logo
Donald Trump dit qu'il va envoyer plus d'armes « défensives » à l'Ukraine

Donald Trump dit qu'il va envoyer plus d'armes « défensives » à l'Ukraine

Le Figaro08-07-2025
LE POINT SUR LA SITUATION - «Nous allons devoir envoyer plus d'armes, principalement des armes défensives», a annoncé lundi le président américain, qui s'est dit «mécontent» à l'égard de Vladimir Poutine.
L'armée russe a revendiqué plusieurs attaques contre des régions en Ukraine dans la nuit de dimanche à lundi. Elle a également affirmé avoir pris possession d'une petite localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-Est de l'Ukraine.
Le Figaro fait le point sur la situation.
Publicité
Trump dit qu'il va envoyer plus d'armes «défensives» à l'Ukraine
Le président américain Donald Trump a déclaré lundi que les États-Unis enverraient des armes supplémentaires à l'Ukraine, après que la Maison-Blanche a annoncé suspendre certaines livraisons la semaine passée. «Nous allons devoir envoyer plus d'armes, principalement des armes défensives», a déclaré Donald Trump, qui s'est dit «mécontent» à l'égard de Vladimir Poutine. «Ils ont frappé de manière très, très dure», a ajouté le président américain.
De façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d'une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions des États-Unis - le premier soutien militaire de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022. Des responsables américains se sont efforcés ensuite de minimiser l'impact de cette mesure sans donner plus de détail.
Des attaques successives contre plusieurs régions ukrainiennes
Des attaques de drones et d'artillerie russes contre plusieurs régions d'Ukraine ont fait au moins quatre morts et plus d'une quarantaine de blessés dans la nuit de dimanche à lundi, ont annoncé les autorités locales.
Ces attaques ont fait au moins deux morts et deux blessés dans la région de Soumy, un mort et deux blessés dans la région de Kherson, un mort dans la région d'Odessa, 27 blessés dans la région de Kharkiv et cinq blessés dans la région de Dnipropetrovsk, selon les gouverneurs et maires des zones concernées. Des drones russes ont également frappé la capitale Kiev, endommageant des immeubles mais sans faire de victime, a écrit sur Telegram le maire Vitali Klitschko.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois martelé que la livraison de systèmes de défense antiaérienne demeurait «la priorité absolue» pour ses troupes, face aux attaques russes quotidiennes.
À lire aussi L'Ukraine sous la double menace des bombes russes et du désengagement américain
Publicité
L'armée russe revendique la prise d'une première localité dans la région de Dnipropetrovsk
L'armée russe a revendiqué lundi la prise d'une petite localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-Est de l'Ukraine. Il s'agit d'une première dans cette zone administrative depuis le début de son offensive en février 2022. «La localité de Datchnoïe, dans la région de Dnipropetrovsk, a été libérée», a annoncé dans un communiqué l'armée russe.
Plus tôt lundi, l'état-major de l'armée ukrainienne avait, pour sa part, assuré que ses hommes avaient «repoussé» la veille des assauts russes «dans les environs» de Datchnoïe, située à environ 70 kilomètres à l'ouest de Donetsk, sous contrôle russe. «Nous sommes là, et nous sommes prêts à nous battre jusqu'au bout ! Nous ne céderons pas un seul mètre de notre territoire sans nous battre», avait également indiqué cette unité dans ce communiqué.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Envoyer ses clefs par Lettre recommandée de La Poste, une très mauvaise idée dont Albert a fait les frais
Envoyer ses clefs par Lettre recommandée de La Poste, une très mauvaise idée dont Albert a fait les frais

Le Figaro

time23 minutes ago

  • Le Figaro

Envoyer ses clefs par Lettre recommandée de La Poste, une très mauvaise idée dont Albert a fait les frais

Ne recevant pas la Lettre recommandée qu'il attend ardemment parce qu'elle contient ses clefs, il se renseigne auprès de La Poste. Il y apprend que son pli a déjà été distribué. Redoutant un squat de son appartement, il change en urgence sa serrure et demande à La Poste de lui rembourser les 850 € dépensés. Envoyer des clefs dans une enveloppe que l'on confie pour acheminement à La Poste est une pratique bien plus fréquente qu'on ne l'imagine de prime abord. Oubli d'un trousseau que l'on renvoie à son propriétaire, prêt d'une maison de vacances à un ami, remise de clefs après une location saisonnière, ou tout simplement envoi d'un double de clef après une perte... Les motifs sont aussi divers que nombreux. C'est ainsi que les clefs de l'appartement d'Albert(1) lui ont été envoyées, non par lettre simple mais par Lettre recommandée , pour plus de sécurité. Ne voyant rien venir, il interroge La Poste et apprend alors que son pli a été distribué par le facteur le 17 juin. N'ayant rien reçu, il panique à l'idée que ses clefs tombent entre de mauvaises mains et que son logement soit squatté. Il demande donc en urgence à un serrurier de changer son système de fermeture de porte et dépense pour l'occasion 834 €. Finalement la lettre recommandée arrive chez lui douze jours plus tard, le 29 juin. Publicité Estimant que La Poste a commis une faute, il effectue une réclamation puis saisit le médiateur, afin d'obtenir le remboursement de la facture du serrurier, dépense qui s'est avérée finalement superflue. Des contenus prohibés dans la Lettre recommandée Le Médiateur étudie les faits rapportés par Albert qu'il confronte à la version de La Poste. Il note tout d'abord que les conditions spécifiques de vente de la Lettre recommandée indiquent que l'expéditeur s'engage à ne pas insérer de marchandises dans la lettre » et qu'elle est réservée « aux envois de correspondance ». Pour le médiateur, des clefs sont « à l'évidence des marchandises, ce que l'expéditeur ne pouvait ignorer ». Le contenu étant prohibé, le médiateur estime que La Poste n'est pas tenue à indemniser le préjudice subi par son client. Aucune garantie de délai d'acheminement par La Poste Bien que La Poste indique qu'une lettre recommandée est distribuée dans un délai de 3 jours ouvrables, le médiateur précise que l'envoi recommandé « n'est assorti d'aucune garantie de délai d'acheminement ». Il ne s'agit effectivement que d'un délai indicatif et les conditions spécifiques de vente précisent bien que les délais « ne font l'objet d'aucun engagement contractuel ». En revanche, le médiateur reconnaît, après enquête, qu'un problème de saisie interne à La Poste a généré une fausse indication de distribution le 17 juin et que cette erreur a pu causer une inquiétude réelle à Albert, justifiant le remplacement de ses clefs en urgence, pour éviter l'irruption éventuelle de squatters. Compte tenu de cette erreur qui a pu causer un préjudice au destinataire de bonne foi, le médiateur a estimé « équitable que La Poste accorde, à titre exceptionnel, un dédommagement partiel de 100 € ». Publicité (1) Le prénom a été modifié

D'énormes travaux de restauration lancés pour renforcer Fort Boyard, menacé par l'océan
D'énormes travaux de restauration lancés pour renforcer Fort Boyard, menacé par l'océan

Le Figaro

time23 minutes ago

  • Le Figaro

D'énormes travaux de restauration lancés pour renforcer Fort Boyard, menacé par l'océan

Bâti entre 1803 et 1857, l'édifice militaire situé en Charente-Maritime est actuellement endommagé par les vagues. Les travaux ont commencé cette semaine et s'étaleront jusqu'en 2028. Le chantier visant à protéger Fort Boyard, emblématique édifice militaire devenu décor de télévision qui menace de s'écrouler sous les assauts des vagues, a commencé cette semaine avec le démarrage de travaux de terrassement. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Lors de la première phase de ces travaux, qui vont s'étaler sur trois ans pour un budget prévisionnel de 36 millions d'euros hors taxe, une pelleteuse installée sur un ponton flottant va extraire entre 3500 à 4000 mètres cubes de remblais dans une profondeur de 5 à 7 mètres autour de la bâtisse. Publicité Les amas de roches, essentiellement constitués de maçonneries d'ouvrages historiques entourant le fort et tombées en ruine depuis, sont ensuite rejetés en mer dans des fosses existantes situées à proximité. En septembre prochain, lors des grandes marées d'équinoxe, la risberme (talus de protection qui ceinture la base de l'édifice) sera aussi restaurée afin de stabiliser ces zones endommagées par l'assaut des vagues. En 2026, un éperon et un havre d'accostage en béton armé, reprenant le relief de la base en granit du fort, seront fabriqués à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avant d'être installés à l'avant et à l'arrière du bâtiment, à l'été 2027. « On refabrique des ouvrages qui ont existé lors de la construction du fort au XIXe siècle, avec une géométrie quasi-identique. Le fort va reprendre son image originelle avec des éléments dimensionnés pour [tenir] au moins 100 ans », indique mercredi 16 juillet, Jean-Bruce Boisson, directeur d'exploitation d'ETPO (Entreprise de travaux publics de l'Ouest), spécialisée dans les travaux maritimes et fluviaux, lors d'une visite de presse. Réouverture prévue en 2028 Avec ses « fissures qui lézardent les murs », « il y a vraiment urgence à agir parce qu'aujourd'hui c'est tout l'édifice qui bouge du fait de la disparition de protections. Si on ne fait rien, il va s'écrouler », assure la présidente du département de Charente-Maritime, Sylvie Marcilly. Le conseil départemental a voté une autorisation atteignant 44 millions d'euros pour ces travaux et lancé un appel aux dons. La collectivité prévoit de rendre accessible le site aux visiteurs « à l'été 2028 ». Bâti entre 1803 et 1857, cet ancien ouvrage militaire devenu prison entre l'île d'Oléron et l'île d'Aix était tombé en déshérence avant d'être inscrit aux monuments historiques. Racheté en 1988 par Jacques Antoine, producteur de jeux télévisés, Fort Boyard a été cédé l'année suivante pour un franc symbolique au département de la Charente-Maritime, chargé depuis de l'entretenir.

Le parc dédié au logement étudiant ne représente que 11% des solutions d'hébergement
Le parc dédié au logement étudiant ne représente que 11% des solutions d'hébergement

Le Figaro

time23 minutes ago

  • Le Figaro

Le parc dédié au logement étudiant ne représente que 11% des solutions d'hébergement

À la rentrée universitaire de 2023, 2,97 millions d'étudiants et d'apprentis étaient inscrits dans l'enseignement supérieur français, soit dix fois plus qu'en 1960. Une population en hausse de 25 % depuis 2012 mais dont les besoins spécifiques en matière de logement n'ont jamais été anticipés à la hauteur des enjeux. Dans un rapport publié le 3 juillet 2025, la Cour des comptes tire la sonnette d'alarme : l'offre reste insuffisante, mal répartie et inégalement accessible. Pire encore, ces écueils auraient des répercussions probables - mais jamais mesurées - sur la réussite des étudiants. Alors que seuls 11% des étudiants accèdent à un logement social dédié, la majorité dépend du parc privé ou de la sphère familiale ou amicale. Dans les zones très demandées comme l'Île-de-France, beaucoup renoncent à une formation faute de toit. Et malgré 2,3 milliards d'euros d'APL (Aides Personnalisées au Logement) versés chaque année, aucune politique cohérente ne permet de corriger ces écarts. Résultat : des inégalités sociales et territoriales qui pèsent lourd sur les parcours étudiants. Une hausse de 39 % des logements étudiants entre 2012 et 2023 Depuis plus d'une décennie, le soutien public au logement étudiant repose sur une multitude d'acteurs : État, collectivités locales, CROUS, bailleurs sociaux, foyers étudiants. Mais aucun d'entre eux ne porte la responsabilité de manière claire. Résultat : une absence de stratégie nationale et une juxtaposition de dispositifs qui ne répondent que partiellement aux besoins. Entre 2012 et 2023, 69.300 logements étudiants à vocation sociale ont été construits, soit une hausse de 39 %, bien supérieure à celle de la population étudiante sur la même période, précise la Cour des comptes. En parallèle, un milliard d'euros a été consacré à la réhabilitation du parc des CROUS. Mais ces efforts n'ont pas suffi à satisfaire la demande, notamment dans les grandes métropoles. En 2023, la France comptait 245.000 logements sociaux étudiants, soit à peine 8,2 places pour 100 étudiants. En 2023, seuls 7 % des étudiants vivaient dans une résidence universitaire du CROUS, et 4 % dans une autre résidence universitaire. Le parc spécifiquement dédié au logement étudiant représentait donc à peine 11 % des solutions d'hébergement. Par contraste, 33 % des étudiants habitaient chez leurs parents. Le reste était pris en charge par le marché privé : 25 % louaient seuls, 11 % étaient en colocation ou en sous-location et environ 6 % vivaient dans un bien appartenant à leur famille ou à un proche. Enfin, 6 % déclaraient un mode de logement «autre», comme des foyers ou des hébergements de fortune, toujours selon les données de la Cour des comptes. La majorité des étudiants restait ainsi dépendante du parc locatif privé, qui n'est pas régulé spécifiquement pour elle. 20 à 30 % d'étudiants internationaux dans les résidences du CROUS Le rapport de la Cour des comptes consacre un chapitre entier à la situation francilienne, jugée particulièrement préoccupante. L'Île-de-France concentre plus de 27 % des effectifs étudiants du pays et 35 % des étudiants en mobilité en France. Toutefois, les conditions de vie y sont plus difficiles, notamment du fait de loyers élevés : le loyer moyen des étudiants en 2020 était de 751 euros à Paris, 685 euros en petite couronne et 566 euros en grande couronne, contre 483 euros à l'échelle nationale. En particulier, la ville de Paris enregistre un déficit conséquent en capacité de logement de ses étudiants : elle accueille moins du quart des logements dédiés, alors qu'elle concentre la moitié de la population étudiante francilienne. Par ailleurs, en Île-de-France, où le parc social géré par les CROUS est proportionnellement plus faible qu'ailleurs, les places réservées aux étudiants en mobilité internationale peuvent représenter 20 à 30 % des places disponibles. Par conséquent, les étudiants franciliens doivent souvent rester chez leurs parents (92 % d'entre eux vivent chez leurs parents à 18 ans, contre 56 % en moyenne dans les autres régions), et subir des temps de transport plus élevés que dans les autres régions. Dans le cadre d'un sondage effectué en 2017 par l'Institut Harris et relayé par la Cour des comptes, 72 % des étudiants cohabitant (ceux qui vivent avec leurs parents - NDLR) ont déclaré une fatigue liée aux trajets, et 23 % un manque de temps. Les étudiants boursiers prioritaires pour l'accès au logement Le rapport reconnaît une certaine efficacité du soutien ciblé envers les étudiants les plus modestes. Le code de l'éducation place le statut de boursier en tête de la liste des critères devant être pris en compte par les gestionnaires des résidences universitaires à vocation sociale. Aujourd'hui, d'après la Cour des comptes, les étudiants boursiers sur critères sociaux représentent 54 % de la population logée dans le parc géré par les CROUS. Conséquence de cette priorisation, les boursiers ont à la fois le reste à charge le plus faible parmi les étudiants et apprentis allocataires des APL et, depuis 2023, le taux de couverture du loyer par l'aide le plus élevé. Ce système crée des effets de seuil problématiques. Les étudiants «juste au-dessus» des plafonds de bourse n'ont accès ni aux logements sociaux, ni aux APL renforcées. Ces étudiants se retrouvent donc dans une zone grise, sans solution accessible. Parmi les étudiants boursiers, le système actuel d'échelons jalonnant les bourses sur critères sociaux génère également des effets de seuil importants. Le différentiel de bourses entre deux échelons peut dépasser 90 euros par mois, et seul un échelon élevé garantit l'accès aux logements des CROUS en zone tendue. Or, l'accès à un logement social conduit à un reste à charge inférieur en moyenne de 100 euros pour les boursiers, par rapport à ceux qui sont logés dans le parc privé, précise la Cour des comptes. Des logements «insalubres», «chers» et «contraignants» Peut-on réussir ses études si l'on vit dans un logement trop petit, trop cher ou trop éloigné ? La réponse paraît évidente, mais la Cour des comptes constate que ce lien n'a jamais été étudié sérieusement. Aucune étude de cohorte n'a permis d'établir une corrélation chiffrée entre conditions de logement et réussite scolaire. Et pourtant, dans un sondage effectué en 2017 par l'Institut Harris, 91 % des étudiants qui vivent avec leurs parents ont affirmé que leur solution d'hébergement avait «un impact sur leur cursus scolaire ou leur vie personnelle» : 72 % ont déclaré une fatigue liée aux trajets et 23 % un manque de temps. Pour information, le temps de trajet moyen des étudiants français vivant chez leurs parents est de 63 minutes, contre 33 minutes pour les étudiants qui quittent le foyer familial. En outre, de nombreuses études insistent sur le lien entre le logement et la santé des étudiants. Une enquête récente de Cergy Paris Université relayée par la Cour des comptes estime ainsi que seuls 3,4 % des étudiants qui se perçoivent en très bonne santé physique sont insatisfaits de leur logement contre 27,8 % pour ceux qui se perçoivent en très mauvaise santé physique. Ces taux sont de 4,7 % et 20,4 % s'agissant de la santé mentale. Selon la Cour des comptes, appelés à réagir à l'expression «le logement des étudiants», les premiers mots des jeunes concernés sont négatifs : «petit», «cherté», «solitude», «insalubrité», «galère», «contraintes».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store