiniens se rassemblant aux points de distribution d'aide humanitaire à Gaza. Deux semaines après un accord La cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, affirme même avoir échangé à ce sujet avec le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar. Elle lui a indiqué « clairement que l'armée israélienne devait cesser de tuer des personnes aux points de distribution » d'aide humanitaire. Tuer des civils cherchant de l'aide à Gaza « est indéfendable », a insisté la responsable estonienne. Ce nouvel avertissement en direction de l'État hébreu intervient deux semaines après un accord conclu avec Israël, qui devait enfin permettre d'améliorer les livraisons d'aide humanitaire à Gaza. « Israël a respecté certains engagements, comme je l'ai déjà indiqué la semaine dernière, mais il est clair qu'il reste encore beaucoup à faire », a nuancé Kaja Kalla, qui assure maintenir « la pression » auprès d'Israël. D'ailleurs, dans un message publié sur X, Kaja Kallas assure avoir rappelé au ministre israélien que « toutes les options restaient sur la table » si Israël ne respectait pas ses engagements. Les accusations à l'encontre d'Israël sont encore plus larges. Car lors d'une prise de parole ce mardi, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk a alerté sur le risque « extrêmement élevé » de violations graves du droit international après l'extension des opérations militaires israéliennes à Gaza. Il juge que les « frappes aériennes et opérations terrestres israéliennes entraîneront inévitablement de nouvelles pertes civiles ». « Il semblait impossible que le cauchemar puisse empirer. Et pourtant, c'est le cas », a commenté avec gravité le commissaire onusien. 88 % de Gaza soumis à l'armée israélienne Pour rappel, l'armée israélienne a étendu lundi son offensive dans un nouveau secteur de la bande de Gaza, Deir al-Balah, dans le centre, et entend agir dans des zones où elle n'était jamais allée au cours des 21 mois de guerre contre le Hamas, sommant les habitants d'évacuer les lieux. À ce stade, le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU estime qu'entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvent dans cette zone. Et que près de 88 % du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d'évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne. « Les derniers ordres israéliens de déplacement, suivis par des attaques intensives dans le sud-ouest de Deir al-Balah (...) ont aggravé la souffrance des Palestiniens affamés », a poursuivi Volker Türk. Il souligne aussi que « la zone visée » par les attaques « abrite plusieurs organisations humanitaires », comme des cliniques, des installations médicales, des abris, une cuisine communautaire ou des centres d'accueil. Une fois encore, l'UE suit l'ONU sur ce sujet. Dans un rapport de la Commission européenne présenté fin juin aux Vingt-Sept, l'UE estimait qu'Israël a violé l'article 2 de l'accord d'association qui l'unit à elle en matière de respect des droits de l'homme. La cheffe de la diplomatie européenne établissait une liste d'options possibles pour les 27. Parmi elles, la suspension de l'accord tout entier, l'interdiction des exportations en provenance des territoires palestiniens occupés, la révision de la politique de visas ou encore la suspension de la partie commerciale de l'accord d'association. Mais toute décision requiert l'unanimité des 27 pays membres, ou la majorité qualifiée s'il s'agit de la partie commerciale de l'accord.

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Nice : une jeune femme violée après une tentative de suicide

La victime, âgée de 22 ans, a été retrouvée place Garibaldi alors qu'elle était dans un état second, lundi, à l'aube. Un homme de 48 ans, déjà condamné pour des faits de nature sexuelle, est soupçonné d'avoir abusé d'elle. Dans la nuit de dimanche à lundi, une jeune femme de 22 ans a été victime d'un viol place Garibaldi, en plein cœur de Nice (Alpes-Maritimes), peu après avoir tenté de mettre fin à ses jours, a-t-on appris mardi de source policière, confirmant une information de Nice-Matin. Un homme de 48 ans, de nationalité française, a été interpellé par la police municipale vers 6h30 du matin dans les ruelles du Vieux Nice. D'après les premiers éléments de l'enquête, confiée au service local de police judiciaire (SLPJ), c'est un témoin de la scène qui a alerté les forces de l'ordre. Les secours sont intervenus vers 4 heures du matin sur la place Garibaldi, régulièrement squattée par une faune de marginaux que la municipalité a bien du mal à chasser. Publicité Une condamnation pour «exhibition sexuelle» La jeune femme, transportée à l'hôpital par les sapeurs-pompiers, était dans un état second au moment de sa prise en charge, probablement sous l'effet de médicaments avalés en nombre. Son agresseur aurait ainsi profité de sa détresse psychologique pour passer la violer avant de prendre la fuite à pied. La victime s'est plainte de douleurs au moment de sa prise en charge, ce qui a conduit à la réalisation d'un examen médico-légal à l'hôpital Pasteur 2. Le mis en cause, déjà condamné en 2022 pour des faits d'«exhibition sexuelle», a été conduit à la caserne Auvare et placé en garde à vue. Contacté, le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, indique que le suspect sera déféré mardi après-midi dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire pour des faits de «viol sur personne vulnérable». «Des réquisitions de placement en détention provisoire seront prises», détaille le magistrat.

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