Avec Macron, le Lausanne-Sport veut faire exploser les ventes de ses maillots
À remplacer avec une image du nouveau maillot?
Pascal Muller/freshfocus
En bref:
Le deuxième maillot du Lausanne-Sport vient de sortir et affirme la nouvelle direction artistique du club. Le LS, qui a signé un contrat de cinq ans avec l'équipementier italien Macron , lance cette nouvelle collaboration sur de bonnes bases. Nous avons rencontré Gianluca Pavanello, CEO de Macron, pour parler de son partenariat avec le club vaudois.
Gianluca Pavanello dirige l'entreprise italienne depuis plus d'une vingtaine d'années. Une expérience qui lui permet d'avoir une vision globale sur l'essor des maillots de foot ces dernières années. De quoi conseiller la direction du LS dans son choix des nouvelles tuniques pour la saison 2025-2026.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'importance du design du maillot
«Les autres équipementiers se consacrent aux maillots, aux chaussures et à tous les autres produits sportifs. Avec Macron, on concentre toute notre énergie sur les vêtements, nous ne faisons pas de chaussures» précise Gianluca Pavanello.
La recette: des designs souvent novateurs avec, au centre de toutes réflexions, l'ADN de chaque club. En Suisse, le maillot à flammes du FC Bâle est un exemple des libertés créatives laissées par l'équipementier aux clubs.
«Pour le LS, on s'est concentré sur l'histoire du club en incluant tous les éléments qui définissent son identité», explique-t-il. Les dirigeants lausannois ont donc fait le voyage jusqu'à Bologne, où sont situés les locaux de l'équipementier.
«On leur a montré les maillots des équipes avec lesquelles on travaille pour qu'ils comprennent tout ce qu'il est possible de réaliser» ajoute le CEO en nous montrant le résultat. Un maillot domicile blanc et gaufré avec le logo du LS, et un maillot extérieur bleu qui représente le lac Léman et ses vagues. Le marché suisse
En Suisse, le LS est le quatrième club de Super League à opter pour l'équipementier Italien, avec Bâle, Sion et Thoune. En Challenge League, Yverdon et Rapperswil en ont fait de même.
Avec six équipes représentées, Macron devient l'équipementier le plus porté du football professionnel helvétique, fournissant également les arbitres en plus des ballons de match. Il est talonné par Adidas, partenaire de cinq clubs. Cet indicateur vient récompenser le travail effectué par l'équipementier pour concurrencer les trois leaders du marché des maillots de football.
«La Suisse est un pays important pour Macron, on y a trouvé de bons partenaires» se réjouit Gianluca Pavanello. Pour le CEO, la qualité du design proposé aux différents clubs justifie un prix un peu plus élevé, ce qui pose moins de problèmes sur le marché helvétique.
«L'autre point fort de Macron, basé à Bologne, c'est la logistique de livraison. On reçoit les collections dans des délais très courts. Nous n'avons plus besoin de stock, c'était un élément clé dans notre prise de décision» ajoute Vincent Steinmann, vice-président du LS. Un Lausanne-Sport ambitieux
Ces dernières années, le business des maillots s'est envolé et les réussites Macron attirent les convoitises. Les plus de 30'000 maillots vendus par le FC Bâle peuvent en témoigner. Il faut être honnête, il est difficile pour le LS de rivaliser avec l'ogre bâlois, auteur d'un doublé Coupe-Championnat, la saison d'un retour en grande pompe de Shaqiri.
Mais le succès commercial du club rhénan encourage les Lausannois à voir les choses en grands. «On s'est évidemment fixé des objectifs, le premier c'est de faire mieux que l'année dernière» explique Vincent Steinmann. Pour rappel, le LS avait vendu quelque 5500 tuniques, sans le moindre équipementier. «Mon rêve serait que le LS soit capable de vendre 20'000 maillots par saison» confie-t-il.
«La vente des maillots nous montre parfois que le sport n'est pas le seul argument de vente» explique Gianluca Pavanello. L'intérêt des supporters passe également par le storytelling utilisé pour présenter le maillot. Il cite l'exemple de Wrexham.
Le club gallois a vu sa cote de popularité exploser avec la série documentaire qui lui est consacrée par la chaîne américaine FX. Plus de 100'ooo maillots ont été vendus, de quoi réjouir les deux propriétaires, les acteurs Ryan Reynolds et Rob McElhenney.
Il faudra attendre la fin de saison pour tirer le bilan de cette nouvelle collaboration entre le LS et Macron. Pour l'heure, c'est aux supporters lausannois d'entrer en jeu. Trois information en vrac
Non, Macron n'a aucun lien avec le président français. Même si son élection a motivé l'équipementier à opérer un changement drastique. Le logo, représentant un joueur qui célèbre, a remplacé le nom qui figurait initialement sur les maillots.
Selon Gianluca Pavanello, voici les trois plus gros succès de la saison dernière. 1. Crystal Palace, après une victoire historique en FA Cup contre Liverpool. 2. Le Bologne de Remo Freuler, avec sa victoire en Coupe d'Italie à la suite du but de Dan Ndoye. 3. Le maillot rayé bleu et blanc de la Real Sociedad.
Avec le football, le rugby, le volley ou encore le cricket, l'équipementier italien est multisport. Verra-t-on bientôt une équipe de National League en Macron? «On sait à quel point le hockey est populaire en Suisse, on y travaille» répond Gianluca Pavanello.
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