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Location de jardin ou de piscine : assurance, contrat... les précautions à prendre avant de se lancer

Location de jardin ou de piscine : assurance, contrat... les précautions à prendre avant de se lancer

Le Parisien16 hours ago
Louer
son jardin ou sa piscine
quand on est propriétaire n'est pas anodin. Pour se couvrir, Charlie Cailloux, juriste chez PAP.fr, le site de particulier à particulier, préconise de rédiger et faire signer un contrat. « On met les identités, le descriptif du jardin, le motif de location, la date, la durée, le loyer, les modalités de restitution : qui nettoie, qui remballe, etc., et on prévoit un dépôt de garantie qui sera restitué si tout va bien. Plus on est précis, mieux c'est », insiste-t-il.
On peut ainsi indiquer si on autorise ou non un barbecue, encadrer la musique… Le locataire vérifie s'il a bien accès aux sanitaires ou d'autres fonctionnalités qui sont importantes pour lui. Le contrat permet de protéger les deux parties.
Le fait de passer par une plate-forme intègre les règles d'utilisation, les interdictions : « En plus du contrat, le locataire est obligé d'accepter une charte de bonne conduite s'il veut louer par notre biais, note Pascale Krief, la fondatrice de Jardins-prives.com. Et en cas de problème, on peut aller chercher une caution sur la carte bancaire. » Si vous ne passez pas par un site reconnu et si vous ne prévoyez pas de contrat, vous vous exposez à des risques.
« Si 50 personnes arrivent au lieu de 15 et qu'il y a des dommages, vous ne pouvez rien prouver », alerte la responsable. Les locataires peuvent louer leur jardin s'ils ont l'autorisation de leur propriétaire. Ce dernier décide quel type de fête il souhaite accueillir : « Une fois, j'ai eu une propriétaire affolée car elle avait eu une demande d'une association de nudistes. Elle a refusé », pointe la responsable de la plate-forme.
Charlie Cailloux recommande de faire un point avec son assureur afin de vérifier ce que couvre votre assurance habitation. En cas de location d'une piscine, il faut obligatoirement un dispositif antinoyade : des barrières, une bâche ou une alarme…
PAP.fr conseille aux propriétaires d'exiger « une garantie villégiature ou a minima une assurance responsabilité civile ». La garantie villégiature peut être souscrite dans le cadre de l'assurance multirisque habitation. Il s'agit d'une extension de la garantie responsabilité civile qui permet d'être couvert de façon temporaire pour tout dégât que vous pourriez occasionner au logement ou à des tiers dans un autre logement que le vôtre.
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Immobilier: les bonnes affaires des SCPI à la City de Londres
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Le Figaro

time8 hours ago

  • Le Figaro

Immobilier: les bonnes affaires des SCPI à la City de Londres

Réservé aux abonnés La chute des prix dans la capitale anglaise a réussi à une poignée de fonds français à la recherche de bons rendements. C'est la nouvelle martingale des fonds immobiliers français qui ont du cash. La City de Londres, qui abrite les sièges de géants de la banque et de la tech ainsi que des cabinets d'avocats d'affaires, est aussi devenu le nouveau terrain de jeu des SCPI, ces placements dans la pierre (bureaux, commerces…) souvent souscrits par les épargnants en vue de compléter leur retraite. Un certain nombre de ces sociétés (Corum l'Épargne, Sofidy, Iroko, Remake…) y font désormais leurs emplettes, attirées par des emplacements en or dans le cœur de Londres, mais surtout des rendements locatifs inédits pour ce type d'immeubles. « On peut acheter des bureaux de premier plan rapportant 7,50 %, voire un peu plus. Il y a trois ans, c'était à peu de chose près ce qu'offrait la location d'un parc d'activité à Valence, en Espagne », constate Marion Bertrand, responsable des investissements de la société de gestion Iroko. À lire aussi Quelles sont les SCPI les plus décotées ? Découvrez notre palmarès exclusif De fait, les prix des bureaux, qui étaient parmi les plus élevés d'Europe il y a encore…

« La flotte n'est plus à la dimension des enjeux » : vieillissants, les canadairs pourront-ils lutter tout l'été contre les feux ?
« La flotte n'est plus à la dimension des enjeux » : vieillissants, les canadairs pourront-ils lutter tout l'été contre les feux ?

Le Parisien

time9 hours ago

  • Le Parisien

« La flotte n'est plus à la dimension des enjeux » : vieillissants, les canadairs pourront-ils lutter tout l'été contre les feux ?

Il est le symbole de la lutte contre les incendies de forêt et pourtant il manque à l'appel. Les feux pendant l'été s'intensifient et nos canadairs ne suivent pas la cadence. Et ce n'est que le début pour cette année. Les départements de l'Aude, des Bouches-du-Rhône et du Var sont placés en vigilance rouge pour les feux de forêts, ce lundi. Pour combattre les flammes, la France compte aujourd'hui douze canadairs C415, quand la flotte est au complet. Pour cet été, s'ajoute un aléa : un de ces avions sera indisponible car il a heurté un haut-fond en mai , lors d'un exercice dans le golfe de Porto-Vecchio (Corse). La flotte n'est pas de première jeunesse, avec une moyenne d'âge de « 25 ans et 4 mois » pour ces avions rouges et jaunes, d'après un rapport sénatorial de 2023. Les opérations de maintenances sont « plus régulières » sur les bombardiers d'eau vieillissants, faisant craindre un risque d'immobilisation dans des périodes où ils sont fortement sollicités, souligne son auteur Jean-Pierre Vogel (LR). Il y a cinq ans déjà, un autre rapport sénatorial pointait « un sérieux motif de préoccupation » quant à ces avions. Et même si « aucune limite de vie n'a été fixée par le constructeur pour ce modèle, un retrait des plus anciens était envisagé à partir de 2025-2030 ». Le président de la République avait annoncé en 2022 sa volonté de renouveler la flotte à l'horizon 2027, notamment en achetant des bombardiers via le programme européen RescUE. Mais ceux-là n'arriveront qu'à partir de 2028. Il était également question d'acheter deux avions supplémentaires à l'échelle française. Cet achat reste suspendu à son inscription dans la loi de finance 2026, après une annulation l'an dernier. Face au contexte budgétaire, ces investissements conséquents - entre 60 et 64 millions d'euros pour un canadair, d'après le rapport sénatorial de 2023 - pourraient être retardés. « Les objectifs ne seront pas tenus », souligne Grégory Allione, député du groupe Renew Europe et ancien président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. Pourtant, c'est nécessaire « au regard de l'intensité et de la récurrence des feux » affirme Grégory Allione. Aujourd'hui « la flotte n'est plus à la dimension des enjeux », selon lui. D'autre part, la sécurité civile compte aussi des Dash 8 Q400 qui se différencient des canadairs par leur rapidité et le rechargement. Ils contiennent une plus grande quantité d'eau - 10 000 litres contre 6 000 pour les canadairs - et sont deux fois plus rapides dans les airs. Cependant, ils ne peuvent pas se ravitailler en plein vol. Ces appareils interviennent de manière complémentaire selon le type de feu et la zone géographique. Les perspectives d'acquérir de nouveaux canadairs français semblent « relativement complexes », explique Éric Brocardi, directeur de la communication à la Fédération nationale des sapeurs-pompiers. D'après lui, l'entreprise canadienne De Havilland - constructeur du canadair - « devrait fournir avant tout son propre pays », en proie tous les ans à des feux importants. En période estivale pour remédier au manque, la France peut louer des avions Air Tractor – entre deux et six - et des hélicoptères, à ses voisins européens. Seulement, il existe un risque d'indisponibilité puisque les pays loueurs doivent aussi lutter de plus en plus contre les incendies. « Pendant des périodes de crises, ça permet quand même de bénéficier de technologies très récentes et à moindres coûts », explique Éric Brocardi. Sur le long terme, le député Grégory Allione appelle à « un programme pour concevoir un bombardier d'eau amphibie européen ». Face à ces phénomènes météorologiques qui concernent tous les pays, « on ne pourra pas faire face sans une solidarité européenne », explique-t-il.

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time9 hours ago

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Budget 2026 : privilégiée par le gouvernement, l'année blanche serait « une très mauvaise solution » pour le député LFI Éric Coquerel

Pour Éric Coquerel , l'année blanche serait « une très mauvaise solution ». Cette piste, étudiée par le gouvernement , consiste en un gel des dépenses publiques à leur niveau de cette année pour réduire le déficit budgétaire en 2026. Mais le président de la commission des Finances n'est pas convaincu, comme il l'a confié ce dimanche matin sur LCI. Citant une étude de l'Institut des politiques publiques, M. Coquerel a souligné qu'une telle mesure rapporterait « un peu moins de six milliards », avec des « effets récessifs (…) surtout pour les plus défavorisés ». « Pour la consommation, ça va être très mauvais (…) Je pense que c'est une très mauvaise solution », a dit le député LFI de Seine-Saint-Denis , qui prône plutôt pour un « gros nettoyage » dans les niches fiscales, et d'augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises (taxe « Zucman » sur le patrimoine, « taxe Zucman » sur les multinationales, ISF climatique…). Pour rappel, le gouvernement veut faire un effort total de 40 milliards d'euros pour le budget 2026 , réparti entre l'État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, afin de respecter l'objectif de diminution du déficit public. Une « année blanche » , qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l'impôt sur le revenu, engendrerait un gain budgétaire de 5,7 milliards d'euros, a estimé fin juin l'Institut des politiques publiques (IPP) à propos de cette piste d'économies régulièrement évoquée. Invité d'Europe 1, le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy a également affirmé ce dimanche que ce serait « l'inverse de la bonne stratégie », invitant à « s'attaquer de très près à la dépense sociale dans notre pays, qui est devenu (…) un problème majeur », citant le RSA et les allocations chômage. Même son de cloche du côté du vice-président du RN, Sébastien Chenu, qui a fustigé dans le JDD « une logique de coups de rabot, d'ajustements à la marge », quand il faudrait « changer de logique » et « ouvrir enfin les vrais dossiers : agences d'État, immigration, contribution à l'UE ».

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