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Formule 1 : «Son intention est de piloter pour nous en 2026», Horner douche les rumeurs d'un départ de Verstappen

Formule 1 : «Son intention est de piloter pour nous en 2026», Horner douche les rumeurs d'un départ de Verstappen

Le Figaro18 hours ago
Patron de l'écurie Red Bull, Christian Horner a fait le point sur les rumeurs qui envoient le pilote néerlandais chez Mercedes la saison prochaine.
Le quadruple champion du monde en titre de Formule 1 Max Verstappen, au cœur de récentes spéculations l'envoyant chez Mercedes l'an prochain, a «clairement fait savoir qu'il aimerait terminer sa carrière» chez Red Bull, a assuré vendredi son patron Christian Horner. «Max a un contrat jusqu'en 2028, il a clairement fait savoir qu'il aimerait terminer sa carrière dans une voiture Red Bull (...), c'est sur cela que nous nous concentrons», a déclaré le dirigeant Britannique en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne disputé ce week-end à Silverstone.
Verstappen disposerait d'une clause dans son contrat qui lui permettrait de quitter Red Bull avant fin 2028 s'il ne figure pas dans le Top 4 au classement du championnat pilotes après le GP de Hongrie début août, d'après Sky Sports. Il est actuellement troisième, à 61 points du leader au championnat, l'Australien Oscar Piastri (McLaren).
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D'autres médias spécialisés rapportent que si Red Bull ne figure pas dans le Top 3 chez les constructeurs (l'équipe est actuellement 4e), le champion en titre pourrait activer une clause de sortie dans son contrat.
«Les contrats entre les pilotes et les équipes sont toujours confidentiels mais dans tout contrat de pilote, il y a un élément concernant la performance, et bien sûr cela existe dans le contrat de Max», a encore indiqué Christian Horner. Et d'assurer: «son intention est de piloter pour nous en 2026».
Négociations concrètes
L'avenir de Verstappen est au cœur de nouvelles rumeurs le liant à Mercedes depuis que son patron Toto Wolff a confirmé fin juin que des «conversations» étaient en cours pour tenter de recruter Max Verstappen, retardant ainsi la possible prolongation du Britannique George Russell dans les rangs de l'écurie. Mercredi, Sky Sport Italie a affirmé que les deux parties étaient même en «négociations concrètes» pour 2026.
Rester ou partir, «il n'y a pas de décision pour le moment», avait balayé Verstappen jeudi, sans toutefois confirmer clairement sa présence l'an prochain chez Red Bull. De son côté, Russell a défendu qu'il ne partira «nulle part» en 2026 et compte bien conserver sa place chez Mercedes, qu'il a rejoint en 2022.
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Le circuit britannique se trouve au centre d'une région dont l'industrie est consacrée au sport automobile. Deux nouvelles usines se sont ajoutées récemment, celle de Cadillac et celle des moteurs de Red Bull, que « L'Équipe » a pu les visiter. À l'époque, le circuit de Silverstone ne comptait que huit virages (contre dix-huit aujourd'hui), héritage de ces sentiers sablonneux et poussiéreux qui servaient aux soldats de la RAF pour surveiller l'aérodrome attenant et, accessoirement, s'offrir quelques courses en jeep. Eh oui, cette piste mythique, où s'est déroulée la première course du Championnat du monde il y a 75 ans (en 1950), est née d'un jeu entre soldats. Aujourd'hui, Silverstone est le centre névralgique d'une immense industrie qui rayonne autour du monde. 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En sortant de son bureau, où trône une photo de Mario Andretti en compagnie d'Enzo Ferrari et Carlos Reuteman, on traverse un premier open space où peu de gens travaillent. « Ne vous inquiétez pas, rassure l'ancien patron de Jules Bianchi du temps de Marussia, nous avons déjà bougé 'chez nous'' et cet endroit nous sert de soupape lorsqu'il faut déménager les gens. » Contrairement à Haas, l'autre équipe américaine qui a choisi de s'appuyer sur Ferrari pour le moteur et Dallara pour son châssis, Cadillac part de zéro pour concevoir entièrement sa propre monoplace. De plus, Lowdon doit gérer la construction de cette antenne européenne de Cadillac qui permettra d'être dans les temps pour les premiers essais programmés fin janvier à Barcelone. En marchant une grosse centaine de mètres pour rejoindre le bâtiment de l'ingénierie, l'Anglais nous montre son nouveau territoire. L'entrepôt des machines outils sera derrière celui qui accueille Lotus, celui qui gère le fret et la logistique à côté du siège de Hitech (l'écurie de F2 d'Ollie Oakes, l'ancien boss d'Alpine). Au premier étage, l'open space, cette fois, est plein. De jeunes mais aussi d'anciens. Dans un coin de la salle des aérodynamiciens, une tête connue se lève et vient nous saluer. C'est Pat Symonds (72 ans), l'ancien directeur de l'ingénierie de Renault, Williams et même de la F1 avant d'avoir ce rôle chez Cadillac. « Je voulais qu'on s'appuie sur des gars qui connaissent la F1. Pour eux, rien ne change dans leur vie de famille. Seule la place de parking change » Graeme Lowdon, le boss de l'écurie Cadillac « Nous avons voulu recruter des gens expérimentés, confirme Lowdon. Bien sûr, nous avons des débutants et des étudiants mais je voulais qu'on s'appuie sur des gars qui connaissent la F1. En les prenant chez nos concurrents, nous bénéficions du savoir-faire de l'endroit. Pour eux, rien ne change dans leur vie de famille. Seule la place de parking change. C'est ça la force de Silverstone. » Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Sauber, l'écurie suisse qui passera l'an prochain sous bannière allemande (devenant Audi) installe une antenne à Bicester, à l'image de Racing Bulls qui aura bientôt son propre bâtiment dans le site Red Bull de Milton Keynes. En marchant vers le bâtiment de la logistique de Cadillac, une autre figure souvent croisée dans le paddock nous interpelle, son cahier en main. Rob White, ancien boss de l'usine moteurs de Viry puis d'Enstone pour Renault pendant des années, est devenu directeur des opérations. Il raconte à son patron les difficultés de changer les ingénieurs de bureau tous les quinze jours afin de poursuivre le travail. En débarquant dans le dernier bâtiment, on comprend mieux ce que vivent les employés de Cadillac (ils sont déjà plus de 300 ici sans compter la centaine au siège de Cadillac qui attendent que le QG de Fishers, près d'Indianapolis soit terminé). Là, des hommes sont en train de tester la résistance d'une demi-coque, juste à côté de la première cellule de survie de l'écurie. « Nous avons déjà passé le crash-test de la FIA », raconte fièrement le boss devant deux camions frigorifiques et une équipe de cinéma venu débuter le tournage du documentaire de Keanu Reeves sur l'équipe. Derrière au fond de l'entrepôt, pas loin de toilettes Algeco, des containers presque prêts à partir... pour Melbourne. Ne reste plus qu'à installer les fours. Et finir les bâtiments. Dans l'open space des ingénieurs mécanique, un immense écran égrène le temps qu'il reste avant le premier démarrage moteur, pour l'instant fourni par Ferrari (160 jours et 23 heures) et le feu vert des premiers essais de l'année en Australie (254 jours et 17 heures). Red Bull fait Ford Si vous n'êtes pas revenu depuis une dizaine d'années du côté de Milton Keynes, cette ville nouvelle sans charme qui doit compter plus de ronds-points que d'habitants, vous ne serez pas dépaysé, rien n'y change. Mais si, en la quittant par le sud, et que vous repassez par ce qui fut l'usine de Jaguar Racing avant que Red Bull ne la rachète, là vous serez surpris. Le petit entrepôt familial, perdu au milieu d'autres petites entreprises locales, est devenu le coeur d'une petite ville que Red Bull a patiemment créé depuis vingt ans. Il faut désormais montrer patte blanche, comme dans n'importe quelle écurie de Formule 1, et la petite rue qui desservait cette banlieue est devenue l'artère centrale de la galaxie Red Bull F1. Parmi tous ces bâtiments, entre le principal de la F1 et le hangar qui stocke les vieilles monoplaces, celui qui porte le nom de Jochen Rindt (premier champion du monde autrichien en 1970), est destiné à une nouvelle activité de l'écurie : construire des moteurs. Lorsque, fatigué de la collaboration avec Renault, Christian Horner a cherché d'autres motoristes, le patron de l'écurie s'est rendu compte que ses adversaires n'étaient guère partants pour propulser ses F1. Alors, avec Helmut Marko, ils ont lancé ce projet en mars 2021 et la construction en juin 2022. Le premier moteur de Red Bull Power Train (RBPT) démarrait quatre mois plus tard. Ce n'est qu'après que Ford annonça son engagement au côté de l'équipe autrichienne. On a vite compris qu'il s'agissait plus de sponsoring que de partenariat technique, la majorité du travail pour construire le moteur de 2026 venant principalement de Milton Keynes (Buckinghamshire) et très peu de Dearborn (Michigan). Car Red Bull a vu les choses en grand. Les infrastructures ont été créées pour être prêtes à fournir... quatre écuries. Toutes les infrastructures ont été construites en cinquante-cinq jours. Pour mener à bien ce défi, les Autrichiens n'ont pas mégoté. Certains personnels ont changé onze fois de bureaux au fur et à mesure que la construction avançait. Ils sont aujourd'hui plus de cinq cents salariés. Les bans moteurs, servant à tester leurs créations ont, eux, été assemblés à Graz dans des containers, histoire de gagner du temps, et assemblés comme des Lego. « Il paraît que nous ne serions même pas capables de couvrir 70 km. Ces rumeurs prouvent que nos adversaires ont peur de nous » Ben Hodgkinson, le directeur technique de l'usine moteurs de Red Bull Le coup d'oeil sera rapide sur ces salles essentielles mais il aura eu le mérite d'exister pour le pauvre visiteur français, interdit de la salle aux batteries, mieux gardée que Fort Knox, car sans doute l'un des secrets de la performance de ce moteur 2026. « Ça me fait rire de lire que nous n'y arrivons pas, s'amuse Ben Hodgkinson, le directeur technique de l'usine moteurs en montrant fièrement son premier moteur thermique complet qui trône sous verre à l'entrée du couloir central. Il paraît que nous ne serions même pas capables de couvrir 70 km. Ces rumeurs prouvent que nos adversaires ont peur de nous. » Dehors, dans l'immense open space qui accueille les ingénieurs, le brouhaha surprend. On est loin du silence de cathédrale où le moindre murmure s'entend mieux qu'un V12. Ici on chahute, on bouge, on est bien loin du quotidien ascétique des écuries « Ici, on fait différemment, poursuit le boss, tout heureux d'entendre des rires de l'autre côté de la vitre. Et j'aime cette bonne humeur. Cela favorise la création. » Et les troupes de l'écurie viennent parfois rendre visite à leurs collègues des moteurs. Il se murmure, il est vrai, que la cantine de ce bâtiment est la meilleure des trois de l'entité Red Bull. À lire aussi Verstappen chez Mercedes, est-ce crédible ? Le carnet de notes L'enchaînement mythique qui teste les F1 et les pilotes Norris, une victoire digne d'un candidat au titre

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Depuis leur titre de championne d'Europe conquis en 2022, les Anglaises, adversaires de la France samedi (21 heures) lors de la phase de groupes de l'Euro, ont gagné en popularité, et en exposition, mais elles sont également plus exposées aux critiques. Quel que soit le résultat de France-Angleterre (samedi à 21 heures), on peut d'ores et déjà révéler les vainqueurs médiatiques, en Grande-Bretagne, de la soirée qui s'annonce : il s'agira de la famille Russo. Puisqu'Alessia (26 ans), l'attaquante de pointe des Three Lionesses, devrait se mettre en valeur face aux Bleues, à l'occasion d'un choc retransmis sur ITV1, avant que, dans la foulée, ITV2 ne diffuse Love Island, la version anglaise de l'Île de la tentation, à laquelle participe Giorgio (30 ans), le grand frère de la buteuse, un beau gosse gestionnaire de compte dans le civil. Cette coïncidence temporelle, qui aurait pu apparaître anecdotique il y a quelques années, a passionné la presse outre-Manche ces derniers jours, car Russo fait partie des internationales anglaises dont la notoriété a explosé à la suite de leur sacre à domicile lors du Championnat d'Europe 2022. Depuis, on l'a vue en une de nombreux magazines (Women's Health, Wonderland, Elle...) et elle a noué des partenariats avec JP Morgan, Google Pixel ou encore Adidas. La défenseuse Leah Williamson, la capitaine des Lionnes, a bénéficié d'un élan similaire, signant des contrats avec Gucci, Nike et Pepsi, tandis que l'ailière Chloe Kelly, autrice du but victorieux en prolongation face à l'Allemagne à Wembley, en finale de l'Euro 2022 (2-1, a.p.), a bénéficié d'une couverture flatteuse de son mariage l'an dernier par le magazine British Vogue. « Chloe est également devenue ambassadrice des sous-vêtements Calvin Klein, ce qui aurait été inimaginable pour une joueuse avant l'Euro 2022, analyse Tia Foreman, arrière droit de l'équipe féminine de Fulham (4e division anglaise) et analyste pour Ipsos UK. De même, il est significatif que les Lionesses aient récemment reçu la visite du Premier Ministre (Keir Starmer), ce qui n'était jamais arrivé, je crois, avant grande une compétition... » Suzanne Wrack, qui couvre le foot féminin pour le Guardian depuis 2017, confirme que le pic de popularité des joueuses de la sélection s'illustre de différentes manières : « Désormais, elles apparaissent sur le tapis rouge lors des soirées prestigieuses, elles remettent des prix lors de cérémonies, et, ces derniers jours, je voyais même leurs visages, en faisant mes courses, sur des paquets de chips, sur des boissons et des pots de mayonnaise... » Si les internationales anglaises ont tiré parti, financièrement parlant, de leur changement de statut (le salaire annuel de l'attaquante Lauren James, égérie notamment de Nike et Optimum Nutrition, est ainsi estimé à 1,2 M€ annuel), elles ont également dû s'habituer à subir une pression médiatique croissante. En effet, 125 journalistes britanniques ont été accrédités à l'occasion de l'Euro 2025, essentiellement pour suivre l'équipe d'Angleterre, qui, il y a dix ans, lors des Mondiaux au Canada, n'avait attiré qu'une petite dizaine de reporters. « Une approche parfois condescendante, comme lorsque les joueuses étaient présentées comme des "girls", a laissé place à une analyse précise, et parfois critique, des performances » Stacey Pope, sociologue à l'université de Durham « La nature des articles consacrés aux Lionesses a changé, analyse par ailleurs Stacey Pope, sociologue à l'université de Durham. Une approche parfois condescendante, comme lorsque les joueuses étaient présentées comme des girls, a laissé place à une analyse précise, et parfois critique, des performances ». Une évolution parfois mal vécue, la gardienne Mary Earps ne supportant pas, par exemple, le traitement par la presse de son retrait de la sélection fin mai. « On a fait de moi la méchante, c'était un peu dur de lire certaines choses », a-t-elle confié lundi dans le podcast Happy Place. Et plusieurs joueuses anglaises retenues pour disputer l'Euro vont se couper des réseaux sociaux lors des prochaines semaines, de peur d'y lire des commentaires blessants, à l'instar des milieux Ella Toone et Grace Clinton, ou de Russo. Celle-ci a décrit le fait de « scroller » sur son téléphone pendant une compétition comme « un piège » aux conséquences potentiellement « dévastatrices ». Elle devra donc trouver un autre moyen samedi soir, pour savoir si sa prestation a suscité plus d'engouement que celle de son frère. L'Angleterre vise la passe de deux À lire aussi Wiegman : «J'ai toujours perçu la France comme une force» Katoto, une star qui fuit la lumière Gondomar pleure ses enfants Diogo Jota et André Silva Les joueurs du PSG bien entourés

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