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Un vote par anticipation très populaire

Un vote par anticipation très populaire

La Presse3 days ago
(Québec) Malgré la saison estivale, le vote par anticipation a été très populaire pour l'élection partielle dans Arthabaska-L'Érable. Le taux de participation se situe à environ 26 %, soit près du double par rapport à la dernière élection partielle dans Terrebonne. Près de 15 000 électeurs se sont déplacés aux urnes lors des deux jours de vote par anticipation, dimanche et lundi.
Thomas Laberge
La Presse Canadienne
« Il s'agit donc d'un taux élevé », confirme la porte-parole d'Élections Québec Julie St-Arnaud-Drolet.
Elle ajoute que les électeurs d'Arthabaska ont plus tendance à sortir voter. « Lors de l'élection générale provinciale du 3 octobre 2022, le taux de participation était de 74 % dans la circonscription d'Arthabaska ; à l'échelle du Québec, il était de 66 % », affirme la porte-parole.
Il y a toutefois eu de l'attente dans certains bureaux de vote, particulièrement dimanche, indique Élections Québec.
« La perception erronée qu'il est plus rapide de voter par anticipation demeure d'élection en élection. Pourtant, en fonction de ce que prévoit la Loi électorale, le jour même de l'élection est la journée où nous sommes en mesure d'accueillir le plus grand nombre d'électeurs. À titre d'exemple, à l'occasion de cette élection partielle, sept lieux de vote par anticipation sont ouverts alors qu'il y aura 28 lieux de vote le jour de l'élection », explique Julie St-Arnaud-Drolet.
Elle ajoute que le vote par anticipation gagne en popularité et que la Loi électorale devrait être adaptée en conséquence.
L'élection partielle dans Arthabaska-L'Érable a été déclenchée dans la foulée du départ du député caquiste Eric Lefebvre, qui a fait le saut au fédéral avec les conservateurs de Pierre Poilievre.
Les principaux candidats sont Keven Brasseur (CAQ), Chantale Marchand (PLQ), Pascale Fortin (QS), Alex Boissonneault (PQ), et Éric Duhaime (PCQ).
Selon l'agrégateur de sondages QC125, cette partielle sera une chaude lutte entre le Parti québécois et les conservateurs. Le nouveau député de la circonscription sera connu le lundi 11 août.
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Des centaines de ménages toujours sans logement permanent
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time18 minutes ago

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Des centaines de ménages toujours sans logement permanent

À Montréal, 323 ménages étaient encore, au début d'août, accompagnés ou hébergés temporairement par l'Office municipal d'habitation (OMHM). Un mois après la frénésie des déménagements, 1727 ménages québécois sont encore accompagnés activement par un service d'aide au relogement – un peu moins qu'au 1er juillet, où l'on en comptait environ 2000. Cette catégorie inclut les ménages en hébergement temporaire (chez des proches ou à l'hôtel) ainsi que ceux qui sont suivis de près par les intervenants. Selon la Société d'habitation du Québec (SHQ), tous ne sont pas techniquement « sans logement ». Certains cherchent simplement un appartement mieux adapté ou plus abordable. Mais pour ceux qui se retrouvent sans bail, la situation est critique. Parmi eux, on retrouve aussi des sinistrés ayant perdu leur logement à la suite d'incendies ou d'inondations. Mais d'autres cas se retrouvent cependant sous le radar : certaines personnes vivent en camping ou en véhicule récréatif en attendant de faire des demandes d'aide à la rentrée scolaire. À Montréal, 323 ménages étaient encore, au début d'août, accompagnés ou hébergés temporairement par l'Office municipal d'habitation (OMHM). « Ce sont des ménages qui sont soit accompagnés, soit en hébergement temporaire avec nous, explique Isabelle Girard-Fortier, directrice du Service de référence de l'OMHM. Ça inclut les ménages sinistrés évacués en plus des ménages du premier juillet. » Pression persistante à Montréal Depuis le début de l'année, 10 480 ménages québécois ont demandé l'aide des services de relogement, soit une baisse d'environ 8 % par rapport aux 11 369 demandes enregistrées à pareille date en 2024. Le taux de résolution s'est amélioré avec 82 % des demandes réglées cette année, contre 76 % l'an dernier. La métropole a enregistré 1337 demandes depuis le début de l'année, soit 33 de plus qu'en 2024. Cette hausse reste modeste, mais elle illustre que la pression demeure forte. Cette année, on a remarqué que nos services sont mieux connus. Les gens qui sont orientés chez nous cadrent davantage avec dans notre offre de service et se trouvent souvent dans une situation qui se qualifie pour notre accompagnement. Isabelle Girard-Fortier, directrice du Service de référence de l'OMHM Elle note aussi que les demandes sont désormais plus étalées dans le temps. « Il y a quelques années, on voyait un gros pic en juin, juillet et début août. Maintenant, les gens nous contactent toute l'année. Nous avons eu des accompagnements dès janvier et février. » Selon elle, la meilleure chose à faire est de demander de l'aide le plus tôt possible pour permettre aux équipes d'analyser rapidement les dossiers et trouver des solutions. Tout citoyen qui a besoin d'aide pour se reloger peut faire appel à l'un des 40 services d'aide à la recherche de logement partout au Québec. Les lignes téléphoniques 311 pour Montréal et 211 pour le Grand Montréal sont aussi disponibles. Le FRAPRU réclame un plan structurant Pour Véronique Laflamme, porte-parole du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), la baisse des demandes provinciales ne doit pas être interprétée comme un signe d'amélioration durable. Elle explique qu'au fil des dernières années, le nombre de ménages en recherche de logement au 1er août est presque aussi élevé qu'au 1er juillet. « Beaucoup de gens sont chez des proches, des aînés qui sont chez leurs enfants, certains qui peuvent être en camping… Donc des gens qui sont dans des plans B », explique la porte-parole de la FRAPRU. « La plupart sont dans des situations d'hébergement temporaire. On peut dire qu'ils sont sans logis, sans logement permanent. » Elle ajoute que le problème peut être encore plus grand. En fait, plusieurs ne font jamais de demandes d'aide et ne sont donc pas comptabilisés dans les chiffres. Ces situations ne doivent pas être banalisées, estime Mme Laflamme. « Il ne faut pas s'habituer à voir des centaines de ménages sans logement permanent, que ce soit en juillet, en août ou en septembre. » L'OMHM prévoit devoir accompagner plusieurs ménages bien au-delà de l'été. Les évictions pour rénovations majeures, les reprises de logement et les hausses de loyer pourraient faire grimper les demandes d'aide en septembre et octobre. « On fait toujours une analyse en détail de la situation de chaque ménage qu'on accompagne, mais le plus tôt on peut le faire, le plus facile, c'est pour nous de trouver des solutions avec eux », explique Mme Girard-Fortier. « On espère que la crise du logement va être une réelle priorité de la rentrée parlementaire un an avant les prochaines élections provinciales », souhaite Mme Laflamme.

Dix questions à Leïla Copti de Copticom
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time3 hours ago

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Dix questions à Leïla Copti de Copticom

Tous les vendredis, une personne du monde des affaires se dévoile dans notre section. Cette semaine, la fondatrice de COPTICOM Stratégies et relations publiques répond à nos questions. Y a-t-il un moment où votre carrière a basculé ? J'ai une formation en musique, je suis violoniste. Et j'ai un bac en psychologie. J'ai toujours voulu être entrepreneure. Je suis allée à HEC avec l'intention d'ouvrir une école de musique. Un consultant expert en relations publiques, Jean-Paul Lejeune, était venu nous parler et c'est là que j'ai su que c'était ce que je voulais faire. J'ai commencé chez National, qui a été une école extraordinaire. Avez-vous un mantra ? J'en ai deux. Le premier vient de la chanson de Georges Brassens : « mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ». Et le deuxième, c'est « just do it ». Un conseil que vous êtes heureuse d'avoir ignoré ? Une personne que je considérais comme un mentor m'a déjà dit que je n'étais pas assez « bitch » pour réussir en affaires. J'étais mal à l'aise de recevoir un conseil de ce genre. Sur le coup, je me suis demandé si j'étais perçue comme quelqu'un sur qui on va s'essuyer les pieds. J'ai décidé de rester comme je suis et c'est un conseil que je suis contente de ne pas avoir suivi. Comment vous débranchez-vous ? Je ne travaille jamais les fins de semaine. On a un projet collectif dans le bois, on est cinq familles avec une terre pour faire pousser des légumes. Ça aide à décrocher. Je ne suis pas workaholic même si le travail nous habite tout le temps. Dans l'équipe, depuis deux ans, on a mis des contraintes pour ne pas s'envoyer des messages à toute heure. Les notes, en papier ou électroniques ? J'ai toujours un cahier pour prendre des notes. J'écris deux ou trois mots clés pour me rappeler d'évènements. J'ai toujours besoin de ça. Mais j'embarque dans les applications, quand elles sont utiles, même si je ne suis pas une early adopter. Quelle a été votre pire dépense ? Un voyage à Cuba dans un tout-inclus, il y a longtemps, avec ma sœur. Je n'avais pas d'argent, mais je voulais absolument y aller. Ç'a été la première et la dernière fois que je suis allée dans un tout-inclus. Un livre que vous recommandez à vos amis ? Il y en a plein. À l'heure actuelle, ce sont les ouvrages de Giuliano da Empoli, particulièrement L'heure des prédateurs et Les ingénieurs du chaos. Il a une super plume et ça aide à comprendre le monde dans lequel on vit. Quelles sont votre meilleure et votre pire habitudes ? Je suis capable de retarder le plus longtemps possible les jobs que je trouve plates. Sinon, j'aime ça quand ça va vite. Quand je reçois un conseil, je veux le mettre en œuvre dans la minute. Je suis impatiente et ça peut brusquer les gens. Y a-t-il des mots que vous ne pouvez plus supporter ? Il y a beaucoup de mots dans mon domaine qui sont dénaturés et qui sont utilisés à toutes les sauces. Comme développement durable et économie verte, qui ont l'air de solutions magiques. Quand ils sont limités à la technologie, ça m'indispose pas mal aujourd'hui. ESG aussi [critères environnementaux, sociaux et de gouvernance]. Tout le monde est dans le E et le G, et le S n'est jamais là. Moi, je suis à la recherche du S. Quelle sorte de musique écoutez-vous ? C'est très varié. On se fait beaucoup alimenter par nos jeunes. En ce moment, j'ai un coup de cœur pour Lou-Adriane Cassidy. Je la trouve fantastique. Il y a beaucoup de musique dans la maison. Mon conjoint est musicien, mon fils a fait son DEC en piano. Et je joue toujours, mais beaucoup moins qu'avant. Récemment, j'ai repris mon violon pour jouer de la musique traditionnelle devant public, sans obligation de performance.

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