Six morts, dont un policier et le suspect
Un tireur a fait cinq morts, incluant un policier, dans des bureaux de Manhattan, à New York, lundi soir. L'auteur de cette fusillade est mort après avoir été activement recherché par les autorités, lors d'une importante opération policière.
Vers 20 h lundi, le NYPD a affirmé que le tireur avait été « neutralisé ». Des responsables ont affirmé que le tireur serait mort en raison d'une « blessure auto-infligée par arme à feu ».
Celui-ci, un homme de Las Vegas âgé de 27 ans, agissait seul. Il s'agit de Shane Tamura, un homme dont la voiture plaquée du Nevada et renfermant un étui à fusil a été trouvée sur la scène.
Tamura était le détenteur d'un permis de port d'arme pour un pistolet. Il aurait été vu par des caméras de sécurité avec ce qui semble être un AR-15, une carabine automatique.
PHOTO FOURNIE PAR LE NYPD
Le suspect de la fusillade aurait agi seul.
Le policier du NYPD, qui a été atteint par balle dans le dos, est mort après avoir échangé des tirs avec l'auteur de la fusillade dans le lobby du bâtiment. Son décès a été constaté durant l'importante opération policière, vers 20 h 20. Les autorités comptent quatre victimes supplémentaires, tous des civils.
Des informations préliminaires soutenaient qu'au moins un policier du NYPD et deux civils avaient été touchés par les tirs, avant que le bilan ne s'alourdisse. Les premiers appels ont été reçus par le 911 vers 18 h 30.
La fusillade est survenue dans le bâtiment du 345 Park Ave, en plein cœur de Manhattan, ont rapporté les policiers du Service de police de la Ville de New York (NYPD).
Cet édifice comptant de nombreux étages abrite notamment les bureaux des sociétés Blackstone, KPMG, Bank of America et J. P. Morgan, ainsi que des bureaux de la NFL.
Une vingtaine de policiers armés ont été envoyés scruter le bâtiment durant l'opération.
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos
Video Player is loading.
0:26
Lecture
Skip Backward
Skip Forward
Désactiver le son
Current Time
0:00
/
Duration
0:00
Loaded :
0%
0:00
Stream Type LIVE
Seek to live, currently behind live
LIVE
Remaining Time
-
0:00
Picture-in-Picture
Plein écran
This is a modal window.
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window.
Text
Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan
Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background
Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan
Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background
Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan
Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque
Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps
Reset Done
Close Modal Dialog
End of dialog window.
Des réactions nombreuses et rapides
Le maire de New York, Eric Adams, a mentionné sur les réseaux sociaux suivre une « enquête sur un tireur actif ». Il a demandé à ce que les citoyens demeurent à l'intérieur et à prendre des précautions de sécurité s'ils se trouvaient dans le secteur.
« Des personnes ont été blessées par balles, et je vais rapidement me rendre à l'hôpital », a ajouté le maire.
Le système de gestion d'urgences de la métropole a averti les citoyens de retards causés par le trafic, de fermetures de route et de perturbations aux transports publics.
« C'était comme une panique de foule », a déclaré Anna Smith, une travailleuse qui a été confinée pendant deux heures près des lieux avec plusieurs autres civils, à l'Associated Press.
Nekeisha Lewis, rencontrée par NBC News, a vu un homme s'approcher de la terrasse où elle soupait en criant à l'aide, montrant qu'il avait été tiré. « C'était pratiquement comme une zone de guerre », a-t-elle déclaré, ajoutant qu'il s'agissait de la situation la plus effrayante qu'elle ait vécu.
Le directeur adjoint du FBI, Dan Bongino, a déclaré dans une publication sur les réseaux sociaux que des agents du FBI avaient été dépêchés pour soutenir les autorités locales, dans ce qu'il a décrit comme une « scène de crime active ».
Peu après la fusillade, des élus de New York ont pris la parole sur les réseaux sociaux, dénonçant l'acte et priant pour les victimes.
Hakeem Jeffries, leader de la minorité démocrate à la Chambre des représentants des États-Unis, s'est dit sur X « profondément troublé par l'horrible fusillade ».
« Cet acte de terreur choquant est un sombre rappel du danger persistant posé par les armes à feu, du durcissement de la haine dans notre société et du courage exceptionnel des officiers du NYPD qui risquent leur vie pour protéger le reste d'entre nous », a ajouté le représentant démocrate Ritchie Torres.
La représentante républicaine Nicole Malliotakis a exprimé avoir « le cœur brisé », priant pour les personnes qui ont été « gravement blessées » par un tireur « fou ».
« Je suis incroyablement reconnaissante de la réponse rapide du NYPD et de la bravoure de tous les officiers de la loi qui se mettent en danger pour protéger les autres » a déclaré la représentante républicaine Claudia Tenney, ajoutant que son équipe surveuille la situation de près.
Avec les informations de CNN, NBC News, New York Post et l'Associated Press
Hashtags
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
La Presse
34 minutes ago
- La Presse
Crime haineux ou simple bagarre ?
Une agression survenue à la fin du mois de juillet à Cincinnati est dénoncée comme un « crime haineux » dans les cercles conservateurs américains. Sur des vidéos rediffusées à maintes reprises sur les réseaux sociaux, on peut voir un sexagénaire entouré par de jeunes hommes le frappant avec les pieds, dans une rue. Une femme est envoyée au sol par un violent coup de poing au visage. En tout, six personnes auraient subi des blessures, non critiques. Six personnes ont aussi été accusées, notamment de voies de fait. L'enquête se poursuit. L'incident aurait pu être relégué au rang de fait divers local, survenu à 3 h un samedi matin, alors que des milliers de personnes achevaient une nuit festive – les Reds de Cincinnati avaient gagné leur partie de baseball, des festivaliers avaient convergé vers la ville de l'Ohio pour le jazz. Mais il a pris des proportions nationales, dans une période un peu plus creuse de l'été : des médias comme Fox et le New York Post ont suivi attentivement tous les développements de l'affaire. Des baladodiffuseurs et des influenceurs conservateurs ont aussi relayé les vidéos. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:48 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. En insistant sur la couleur de la peau des personnes filmées : les victimes présumées, blanches. Les agresseurs présumés, noirs. Divisions politiques Une collaboratrice du Washington Examiner a vu un exemple de « racisme anti-blanc » dans l'évènement comme dans son traitement, dénonçant un manque de fermeté dans la réaction du maire démocrate, Aftab Pureval, et de la responsable du service de police, Teresa Theetge, et le manque d'intérêt des médias libéraux nationaux. M. Pureval et Mme Theetge ont tous deux dénoncé publiquement les violences. « Normalement, ça ne devrait pas être le genre de nouvelle pour laquelle on s'attend à une longue durée de vie : un crime a été commis, des gens ont été accusés, ce n'est rien de vraiment incroyable », commente au téléphone A.J. Bauer, professeur adjoint de journalisme à l'Université d'Alabama, qui étudie notamment la culture des médias conservateurs. La seule raison pour laquelle ça continue d'être couvert par ces médias, c'est que ça entre dans leur vision politique et raciale plus globale. A.J. Bauer, professeur adjoint de journalisme à l'Université d'Alabama Les politiciens de la région en ont ajouté une couche, alors que la bataille se poursuit entre les démocrates des grandes villes et les républicains des États rouges. Le sénateur républicain de l'Ohio Bernie Moreno a menacé de supprimer les fonds fédéraux à la Ville de Cincinnati si elle ne présentait pas un plan pour restaurer « la loi et l'ordre » dans les 30 jours. Crime haineux ? Il a aussi indiqué qu'une enquête du FBI était en cours. La procureure générale adjointe au département de la Justice pour la division des droits civiques, Harmeet Dhillon, a indiqué sur X que les « lois fédérales relatives aux crimes haineux s'appliquent à TOUS les Américains », en faisant référence à cette affaire, laissant entendre que des personnes auraient peut-être été agressées en raison de leur peau blanche. Le vice-président J.D. Vance, originaire de la région, a aussi dénoncé les évènements et leur gestion. Tout comme son demi-frère Cory Bowman, qui se présente pour devenir maire de Cincinnati, où des élections auront lieu dans trois mois. « Le fait que les gens des deux côtés aient une appartenance ethnique différente ne signifie pas que l'incident est motivé par la haine raciale », souligne Rodney Coates, de l'Université Miami à Oxford, en Ohio, à quelque 65 km de Cincinnati. Le professeur d'études mondiales et interculturelles, joint au téléphone, y voit plutôt le résultat d'esprits échauffés après une soirée arrosée. L'altercation s'est produite en face d'un bar. Une insulte raciste contre les Noirs aurait été lancée avant l'escalade de violence, selon une vidéo fournie par l'avocat d'un des accusés, mise en ligne sur le site du Cincinnati Enquirer. Un commentaire qu'aurait fait une conseillère municipale, Victoria Parks, indiquant que les victimes « l'ont cherché », a alimenté la colère des commentateurs. M. Coates espère que les Américains « de bonne volonté » pourront profiter de l'attention accordée à cette histoire pour entamer une conversation et désamorcer les tensions. « OK, cet incident a eu lieu, dit-il. Parlons-en. Ne rendons pas la chose politique, ne lui donnons pas une connotation raciale, mais profitons-en pour nous rassembler. » Avec la BBC, le Cincinnati Enquirer et Associated Press
La Presse
8 hours ago
- La Presse
Les propriétaires du navire qui s'est écrasé poursuivent le constructeur
Vue du porte-conteneurs Dali à côté de l'épave du pont Francis Scott Key de Baltimore sur la rivière Patapsco, le 27 mars 2024. (Annapolis) Les propriétaires du navire marchand qui s'est écrasé sur le pont Francis Scott Key, à Baltimore, poursuivent en justice l'entreprise qui a construit le bateau, alléguant une négligence dans la conception du tableau électrique, jugé essentiel. Brian Witte Associated Press Grace Ocean Private et Synergy Marine, propriétaires du Dali, ont intenté une action en justice la semaine dernière contre Hyundai Heavy Industries devant un tribunal de la Pennsylvanie. « En raison d'un tableau électrique défectueux, le navire a subi une panne de courant qui a entraîné la collision avec le pont Key », allègue Grace Ocean Private dans sa plainte. Hyundai Heavy Industries (HHI) n'a pas pu être joint dans l'immédiat pour commenter. Le dossier judiciaire ne mentionne pas les noms des représentants légaux de Hyundai. Grace Ocean Private soutient que le tableau électrique était mal conçu, de sorte que les connexions électriques n'étaient pas sécurisées. Ce défaut, selon l'entreprise, « a rendu le tableau électrique et le navire excessivement dangereux […] lorsqu'ils ont quitté le contrôle de HHI ». « La fabrication défectueuse du tableau de distribution et du navire par HHI a provoqué le détachement du câblage de signalisation en fonctionnement normal, ce qui a provoqué la panne de courant à l'origine de l'accident », indique la plainte. Le Dali quittait Baltimore à destination du Sri Lanka le 26 mars 2018 lorsque son système de direction a cessé de fonctionner à la suite d'une panne de courant. Il a percuté l'une des colonnes de soutien du pont, détruisant le tronçon de 2,5 kilomètres et tuant six membres d'une équipe de travaux routiers. Le port de Baltimore a dû fermer pendant des mois. L'année dernière, le département de la Justice a intenté une action en justice visant à récupérer plus de 100 millions dépensés par le gouvernement pour nettoyer les débris sous-marins et rouvrir le port de la ville. Le propriétaire et le gestionnaire du navire ont accepté de payer plus de 102 millions de frais de nettoyage afin de régler le litige intenté par le gouvernement. Dans cette plainte, le département de la Justice accusait le propriétaire et le gestionnaire du bateau d'avoir coupé les coins ronds de manière imprudente et d'avoir ignoré les problèmes électriques connus du navire. Le département de la Justice a notamment accusé le propriétaire du navire de ne pas avoir pris de mesures pour remédier aux « vibrations excessives » à l'origine de problèmes électriques. Le Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) a indiqué dans son rapport préliminaire de l'année dernière que le Dali avait subi des pannes de courant environ 10 heures avant de quitter le port de Baltimore, puis une nouvelle fois peu avant de percuter le pont. La semaine dernière, des responsables du Maryland se sont rendus sur le site où les équipes de démolition utilisent des scies géantes, des pelleteuses et d'autres engins lourds pour retirer de larges sections des parties restantes du pont. Le nouveau pont devrait ouvrir en 2028.
La Presse
13 hours ago
- La Presse
Une partie du Grand Canyon ravagée par un incendie depuis un mois
Cette photo fournie par l'équipe de gestion des incidents de la zone sud-ouest montre la fumée de l'incendie de « Dragon Bravo Fire » sur la rive nord du parc national du Grand Canyon, en Arizona, le 30 juillet 2025. Une partie du Grand Canyon ravagée par un incendie depuis un mois (Los Angeles) Le Grand Canyon, parmi les parcs naturels de l'Ouest américain les plus connus au monde, est depuis un mois la proie d'un incendie hors de contrôle qui a déjà ravagé près de 50 000 hectares et contraint les autorités à fermer sa rive nord ultra touristique. Agence France-Presse Les incendies, déclenchés par la foudre le 4 juillet – jour de la fête nationale aux États-Unis – sont combattus jour et nuit, sur terre et dans les airs, par plus d'un millier de pompiers. « En dépit d'une humidité à un taux très faible de 4 %, [les pompiers] sont parvenus à maîtriser la croissance de l'incendie », a indiqué lundi dans un communiqué le commandement des soldats du feu de l'État de l'Arizona. Selon le site gouvernemental InciWeb, qui surveille les incendies dans tout le pays, le « Dragon Bravo Fire », qualifié de « mégafeu », n'est contenu qu'à 13 % et risque de s'étendre dans les prochains jours en raison d'un temps très sec et très chaud en Arizona. Il est déjà le plus gros incendie de l'année aux États-Unis avec plus de 49 700 hectares partis en fumée à la date de lundi. PHOTO JON GAMBRELL, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS De la fumée s'élève depuis l'incendie « Dragon Bravo Fire » au Grand Canyon, vu depuis Mather Point près de Grand Canyon Village, le 28 juillet 2025. Le parc du Grand Canyon, visité chaque année par quelque 4,5 millions de touristes américains et étrangers, avait fermé mi-juillet sa rive nord (North Rim) pour le reste de la saison, c'est-à-dire jusqu'au 15 octobre. La rive sud (South Rim) du Grand Canyon, préférée par l'immense majorité des visiteurs, reste, elle, encore accessible. Les autorités du parc, où une impressionnante colonne de fumée surplombe depuis un mois l'immense gorge rougeoyante creusée par le fleuve Colorado, avaient fait évacuer en juillet un demi-millier de touristes et employés. PHOTO JOE RONDONE, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Une vue des vestiges du Grand Canyon Lodge lors de la visite aérienne de la gouverneure de l'Arizona, Katie Hobbs, le 19 juillet 2025. « Dragon Bravo Fire » n'a fait aucune victime mais a détruit selon les autorités « entre 50 et 80 infrastructures » sur la rive nord, dont le seul hôtel de la zone, Grand Canyon Lodge, un bâtiment des années 1930 avec une vue à couper le souffle sur l'immense site naturel. La gestion des incendies est cette année un sujet d'autant plus sensible dans l'Ouest américain que le président Donald Trump a imposé d'importantes coupes budgétaires et des licenciements à l'agence chargée des forêts, à l'agence responsable de l'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et à la Fema, l'agence fédérale de gestion des catastrophes.
