
Jannik Sinner satisfait de son niveau en quarts contre Shelton : « Aujourd'hui, c'était très haut »
Vous devez être satisfait avec votre performance aujourd'hui (mercredi) ?Oui, très content. C'était un match très difficile, je le savais. J'ai essayé de rester solide, d'avancer sur mes jeux de service et voir ce que je pouvais faire sur les jeux de retour. La performance est très correcte.
Avec votre gêne au coude face à Grigor Dimitrov au tour précédent, quand avez-vous vu su que vous pourriez jouer ce match ?Hier (mardi), j'ai tapé 20 minutes, sans servir et sans frapper à 100 %. Mais, j'ai toujours essayé de me mettre en position, au moins, d'être sur le court et d'essayer. Mentalement, je devais être prêt. Ce matin (mercredi), au warm-up, j'avais plutôt de bonnes sensations, donc l'incertitude pour savoir si je jouerais ou non n'était pas très grande. C'était plus de savoir à quel pourcentage je pouvais jouer. Et aujourd'hui, c'était très haut. Donc je suis satisfait.
Comment gère-t-on les déplacements sur un gazon qui est usé de manière différente selon les parties du court, entre la ligne de fond, le coeur du terrain et les côtés ?Ce n'est pas évident. Quand c'est beaucoup utilisé et que l'on peut voir la terre, c'est facile de se déplacer. Il y a aussi des endroits où l'herbe est jaune et lorsqu'il fait chaud, la balle devient alors très rapide. Et puis, il y a la partie de gazon « tranquille », où les déplacements sont aussi différents. Aujourd'hui, par exemple, j'ai joué avec des chaussures totalement neuves, pour avoir plus d'adhérence. Je ne m'étais même pas entraîné avec. Ce que je ne fais pas habituellement sur les autres surfaces. Sur gazon, la priorité est d'avoir beaucoup d'adhérence.
Vous allez retrouver Novak Djokovic en demi-finales, comment envisagez-vous ces retrouvailles ?Novak et moi, on se connaît bien, on a joué de nombreuses fois l'un contre l'autre (9 oppositions, 5-4 pour Sinner). On sait ce qui marche et ce qui ne marche pas. Je n'ai jamais gagné contre lui à Wimbledon. Ce sera un gros challenge.
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