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L'oeil de Mats Wilander avant la finale Sinner-Alcaraz : « Jannik peut gagner tous les Grands Chelems »

L'oeil de Mats Wilander avant la finale Sinner-Alcaraz : « Jannik peut gagner tous les Grands Chelems »

L'Équipe13 hours ago
Mats Wilander, ancien numéro 1 mondial et septuple vainqueur en Grand Chelem, pense que la qualité de déplacement de Jannik Sinner peut lui permettre de détrôner Carlos Alcaraz, double tenant du titre sur le gazon londonien, lors de la finale de dimanche (17 heures).
« Avant Wimbledon, on pouvait encore se demander : Jannik Sinner sera-t-il un grand joueur de gazon ou non ? Maintenant, on a la réponse : Sinner sera candidat au titre à Wimbledon tous les ans. Comme Daniil Medvedev, Jannik a tout gagné sur dur. Mais si on observe les limites du Russe sur gazon et sur terre, ce n'est pas du tout le cas de l'Italien.
Aujourd'hui, c'est un joueur qui peut gagner tous les Grands Chelems, quelle que soit la surface. C'est clair pour moi qu'il deviendra l'un des meilleurs joueurs de l'histoire, comme Carlos Alcaraz. Ces deux-là forment officiellement le nouveau « Big 2 » et ils vont rester là-haut pour de très longues années, ce qui est une fantastique nouvelle pour le tennis.
« Glisser autant que Jannik le fait, ça pourrait être un problème sur gazon, mais ça n'est pas du tout le cas (...) c'est assez prodigieux »
Sur gazon, Jannik parvient à coller à sa ligne de fond de court sans être en difficulté. C'est facile à faire sur dur, beaucoup moins sur herbe parce qu'il y a parfois des faux rebonds. Il faut être capable de faire confiance à la surface. Sa qualité de déplacements est déterminante. Glisser autant que Jannik le fait, ça pourrait être un problème sur gazon, mais ça n'est pas du tout le cas. Il bouge aussi bien sur cette surface que sur dur et sur terre, c'est assez prodigieux.
À mon avis, le duel entre Alcaraz et Sinner est le même quelle que soit la surface. Les deux peuvent l'emporter. Allez, disons que Sinner est 2 % meilleur sur dur que sur terre et gazon, alors qu'Alcaraz est 2 % meilleur sur terre et gazon que sur dur. Est-ce que ces 4 % vont faire la différence en finale ? C'est très possible, c'est d'ailleurs ce qui s'est passé à Paris.
Mais je ne crois pas que la finale de Roland-Garros perdue contre Alcaraz aura un impact négatif sur Sinner, au contraire. Jannik aurait dû gagner ce match trois sets à un, avec une certaine facilité. Il n'a rien à se reprocher, à part peut-être sur l'une des trois balles de match.
Son état d'esprit doit être le suivant : "Tu aurais dû gagner à Paris, va gagner Wimbledon." Je ne pense pas qu'il soit habité par un manque de confiance ou par des pensées négatives. Paris va au contraire l'aider à se convaincre qu'il est au moins aussi fort que Carlos et qu'il a une vraie chance de le battre. »
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Habituellement propice aux étapes animées sur le Tour de France, le week-end est cette fois marqué par deux étapes de plaine, promises aux sprinteurs. Thierry Gouvenou, le directeur de course de l'épreuve, justifie ce parcours. Exceptionnellement, tout le monde attend avec impatience ce lundi, et pas seulement parce que c'est férié. Entre Ennezat et le Puy de Sancy, le Tour de France va retrouver son agitation, après avoir roupillé lors de l'étape qui a mené le peloton à Laval, samedi, et probablement ce dimanche, entre Chinon et Châteauroux, où la sieste est programmée entre 13h30 et 17h30. Les deux étapes de transition, dédiées aux sprinteurs, tombent assez mal, en ce week-end au cours duquel la majorité des téléspectateurs pouvait espérer des parcours plus vivants. Thierry Gouvenou, grand ordonnateur du parcours chez ASO (propriété, comme L'Équipe, du groupe Amaury), défend un double principe de réalité, géographique - « On voulait rejoindre le Massif central pour le 14-Juillet, car c'est le seul endroit où l'on peut trouver des petits cols et de grosses côtes » - et sportif : « Si on avait travaillé de façon classique, on aurait pu avoir neuf étapes comme ça, monotones. On a déjà rééquilibré le Tour en diminuant le nombre d'étapes pour les sprinteurs (sur cette édition, sept leur semblent promises), mais on ne peut pas non plus ne pas en avoir, c'est une catégorie qui a le droit d'exister dans le peloton. Là, il y a deux étapes de sprint sur un week-end, ce n'est pas l'idéal mais les sprinteurs ont leur place. » « Il faut accepter qu'il y ait des temps creux pendant le Tour » Thierry Gouvenou, directeur de course du Tour de France Le directeur de course regrette néanmoins l'omnipotence des équipes World Tour, qui « cadenassent la course. Elles mettent la main sur le peloton pour qu'il ne se passe rien jusqu'au sprint massif. Mais ce n'est pas la faute de l'organisateur, qui a fait un gros travail pour réinventer les étapes de plaine. » Après une semaine en surrégime, personne, au sein du peloton, ne s'est plaint de la procession sans raidard jusqu'en Mayenne. Le dirigeant d'ASO, lui, assume de laisser les coureurs à l'herbage pendant quelques heures : « Il faut accepter que, par moments, il y ait des temps creux pendant le Tour, on ne peut pas faire 21 jours supers durs. Il y a des moments plus forts et d'autres plus faibles, ce n'est pas possible d'être physiquement au taquet. Quand on trace, dans notre esprit, on sait pertinemment qu'il faut des respirations. Mais j'en conviens, ce sont des étapes monotones. » Mais lundi, promis, Thierry Gouvenou annonce « un 14-Juillet qui va être d'enfer. C'est mon étape favorite de l'année. C'est hyper casse-pattes, elle convient à un bon paquet de coureurs, cela enchaîne les difficultés sans cesse, un vrai match pour le classement général et pour l'échappée. Au niveau esthétique, elle est aussi incroyable. »

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