
De la musique inédite de Beyoncé volée lors de sa tournée
Des morceaux inédits de Beyoncé, ainsi que des images, des plans de spectacle et des listes de chansons de concerts, ont été volés dans une voiture louée à Atlanta par le chorégraphe de la chanteuse et l'un de ses danseurs, selon un rapport de police.
Itzel Luna
Associated Press
Le vol de ces documents, stockés sur cinq clés USB, a eu lieu le 8 juillet, deux jours avant le début d'une résidence de quatre jours de Beyoncé au stade Mercedes-Benz d'Atlanta. Beyoncé devait monter sur scène lundi soir pour sa dernière soirée en ville.
La police d'Atlanta a annoncé lundi dans un communiqué de presse avoir obtenu un mandat d'arrêt contre un suspect dont l'identité n'a pas été révélée.
Deux ordinateurs portables MacBook, des écouteurs Apple, ainsi que des vêtements et accessoires de luxe ont également été volés, selon le rapport d'incident.
Le chorégraphe de Beyoncé, Christopher Grant, et le danseur Diandre Blue ont raconté à la police avoir garé leur voiture de location, une Jeep Wagoneer de 2024, dans une aire de restauration de la ville vers 20 h 09. Le duo est retourné à la voiture peu après 21 h et a découvert que la vitre du coffre avait été endommagée et que deux valises avaient été volées.
M. Grant a déclaré aux policiers qu'il transportait également des informations personnelles sensibles concernant la musicienne Beyoncé, selon le rapport d'incident de la police.
Le rapport identifie un véhicule suspect potentiel comme étant une Hyundai Elantra rouge de 2025. Les policiers intervenus ont pu identifier des « empreintes légères » sur les lieux, et des caméras de sécurité installées sur le stationnement ont filmé l'incident, selon le rapport.
Les policiers ont ratissé une zone où l'ordinateur portable et les écouteurs volés ont été localisés grâce aux services de localisation des appareils, d'après le rapport.
Beyoncé a débuté sa tournée très attendue fin avril, présentant son album « Cowboy Carter », récompensé par un Grammy Award, dans des stades aux États-Unis et en Europe. La chanteuse terminera sa tournée par deux soirées à Las Vegas fin juillet.
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La Presse
an hour ago
- La Presse
Il nous a aimés à la folie
Serge Fiori sera mort comme il a vécu : à contretemps, toujours là où on ne l'attend pas, jamais là où on l'attend, préférant se faire oublier quand on le voyait partout, et resurgissant dans l'actualité quand on le croyait perdu. À peine l'écrivain Victor-Lévy Beaulieu s'était-il éteint que Fiori partait à son tour. Le jour de la Saint-Jean, de surcroît, comme pour mieux rappeler à quel point il était attaché à ce pays encore à faire. En ce jour de funérailles nationales, il faut pourtant se garder des récupérations faciles. Car si Fiori, fils d'un immigrant italien, était assurément un grand Québécois (bien plus qu'un « remarkable Canadian », comme le ministre Steven Guilbeault l'a affirmé récemment), il était avant tout un artiste d'exception, dont la trajectoire l'a conduit toujours plus loin dans la recherche de notre humanité commune. Fiori refusait de vivre dans un monde où « chacun est assis tout seul sur son île1 ». C'était un homme de groupes (avant Harmonium, il y a eu momentanément Morphus et Les Comtes Harbourg2), de duos (avec Richard Séguin, Louis-Jean Cormier) et d'ensembles (le Ballroom Orchestra, dirigé par son père Georges ; le projet de L'Heptade, mené par Neil Chotem). Et si, dans ses textes, Fiori parlait de lui-même, il préférait le plus souvent « oublier son nom » afin de retrouver, ne fût-ce que « pour un instant », cet autre qui constituait la part la plus précieuse de lui-même, ce « toi » aux mille visages – une amoureuse, un ami, un passant – qui le tenait en vie et lui donnait son élan : « Souffle un peu on a besoin d'air/C'est toi qui pars le courant/C'est toi, le courant d'air/C'est toi qui cours en soufflant. » Comme si le « je » de l'artiste reconnaissait d'emblée son insuffisance, ne pouvait exister pleinement sans une présence amie, sans ce mouvement qui le portait vers autrui. « Y a deux importances », écrira-t-il dans Comme un sage, sa chanson préférée, celle qu'il voulait qu'on joue à ses funérailles : « La première, c'est toi pis moi/L'autre, c'est qu'il nous reste encore un autre jour. » Dans un monde où Dieu lui-même – s'il existe – « a fermé ses yeux et ses bras », Fiori avait choisi de se tourner vers ses semblables, seule source de consolation : « Donne la vérité, j'ai faim/Donne-moi du bonheur, j'ai peur/Y'a rien qu'toi qui peux le savoir/Parce que moi je sais rien. » Et quelque chose me dit que si ses chansons exprimaient une telle soif de relation, c'est que Fiori demeurait pour lui-même une sorte d'énigme, qui attendait encore d'être résolue. « Dis-moi qui je suis », chantait-il, espérant peut-être qu'un jour quelqu'un lui donne la clé. Avec ses yeux rieurs et sa dégaine juvénile, sa voix chaude et agile, capable d'éclats de joie et pourtant si proche des pleurs, Fiori avait le don de l'intimité. Ses chansons prenaient aux tripes, au point que chacun pouvait croire qu'elles avaient été écrites pour lui. « J'ai pensé à toi », disait-il dans un murmure discret, je chante « juste pour toi ». « Je viens vers toi », « je crois en toi tellement fort », lançait-il, plein de foi. « Où es-tu, j'en peux plus/Je ne t'entends plus », s'inquiétait-il, supportant mal le silence et rêvant de retrouvailles : « Ça fait du bien/de savoir que tu reviens ». Jusqu'à la fin, Fiori aura ainsi pratiqué l'art du lien, rappelant que la chanson demeure l'espace privilégié de la communion, de l'accord retrouvés. En cette ère du virtuel, il déplorait la déréalisation des rapports humains et la montée de la solitude : « Tout seul, tout le monde est tout seul/Parti, tout le monde est parti/[…] J'm'ennuie… » Aussi, ce n'est rien enlever à Fiori que de rappeler la contribution précieuse de ceux qui l'ont entouré et ont permis à son œuvre incomparable d'exister. Je pense à Monique Fauteux, pianiste à la voix si juste, à la présence si apaisante ; à Denis Farmer, batteur inventif et énergique ; à Libert Subirana, au saxophone aérien ; à Serge Locat, claviériste funambule. Sans oublier le guitariste Michel Normandeau, qui a aussi contribué à l'écriture des chansons, et le bassiste Louis Valois, membres fondateurs du groupe Harmonium. Au début des années 1970, il faut rappeler qu'aucune compagnie ne voulait produire les chansons de cette bande de rêveurs chevelus, jugées inutilement longues et compliquées, avec leurs mélodies pleines de modulations, leurs enchaînements audacieux, leurs harmonies inouïes. Fiori, déjà, débordait du cadre. Mais il n'était pas question pour lui d'accepter le moindre compromis. Quelque chose dans son art résistait aux étiquettes et aux stratégies de mise en marché. C'était, je ne trouve pas d'autre mot, une quête de transcendance, laquelle n'avait rien à voir avec la religion et ses « cathédrales en carton », mais tenait plutôt à ce besoin de découvrir quelque chose de plus grand, qui nous dépasse et nous englobe, à cette nécessité de voir large et loin, aspiration infiniment rare dans une culture habituée à se contenter de l'ordinaire. Fiori avait compris que « plus on est haut, plus tout s'assemble », que « plus on est loin, plus on se ressemble ». Avec une obstination admirable, il aura refusé le banal et l'insignifiance, rêvant d'un « théâtre magique », d'un « lieu d'espoir » qui allait trouver dans L'Heptade son expression la plus aboutie. L'ambition de Fiori était si vaste que lui-même finirait par se sentir dépassé par cet abîme au-dessus duquel il avait eu l'audace de marcher, comme si l'œuvre qu'il avait composée était habitée par quelque chose de trop grand pour lui, de presque trop beau, qui risquait de mener vers la folie celui qui, au fond, n'avait jamais voulu être qu'« un musicien parmi tant d'autres ». Par son art, il aura découvert le lien invisible qui réunit tout : l'amour, enfant de la folie, seul en mesure de survivre à l'épreuve du temps et d'unir ceux que la mort sépare. « C'est fou quand on aime, la mort n'a jamais existé ». Salut Fiori, merci de nous avoir aimés à la folie. 1. Dans ce texte, les citations sont toutes tirées de chansons écrites par Serge Fiori et Harmonium (Viens danser, Le premier ciel, Comme un sage, Pour un instant, Si bien, Chanson noire, De la chambre au salon, Ça fait du bien, En pleine face, Ça fait du bien, Le monde est virtuel, Le corridor). 2. À découvrir : les pièces Jeune fille de couvent et L'humanité (Trans-Canada, 1968) 2. Écoutez la chanson Jeune fille de couvent Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


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10 hours ago
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La Presse
16 hours ago
- La Presse
Déjà plus de 500 000 $ pour Menteuse, meilleur démarrage québécois cette année
La comédie québécoise Menteuse, d'Émile Gaudreault, a franchi la barre des 500 000 $ au box-office après seulement cinq jours en salle. Il s'agit des meilleures recettes pour un film québécois dans ses premiers jours d'exploitation cette année. Uniquement cette fin de semaine, l'œuvre produite par Immina Films a cumulé 348 190 $ au Québec, se classant au troisième rang derrière les superproductions américaines Superman et Jurassic World – Rebirth. Dans un communiqué, le président du distributeur, Patrick Roy, remarque que « Menteuse est le 11e film le plus populaire en Amérique du Nord ce week-end, avec 77 cinémas, alors que le film [qui le précède] au 10e rang est présenté sur 510 écrans ». En plus des salles québécoises, la suite de Menteur est offerte dans quelques cinémas en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Alors que les six films qui suivent Menteuse dans le top 10 du week-end sont américains, une autre production d'ici, Deux femmes en or, de Chloé Robichaud, ferme le palmarès avec une récolte de 9349 $, portant son total à tout juste en dessous de 740 000 $ après sept semaines à l'affiche.