
Deux agents de la Sûreté du Québec arrêtés
Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a annoncé l'arrestation de deux policiers de la Sûreté du Québec (SQ) pour des allégations d'agression sexuelle remontant à 2022.
La Presse Canadienne
Les deux agents sont basés dans la municipalité régionale de Montcalm, dans la région de Lanaudière.
Le sergent Louis-Philippe Tessier fait face à un chef d'accusation d'agression sexuelle. Le policier Maxime Denis fait également face à un seul chef d'accusation d'agression sexuelle.
Le BEI n'a pas divulgué les détails de son enquête. Il enquête sur les cas impliquant la police, notamment lorsqu'un civil meurt ou est grièvement blessé par la police ou en détention.
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Un ancien compagnon du leader terroriste Ousama ben Laden arrêté le mois dernier pour avoir menacé de faire exploser une bombe dans les transports publics montréalais risque désormais une peine de prison à perpétuité s'il est trouvé coupable, en vertu de dispositions antiterroristes du Code criminel. Mohamed Abdullah Warsame, 51 ans, avait été arrêté à Montréal par la Gendarmerie royale du Canada au début du mois de juin, parce qu'il aurait menacé de causer une explosion « dans le but de tuer un grand nombre de personnes ». Selon la police, il aurait mentionné à un intervenant de la Mission Old Brewery qu'il savait comment fabriquer des bombes. L'homme a initialement été accusé d'avoir proféré des menaces de causer la mort ou des lésions corporelles, un crime passible de cinq ans de prison. Mais à l'occasion d'une audience devant la Cour du Québec au palais de justice de Montréal lundi, les procureurs de la couronne fédérale ont annoncé qu'ils avaient été autorisés par le procureur général à utiliser une disposition du Code criminel qui aggrave la peine d'un crime s'il remplit les critères d'un acte terroriste. Cela signifie que si M. Warsame est trouvé coupable de menace, il risque désormais une peine de prison à vie. « À ma connaissance, c'est la première fois que cette disposition est utilisée au Québec », a expliqué le procureur de la poursuite, Me Samuel Monfette-Tessier. Un projet de groupe armé Comme des questions avaient été soulevées sur l'état mental de l'accusé, ce dernier a subi une évaluation à l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel au cours des dernières semaines, pour déterminer s'il est apte à subir son procès. Le résultat de l'évaluation n'a pas été divulgué à ce stade, mais les procureurs de la couronne en ont pris connaissance avant d'annoncer qu'ils utiliseraient une disposition du Code criminel concernant le terrorisme. Le dossier reviendra à la cour à une date ultérieure pour discuter de la possibilité que M. Warsame soit remis en liberté dans l'attente de son procès. L'accusé n'était pas présent à l'audience de lundi. Son avocat, Me Vincent Petit, a dit qu'il est bien au courant de la position de la couronne concernant l'application des dispositions en lien avec le terrorisme dans son dossier. Selon nos informations, M. Warsame venait tout juste d'arriver à Montréal en provenance de l'Ontario lorsqu'il a tenu des propos jugés inquiétants à la mission Old Brewery. Il aurait mentionné qu'il voulait recruter et constituer un groupe armé depuis longtemps, qu'il savait comment fabriquer des bombes, que cela lui était facile, qu'il voulait en déposer dans des avions, des trains ou dans le métro, et ainsi tuer « un million de personnes ». Il aurait également dit avoir été torturé par les Américains et voir dans ses rêves un prophète qui lui demande de tuer des gens. Aux côtés d'Al-Qaïda en Afghanistan L'affaire a été jugée particulièrement préoccupante en raison des antécédents de M. Warsame, qui a été condamné en juillet 2009 par un tribunal du Minnesota pour avoir fourni une aide matérielle à l'organisation terroriste Al-Qaïda. Il avait plaidé coupable et avait reçu une peine de 92 mois de prison et trois ans de liberté conditionnelle. En 2000 et 2001, Warsame a résidé en Afghanistan dans des camps d'entraînement du réseau Al-Qaïda. Selon la preuve déposée au moment de son plaidoyer de culpabilité de 2009, il y a côtoyé le chef du réseau, Oussama ben Laden, avant les attentats du 11-Septembre. « Warsame voyait fréquemment ben Laden lui-même au camp discourir ou même manger avec les recrues. En fait, Warsame lui-même s'est assis à côté de ben Laden et a partagé un repas », précise un résumé des faits déposé à la cour. « Warsame a ensuite déclaré aux agents du FBI qu'il trouvait ben Laden très inspirant », poursuit le document. La preuve montre aussi que M. Warsame a combattu aux côtés des talibans contre leurs ennemis de l'Alliance du Nord et qu'il portait un AK-47 sur le champ de bataille. Il a reconnu avoir été formé aux arts martiaux, à l'usage des armes et aux tactiques de combat. Mohamed Abdullah Warsame a fui sa Somalie natale dévastée par la guerre en 1989, à l'âge de 17 ans. Il a fait son chemin seul vers l'Europe puis vers la région de Toronto, au Canada, où il a obtenu le statut de réfugié et la citoyenneté canadienne. Avec Daniel Renaud, La Presse


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