Féminicide en Bretagne : la femme tuée par son ex-conjoint avait porté plainte à deux reprises
Une femme, tuée par son ex-conjoint de 38 ans dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Jouan-des-Guérets (Ille-et-Vilaine) qui avait pris la fuite avant d'être abattu par un gendarme, avait porté plainte contre son ancien concubin, a indiqué le procureur de la République de Saint-Malo.
«La victime de l'assassinat avait déposé plainte à deux reprises contre son ancien concubin», une première fois mi-juillet pour dire qu'il «lui envoyait de nombreux messages, tentait de la joindre fréquemment par téléphone et se présentait régulièrement à son domicile» après leur séparation, et une seconde fois le 2 août car elle «suspectait son ancien concubin d'avoir dégradé son véhicule», selon le communiqué du procureur.
Publicité
Dans sa première plainte, elle «affirmait ne jamais avoir été victime de violences physiques, verbale ou sexuelle ni de menace de mort de la part de l'intéressé».
«Attitude très menaçante»
L'homme avait agressé son ex-compagne de 39 ans à l'arme blanche dans la rue, dans la nuit de vendredi à samedi. Il avait été ensuite localisé à son domicile. Lorsque les gendarmes avaient tenté de l'interpeller, il les avait menacés avec une machette et avait eu «une attitude active très menaçante à l'égard des militaires de la gendarmerie», selon le communiqué. Après avoir tenté de le repousser avec un taser, un gendarme avait fait usage de son arme.
En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur publié fin novembre 2024.
Hashtags
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
Le Parisien
30 minutes ago
- Le Parisien
Femme éviscérée à Paris : elle trouve la force d'appeler la police après avoir reçu dix coups de couteau
C'est la sidération dans les couloirs de la résidence HLM de la rue de Vauvenargues, à Paris, ce mercredi 13 août après-midi. Une mère de famille, âgée d'environ 35 ans, est toujours entre la vie et la mort à l'hôpital. Selon les premiers éléments recueillis, à la suite d'une bagarre avec le père de son enfant, elle a été poignardée à dix reprises avant de donner elle-même l'alerte.
Le Parisien
30 minutes ago
- Le Parisien
Nanterre : la femme agressée au cutter a pu être entendue par les enquêteurs
La femme qui a été agressée aux pieds des tours Aillaud, près du parc André-Malraux, à Nanterre (Hauts-de-Seine), samedi 9 août, « a pu être entendue », a indiqué le parquet de Nanterre ce mercredi après-midi. La victime, âgée de 47 ans, avait été grièvement blessée après avoir reçu des coups de cutter à la gorge et aux épaules par un homme. Ce dernier, âgé de 60 ans, s'était ensuite tailladé les veines avec l'arme, avant de prendre des médicaments. « L'état médical du mis en cause rend toujours à ce stade impossible toute reprise de garde à vue et même toute audition », précise le parquet. Les circonstances restent à éclaircir Transféré à l'hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, le sexagénaire avait été placé en garde à vue dès samedi, vers 13h30, avant que celle-ci ne soit « levée pour incompatibilité médicale ». La victime, elle, a été hospitalisée à l'hôpital Franco-Britannique, à Levallois-Perret. Son audition a permis d'éclaircir son lien avec son agresseur. « Sous réserve de la poursuite des investigations, nous ne saurions ni sur un acte gratuit sur une personne au hasard, ni sur une hypothèse de conjugalité », dévoile la représentante du ministère public.
Le HuffPost France
30 minutes ago
- Le HuffPost France
Après l'Alaska, Emmanuel Macron veut une nouvelle rencontre en Europe avec l'Ukraine et la Russie
INTERNATIONAL - Quel sera le prochain lieu de rencontre de Donald Trump et Vladimir Poutine ? Les deux hommes, qui ont prévu de se voir en Alaska ce vendredi 15 août pour discuter des modalités d' un cessez-le-feu en Ukraine, réfléchissent déjà à l'après. En incluant l'Europe ? Pour le moment, les Vingt-Sept assistent, un peu impuissants, à cette mise en scène des pourparlers entre deux grandes puissances. Mais Emmanuel Macron veut sa part du lion. À la sortie d'un échange avec le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz ce mercredi 13 août, le chef de l'État a expliqué souhaiter que de futures discussions aient lieu sur le sol européen. Selon lui, Donald Trump devrait aussi « se battre pour obtenir une trilatérale » avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. « Je pense que c'est un point très important à cet égard, et nous souhaitons qu'elle puisse se tenir en Europe, dans un pays neutre qui soit accepté par toutes les parties », a ajouté le président français. Le choix du pays ne sera pas si simple, puisque Vladimir Poutine est, depuis 2023, sous le coup d'un mandat d'arrêt international émis par la Cour pénale internationale pour les crimes qu'il commet en Ukraine depuis plus de trois ans. Ainsi, si le dirigeant russe était amené à fouler le sol français, il serait (en théorie) aussitôt remis à la CPI. Une progression fulgurante de la Russie en Ukraine En Europe, de nombreux pays sont signataires du Statut de Rome et donc contraints par cette obligation. En réalité, Vladimir Poutine a pu se rendre en Mongolie en 2024 sans être inquiété, alors que le pays est signataire. Que doit-on attendre de l'entrevue du 15 août entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Pour Emmanuel Macron, il est « très important » que les États-Unis obtiennent, à l'issue de la réunion, « un cessez-le-feu ». « Nous soutenons cette initiative », a-t-il ajouté, depuis sa résidence du fort de Brégançon, dans le Var, aux côtés du président du Conseil européen, António Costa. Quant aux concessions territoriales réclamées par Vladimir Poutine, le président de la République a, là encore, joué la carte de la prudence. « Les questions territoriales qui relèvent de l'Ukraine ne seront négociées que par le président ukrainien ». Selon lui, « il n'y a pas aujourd'hui, de manière sérieuse, des schémas d'échanges territoriaux qui sont sur la table ». Reste qu'à quarante-huit heures de l'échange prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, la Russie a réalisé sa plus grande progression en 24 heures sur le territoire ukrainien depuis plus d'un an. Et de ça, il sera forcément question en Alaska.
