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Affaire Auradou-Jegou : un an après, le quotidien « toujours difficile » de la plaignante

Affaire Auradou-Jegou : un an après, le quotidien « toujours difficile » de la plaignante

Le Parisien7 days ago
C'était il y a un an : une tournée d'été du
XV de France
en Amérique du Sud, un succès contre l'Argentine à Mendoza (28-13), une troisième mi-temps alcoolisée, l'exclusion du groupe bleu de
Melvyn Jaminet
à la suite de la diffusion d'une vidéo dans laquelle il tenait des propos racistes, et le début de la retentissante
affaire Auradou-Jegou
, du nom des deux joueurs accusés de « viol aggravé en réunion » par une femme de 39 ans, quelques heures après cette nuit du 6 au 7 juillet 2024.
Arrêtés, temporairement incarcérés puis mis en examen pendant près de cinq mois, le deuxième ligne de Pau et le troisième ligne de La Rochelle
avaient finalement bénéficié d'un non-lieu le 10 décembre
. Cet abandon des charges avait été confirmé en appel le 18 février, la justice argentine soulignant dans son argumentaire « le manque d'éléments permettant de soutenir une accusation sérieuse » et qualifiant la décision de « seule solution possible au regard des preuves réunies » au cours de l'instruction.
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Quelle composition du XV de France pour le troisième test face à la Nouvelle-Zélande ?
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L'Équipe

time8 hours ago

  • L'Équipe

Quelle composition du XV de France pour le troisième test face à la Nouvelle-Zélande ?

Il reste un test aux Français, samedi prochain, pour transformer cette tournée en autre chose qu'une frustrante revue d'effectif. Pour cela, l'encadrement est tenté de faire la synthèse des deux premiers matches et lui permettrait de soigner les grosses lacunes du second. Après deux tests au bout du monde, huit membres sur les quarante-deux du corps expéditionnaire n'ont pas encore pu tamponner leur certificat « a joué contre les All Blacks en Nouvelle-Zélande ». Il s'agit de Demba Bamba, Guillaume Marchand, Théo William (qui traîne une gêne au mollet depuis un moment), Léo Berdeu, Léon Darricarrère, Alivereti Duguivalu, Théo Millet et le dernier arrivé suite au forfait de Cheikh Tiberghien, Marius Domon. Délestées des inénarrables matches de semaine, les tournées du quinze de France ramènent toujours au pays des âmes plus en peine, faute d'avoir pu se mettre la moindre minute de jeu sous la dent. C'est arrivé par le passé à Joris Segonds ou Romain Buros et cette série de tests en Nouvelle-Zélande ne dérogera pas à la règle. Car rien ne dit que Fabien Galthié piochera dans cette main d'oeuvre au moment de composer l'équipe qui devra remonter la pente après la défaite plombante de Wellington samedi dernier (43-17). C'est plutôt à un remix entre Dunedin (défaite plus qu'honorable 31-27) et Wellington qu'il faut s'attendre. Première ligne, un troisième homme à droite ? C'est un des postes que Galthié et son staff ont placés dans la colonne « à étoffer d'urgence ». Uini Atonio (35 ans) n'étant pas éternel et pas à l'abri d'une vilaine blessure aux ischios comme celle qu'il soigne actuellement, il faut trouver des plans B, C et D. Le Bordelais Sipili Falatea, le Bayonnais Tevita Tatafu et le Toulousain Dorian Aldegheri restent dans la discussion mais cette tournée devait permettre de revoir à ce niveau le Leinsterman Rabah Slimani et de relancer Georges-Henri Colombe. Ni le premier - titulaire à Dunedin -, ni le second - titulaire à Wellington - n'ont convaincu. C'est plutôt le remplaçant Régis Montagne qui a marqué des points, tandis que Demba Bamba ronge son frein. À Hamilton, un troisième titulaire différent peut-il émerger ? Ce n'est pas certain. Au talonnage, Gaëtan Barlot et Pierre Bourgarit sont partis pour se partager le temps jusqu'au bout. À gauche, Giorgi Beria et Baptiste Erdocio ont chacun souffert dans le déplacement. Galthié pense que l'avenir international de Paul Mallez se situe à gauche et non à droite, son pain quotidien à Aix cette saison. Le futur Toulousain, « très bon joueur, très juste », dixit Galthié, a disputé 34 minutes à Twickenham, 33 à Dunedin et 36 à Wellington. Il devrait jouer à Hamilton. De la puissance à réinjecter Si le 29-3 encaissé à la mi-temps à Wellington doit laisser des traces (Colombe ? Barré ? Segonds ?), des éclaboussures pourraient toucher la troisième-ligne Jacobus Van Tonder - Esteban Abadie - Pierre Bochaton. Les Bleus ont besoin de moins subir physiquement à Hamilton et donc de réinjecter de la puissance. Prévisibles avant Wellington, les retours de Mickaël Guillard en numéro 8 et d'Alexandre Fischer en 6 devraient couler de source. Pour prendre en main la partie aérienne, Cameron Woki, qui a commencé les deux tests sur le banc, a le profil. À chacune de ses entrées, le futur Bordelais a réglé la touche des Bleus, qui en avait sacrément besoin samedi dernier. Les 36 minutes prometteuses de Bastien Vergnes-Taillefer lors du deuxième test peuvent lui laisser espérer une place sur la feuille pour le dernier match. Le staff des Bleus aura-t-il envie de revoir à l'oeuvre la deuxième-ligne Joshua Brennan - Matthias Halagahu dont le potentiel dans le combat et l'activité n'a été que sporadiquement perceptible à Wellington ? C'est une hypothèse, qui n'empêcherait pas d'impliquer Hugo Auradou pour ce troisième test. La tentation Hastoy à la charnière ? La charnière Nolann Le Garrec - Joris Segonds fut l'unique élément de stabilité entre le premier test de Dunedin et le second de Wellington. Son objet était assez clair avec la titularisation du Bayonnais à l'ouverture : exploiter sa longueur de jeu au pied pour renvoyer les All Blacks très loin et sortir de son camp facilement. Mission pas franchement accomplie et le destin du duo est un peu moins certain pour le dernier acte d'Hamilton et son enjeu de sauver l'honneur ou d'au moins limiter la casse. Difficile de se passer de Le Garrec qui, s'il n'a pas été impeccable dans l'application stricte des consignes, reste à créditer de deux matches corrects dans le contexte. Il est aussi le buteur depuis le début de la tournée et appartient à l'antichambre des premiums quand Antoine Dupont ou Maxime Lucu sont blessés. Pour le fauteuil de dix, le débat est ouvert, notamment après la bonne entrée d'Antoine Hastoy en seconde période à Wellington. Un deuxième acte où les Français font jeu égal avec les All Blacks (14-14) et bénéficierait donc au Rochelais. Un choix qui induirait une approche peut-être un peu plus offensive de ce dernier match avant la plage. Sur les dernières tournées d'été, Fabien Galthié a toujours conservé son numéro 9 (Baptiste Couilloud en Australie 2021, Lucu au Japon 2022, Baptiste Serin en Argentine 2024), il a en revanche changé son ouvreur passant de Louis Carbonel à Hastoy. L'embarras du choix chez les trois-quarts Par intermittence et sur les deux tests, la ligne de trois-quarts fut séduisante. Le remixage possible pour l'ultime sortie d'Hamilton ne tombera pas sous le sens sinon pour le retour de Gaël Fickou, désigné capitaine de cette tournée et principal source d'expérience de ce quinze de France (95 sélections). Reste à savoir qui l'accompagnera. Ce staff n'a jamais eu de problème à emmener avec lui des joueurs qui n'auront pas une minute de temps de jeu officiel, ce qui semble se profiler pour certains. L'arbitrage principal devrait concerner l'autre poste de centre, à trancher entre Pierre-Louis Barassi et Nicolas Depoortère, avec un petit avantage au Toulousain, à bien tendre l'oreille quand l'encadrement s'exprime. Enfin comment animer le triangle arrière ? Comme il l'a prouvé à Dunedin, la combativité de Gabin Villière est franchement intéressante dans son couloir. Il resterait alors deux places à se disputer entre Théo Attissogbe, Émilien Gailleton et Léo Barré. Le premier est pour l'heure l'une des satisfactions de la tournée. Il peut occuper l'arrière ou l'aile en fonction de la décision prise pour Barré, lequel s'est lui-même crédité d'un match raté le week-end dernier. De là à l'éliminer totalement, c'est une autre histoire, d'autant que son jeu au pied reste précieux et qu'il a lui aussi montré quelques fulgurances offensives. À lire aussi Vingt minutes en enfer Le nul en seconde période, motif d'espoir pour le 3e test ? Bryn Evans, le coach qui a imaginé l'essai de Roigard Pourquoi les Blacks ont autant célébré

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Modernité et tradition… Entre les deux, François Rohaut jongle parfaitement et y ajoute de l'éclectisme. Vainqueur de trente-trois Groupes I, il est seul professionnel à avoir un Grand Steeple-Chase de Paris (Gr. I) en obstacle, deux Poules d'Essai des Pouliches (Gr. I) et la Qatar Arabian World Cup (Gr. I) en plat à son palmarès. Outre ses succès de prestige, l'entraîneur palois met un point d'honneur à perpétuer l'élevage de ses aïeux. Fait rarissime, Britania (n° 13) fait partie de la huitième génération d'une lignée appartenant à sa famille depuis plus de 70 ans. « Tout a commencé en 1953, précise l'intéressé. Nous faisons en sorte de garder les femelles après leur carrière de course pour en faire poulinières. On y est très attaché, car c'est un peu notre famille finalement. J'essaie de faire au mieux, car on ne peut pas aller vers les étalons les plus chers, et je suis éleveur sans sol donc il faut également prendre en compte le prix de pension. »

Rugby : l'Espagne s'impose pour la première fois de son histoire contre les États-Unis
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Rugby : l'Espagne s'impose pour la première fois de son histoire contre les États-Unis

Qualifiés pour la prochaine Coupe du monde, les Espagnols ont fait chuter les Eagles américains sur leurs terres (21-30). L'Espagne, 16e nation au classement mondial de World Rugby et qualifiée pour la prochaine Coupe du monde en 2027 en Australie, a signé la première victoire son histoire contre les États-Unis (15e mondial), en s'imposant dimanche 30‑21 à l'American Legion Memorial Stadium de Charlotte (Caroline du Nord). Le coup d'envoi du match avait été retardé deux heures à cause d'un orage. Les Espagnols ont attaqué fort en marquant trois essais lors des 22 premières minutes (0‑21). Le centre Gonzalo Lopez Bontempo, qui évolue à Massy (Nationale, troisième division française), a inscrit 16 points. Les Eagles américains ont ensuite réagi en inscrivant à leur tour deux essais. Mais, en fin de match, le troisième-ligne Raphael Nieto, joueur de Niort (Nationale), a scellé la victoire espagnole en marquant à la 79e minute (score final 30‑21). Les Leones (lions) affronteront le Canada, samedi prochain, le 19 juillet, à Edmonton. Les Canucks (24e au classement World Rugby) se sont inclinés ce dimanche face à la Belgique (18-25), 23e mondiale.

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