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En Italie, jeter un mouchoir d'une voiture peut désormais vous coûter plus de 1000 euros

En Italie, jeter un mouchoir d'une voiture peut désormais vous coûter plus de 1000 euros

24 Heures3 days ago
Rome durcit sa loi contre l'abandon de déchets depuis les véhicules. Les sanctions vont jusqu'à 7 ans de prison. Et la vidéosurveillance traque les contrevenants. Publié aujourd'hui à 13h04
L'Italie impose des amendes jusqu'à 18'000 euros pour les déchets jetés des véhicules.
Getty Images
L'Italie durcit drastiquement sa législation contre l'abandon des déchets jetés depuis les véhicules, avec des amendes pouvant atteindre 18'000 euros et des peines d'emprisonnement dans certains cas. Cette nouvelle réglementation entre en vigueur cette semaine, rappelle le «Corriere della Sera» ce 10 août.
La loi prévoit désormais des sanctions considérablement plus sévères pour toute personne abandonnant des déchets depuis un véhicule. Les contrevenants s'exposent à des amendes, mais pas seulement. Une nouvelle loi
Le barème des sanctions est établi selon la nature des déchets. Un simple mouchoir ou mégot de cigarette jeté sur la voie publique pourra être sanctionné d'une amende allant jusqu'à 1188 euros. Pour une canette, une bouteille en verre ou un sac-poubelle, le contrevenant sera dénoncé au Ministère public et encourra une amende comprise entre 1500 et 18'000 euros.
Les infractions commises à proximité de rivières, dans des réserves naturelles ou des zones déjà polluées seront punies avec une sévérité accrue. Si ces actes représentent un danger concret pour les personnes ou l'environnement, la sanction peut aller de 6 mois à 5 ans et demi d'emprisonnement, voire jusqu'à 7 ans, dans les cas les plus graves.
La nouvelle législation s'accompagne d'un changement important dans les procédures d'identification des contrevenants. Contrairement au dispositif précédent, il n'est désormais plus nécessaire pour la police de prendre les fautifs en flagrant délit. Les forces de l'ordre s'appuieront sur le réseau de caméras de vidéosurveillance déployé dans tout le pays. Une simple photographie pour tomber sous le coup de la nouvelle loi
Une simple photographie de la plaque d'immatriculation suffira pour identifier le propriétaire via la base de données du service d'immatriculation. La sanction pourra être appliquée même si le véhicule n'est pas intercepté, ce qui représente un changement majeur par rapport à la législation antérieure.
Les entreprises sont également dans le viseur de cette nouvelle loi. L'abandon ou l'élimination illégale de déchets à l'aide d'un véhicule d'entreprise pourra entraîner la confiscation de celui-ci. En cas de déchets dangereux, les peines d'emprisonnement seront comprises entre 1 et 5 ans, pouvant aller jusqu'à 6 ans, dans les situations les plus graves.
Si l'infraction est commise par un employé avec un véhicule professionnel, le propriétaire de l'entreprise sera tenu responsable pour défaut de surveillance et encourra une peine pouvant atteindre 5 ans et 6 mois d'emprisonnement.
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Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
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timean hour ago

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Pollution plastique: Les négociations prolongées mais restent dans le flou

Les discussions ont été prolongées in extremis jeudi soir dans un climat de confusion. Entre pays ambitieux et nations pétrolières, le fossé paraît insurmontable. Publié aujourd'hui à 00h47 Mis à jour il y a 11 minutes Délégués, activistes et membres de la société civile attendent devant le hall de l'assemblée aux bureaux des Nations Unies à Genève, lors de la journée finale des négociations d'un traité mondial sur la pollution plastique, le 14 août 2025. AFP La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu'à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus. «Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer», a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s'arrêter à minuit ce 14 août. Durant de longues heures d'attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l'AFP qu'il était convaincu qu'il y aura un texte» de compromis, tandis qu'un autre, venu d'un autre continent, se désespérait de ne voir «ni texte, ni mode d'emploi», craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi. «Jamais vu ça» «C'est un tel bazar. Je n'ai jamais vu ça!» a commenté pour l'AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative. De fait, Luis Vayas Valdivieso a subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l'assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays. Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s'opposent à toute régulation forte de l'industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique. Au cours de l'après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n'a duré que quelques minutes. Minces chances de trouver un accord Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet. Les «ambitieux», dont l'Union européenne, le Canada, l'Australie, beaucoup de pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine. En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. «Le manque d'ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable», a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi. Sous l'œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024. Le sujet est d'autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s'accélère: si rien n'est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d'ici 2060, selon les prévisions de l'OCDE. Or moins de 10% est recyclé. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Vaud: droite et patronat pour les emplois d'Holcim
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Votation vaudoise du 28 septembre – La droite et le patronat pour les circuits courts et les emplois d'Holcim Leur combat est lancé contre l'initiative qui mettrait fin à la carrière du Mormont et pour le contre-projet. Jérôme Cachin La cimenterie Holcim à Éclépens en avril 2024 et sa carrière de la colline du Mormont. Jean-Paul Guinnard Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : L'ex-ministre Pascal Broulis s'oppose à l'initiative visant à protéger le Mormont. Le site d'Holcim risque de perdre 150 emplois directs en cas d'acceptation. Le contre-projet promeut l'économie circulaire tout en limitant l'exploitation du site. La Suisse recycle actuellement 85% de son béton de démolition. «Toute sortie du béton au pas de charge me paraît illusoire et même dangereuse…» Pascal Broulis a ouvert les feux contre l'initiative «Sauvons le Mormont», en votation populaire le 28 septembre. L'ex-ministre des Finances et conseiller aux États vaudois PLR monte au front contre ce changement de la Constitution cantonale. Lancée en 2022 notamment sous l'impulsion des Verts, un an après la ZAD (zone à défendre) de la colline du Mormont, l'initiative mettrait fin à l'exploitation de la carrière pour la cimenterie Holcim d'Éclépens. Si le texte n'a pas été retiré, c'est parce que «le comité d'initiative a été d'une certaine manière noyauté par l'extrême gauche, puisque c'est quand même elle qui y a fait le poids», explique Nicolas Suter, chef de file PLR au Grand Conseil vaudois. Mormont sans exploitation? «Le site du Mormont est déclaré site protégé. Toute exploitation du sol y est interdite, à l'exception d'une activité agricole et sylvicole respectueuse de l'environnement et de la nature.» Voilà les deux phrases honnies par les organisations patronales, de la construction et de l'immobilier, le PLR, l'UDC et les Vert'libéraux. Leur comité dispose d'un budget de 200'000 francs, dont 15'000 financés par Holcim. Jeudi, au Centre de formation des métiers de la construction, à Échallens, leur cri de ralliement est «circuits courts». Leur campagne est aussi lancée en faveur du contre-projet. Défendu par le ministre Vert Vassilis Venizelos, il rassemble tous les partis, sauf la gauche radicale. Il fixerait dans la Constitution que l'État et les communes «créent des conditions favorables au développement de l'économie circulaire». Il protège aussi le Mormont par le biais de la loi: les périmètres d'exploitation seraient figés. Une occasion pour l'économie circulaire Pascal Broulis insiste sur les «150 emplois directs» menacés si Holcim doit partir, et les «300 emplois indirects». Il compare l'enjeu aux combats pour Novartis à Prangins, Vetropack à Saint-Prex et la raffinerie de Cressier (NE). Pour l'UDC Yvan Pahud, conseiller national, l'initiative est «suicidaire», car elle provoquerait l'importation de ciment par «60'000 camions étrangers», donc plus de CO 2 , alors que la Suisse a un besoin annuel de 5 millions de tonnes de ciment, le liant du béton. L'initiative serait aussi contraire à «l'économie circulaire qui est en marche», assure la conseillère nationale Vert'libérale Céline Weber: «Le béton peut être recyclé quasi à l'infini, 85% du béton de démolition est ainsi recyclé actuellement en Suisse. Il ne faut pas louper l'occasion d'inscrire le principe de l'économie circulaire dans la Constitution.» Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Jérôme Cachin est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2019, spécialisé en politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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