
Les ratisseurs de fosses de sable mis de côté
Doug Ferguson
Associated Press
Ce n'est pas une besogne qui mérite une prime de risque. Hayes est caddie depuis plus de 20 ans et cela fait partie de son travail.
Mais à l'Omnium britannique, cela a toujours été différent. Depuis 1984 à St. Andrews, ce qui est aujourd'hui la British and International Golf Greenkeepers Association (BIGGA) envoie une équipe à l'Omnium où une personne accompagne chaque groupe et ratisse les fosses de manière uniforme et professionnelle.
Ce n'est pas le cas à Royal Portrush.
« J'ai regardé autour de moi et je me suis dit : 'Euh, je dois ratisser ça' », a raconté Hayes. « Je pense que c'est l'un des aspects sympathiques de l'Omnium, une tradition qui, pour une raison quelconque, a été supprimée. Et je pense qu'ils devraient la rétablir.
« Je ne sais pas pourquoi ils l'ont fait », a-t-il ajouté. « Mais il y a beaucoup de choses que je ne sais pas. »
La raison ? Bonne question.
« C'est un changement pour nous, mais nous pensons que c'est un bon changement », a estimé Mark Darbon, le nouveau PDG du R & A.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi c'était une bonne chose, il a simplement répondu : « Plusieurs facteurs. Nous pensons simplement que c'est un bon modèle pour nous ici à Portrush. »
Et ensuite ? Des glaces Mr. Whippy sans copeaux de chocolat ?
Selon Jim Croxton, PDG de BIGGA, le R & A a informé le groupe après le British Open de l'année dernière que ses services ne seraient plus nécessaires.
Les nouvelles circulent lentement. En fait, il semble que même le R & A ait négligé cette décision, car à l'entrée des toilettes portables destinées aux joueurs, un panneau indique : « À l'usage des officiels, des joueurs, des caddies, des marqueurs, des porteurs de tableaux d'affichage et des ratisseurs de fosses. »
Il n'a fallu qu'une seule ronde pour que des problèmes potentiels apparaissent, tous deux impliquant Tommy Fleetwood. Son caddie, Ian Finnis, a passé un temps fou à ratisser une fosse dans laquelle la balle de Fleetwood avait été enfouie dans le sable et reposait près du bord, jeudi
Puis, au trou suivant, ils ont découvert que la fosse dans laquelle ils se trouvaient n'avait apparemment pas été ratissée, ou du moins pas correctement. Le mieux qu'il ait pu faire a été de s'avancer de quelques mètres jusque dans l'herbe haute, ce qui lui a valu un bogey.
« Le ratissage n'était pas très bon », a mentionné Fleetwood. « Tout d'abord, je n'étais pas très content d'être là. C'était la première chose, donc c'est ma faute. […] La balle se trouvait dans la zone de frappe de quelqu'un qui n'avait pas vraiment bien ratissé. J'aurais probablement pu mieux gérer la situation. »
Fleetwood était également perplexe quant à la raison pour laquelle BIGGA n'avait pas été réintroduit.
« Ils ont toujours eu des ratisseurs de fosses jusqu'à cette semaine ? Je le pensais. J'ai trouvé cela étrange », a-t-il admis.
« Je veux dire, quand même, il suffit de ratisser les fosses, non ? Cela fait partie du jeu. Je ne vais pas trop en vouloir à qui que ce soit. On ne sait pas ce qui se passait, on ne sait pas ce qui se passait à ce moment-là. Je ne vais pas m'énerver contre quelqu'un quand on ne sait pas ce qui se passe, mais ce n'était pas génial.
PHOTO RUSSELL CHEYNE, REUTERS
Tommy Fleetwood
Oui, des ratisseurs de fosses de sable auraient été les bienvenus.
Tommy Fleetwood
Mike Kerr, qui a été caddie pour la première fois à l'Omnium britannique en 2002, était un autre à ne pas avoir remarqué le changement. Il travaille pour Carlos Ortiz et a noté que le caddie de Chris Kirk passait le râteau en plastique dans le sable jeudi et a cherché l'équipe BIGGA du regard.
Kerr a déclaré que le fait qu'une équipe qualifiée ratisse les fosses n'était pas seulement un énorme avantage pour les caddies. Il estimait que cela contribuait à accélérer le jeu et à éviter d'être pressé.
« C'est tellement difficile quand vous essayez d'évaluer le vent et la position de la balle, que vous devez ratisser la fosse et vous dépêcher de retourner vers votre joueur », a-t-il fait remarquer.
Scott Tway, le caddie de Brian Harman, a également été surpris lorsqu'il a vu le caddie de Joaquin Niemann ratisser une fosse au début de la deuxième ronde. Sa première pensée a été : « Où sont les ratisseurs ? »
« C'était sympathique. C'était génial. Je ne sais pas ce qui s'est passé », a déclaré Tway. « Pour les caddies, l'un des aspects les plus agréables de ce tournoi était de ne pas avoir à ratisser les fosses. »

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2 days ago
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Le vélo, c'est beau quand ça monte
Cette chronique a été publiée le mercredi 11 juillet 2001, en page S9. Nous la republions sans altérer les mots que l'auteur a utilisés à l'époque. Seraing, Belgique — Je peux changer d'idée ? Je ne suis plus aussi certain de la victoire de l'Américain Lance Armstrong dans ce Tour de France. Non, non, il n'a montré aucun signe de faiblesse hier. Mais je l'ai trouvé bien seul dans cette bataille des Ardennes menée tambour battant par le train rose des neuf Telekom. Je peux changer d'idée ? Jan Ullrich n'est pas le gros bébé geignard, plein de pâtisseries et de choucroute que je vous décrivais dans mon premier papier. Je l'ai trouvé drôlement affûté dans la côte des Forges, à 35 kilomètres de l'arrivée, quand Armstrong s'est soudain porté en tête, provoquant aussitôt une cassure. La première passe d'armes du Tour. Si Armstrong voulait savoir, il sait. Non seulement Ullrich n'a pas cédé un pouce, mais il a fait donner la garde aussitôt : un, deux, trois, cinq, neuf Telekom en tête du peloton. Armstrong n'avait même pas son ombre pour l'accompagner. Le fidèle Hamilton, diminué par une blessure. était en queue de peloton. Invisibles aussi Heras et Rubeira, engagés à prix d'or pour accompagner l'Américain quand ça monte. Et ça monte les Ardennes. Pas longtemps, mais assez sauvagement. Demandez à Marc Wauters, le maillot jaune qui s'est pris six minutes et demie dans les dents. Tout comme Casagrande. En même pas 30 kilomètres, des gros dégâts. Bien sûr, un coup lancés, les Telekom se sont dit, allez hop, on y va jusqu'au bout, pour Zabel. C'est comme ça qu'Erik Zabel a remporté sa seconde étape en trois jours. En restant bien assis sur le porte-bagages d'Ullrich et compagnie. Il a giclé à 200 mètres de l'arrivée. Un doigt dans le nez, l'autre en l'air pour dire qu'il avait gagné, comme si on l'avait pas vu. 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Il ouvre sa campagne en recevant le Tour au château… Je le trouve bien intrépide. AUJOURD'HUI – Huy-Verdun, 215 km, une première moitié raboteuse, mais les coureurs auront en tête l'exercice (haï de tous) du lendemain : le contre-la-montre par équipes. Bref, une étape au rabais, pour les équipes qui n'ont pas de leader à mener en carrosse le lendemain. La Lampre, pourquoi pas ? Allez Marco. Marinoni part justement pour l'Italie demain. Il va rencontrer ton père à Rovetta. Ça leur ferait de quoi parler.


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2 days ago
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« Je n'ai même pas pleuré »
Cette chronique a été publiée le mardi 5 octobre 1999, en page S2. Nous la republions sans altérer les mots que l'auteur a utilisés à l'époque. C'était hier vers midi, dans Trévise ensoleillée. Une foule avertie se pressait aux barrières. Geneviève Jeanson s'est arrachée de l'auvent de départ. Une moto lui ouvrait le chemin dans le dédale des ruelles médiévales… « Je redoutais beaucoup la première courbe à droite mais après, tout s'est passé comme dans un rêve. Je ne comprenais rien de ce que disait André (André Aubut, son entraîneur) dans mon petit récepteur qui grichait trop, mais vers la fin j'ai presque rattrapé une des favorites, la Hollandaise qui était partie une minute avant moi, et j'ai compris que j'avais roulé très vite. Les spectateurs, plusieurs avec un chrono à la main, me faisaient signe de pousser plus fort encore, j'étais à bloc, j'avais des super jambes, quand j'ai franchi la ligne d'arrivée j'ai regardé le cadran, yé ! » En un peu moins d'un quart d'heure, à plus de 45 kilomètres heure, Geneviève Jeanson, une gamine de 17 ans de Lachine, est devenue hier championne du monde junior du contre-la-montre, première médaille d'or canadienne de l'histoire du cyclisme sur route. Même Steve Bauer n'a jamais été champion du monde. – « Contente ? – Je n'ai même pas pleuré ! J'ai rêvé souvent ces derniers temps que je serais championne du monde, je me voyais sur le podium en train de pleurer, mais je n'ai même pas pleuré. Mon entraîneur pleurait. Ma mère aussi. Mon père sautait partout… Dites-moi, M. Foglia pensez-vous qu'on parlera de ma victoire dans le journal de demain ? » Elle était de retour à son hôtel de Vicenza quand on s'est parlé. La voix enjouée d'une gamine de 17 ans qui avait déjà passé à autre chose : « Si vous faites un article, pouvez-vous, s'il vous plaît, saluer mon amie Geneviève Goulet ? – Promis. Mais parle-moi de toi un peu. Qu'est-ce tu vas faire aujourd'hui ? – Là là tout de suite ? Je m'en vais rouler. – Tu viens de gagner le championnat du monde et tu t'en vas rouler ? T'es comme les Russes au hockey des années 70, ils venaient de planter les Canadiens et ils allaient jogger. Tu fêtes pas ? – Si, si, je fête ce soir. Un souper avec mes parents, mon entraîneur et sa femme. Peut-être un peu de champagne. Comment avez-vous su que j'avais gagné ? Internet ? – Non. Par Simone Marinoni à la première heure ce matin. Avant tout le monde. Ton entraîneur a téléphoné à M. 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Contre la montre, il n'y a pas de hasard. » Onze secondes, c'est le mince écart qui sépare Geneviève de la deuxième, la Française Juliette Vandekerkove, déjà championne du monde de poursuite sur piste qui se vantait la semaine dernière qu'elle allait tout rafler à Trévise. Onze secondes, une par kilomètre. Rien à voir avec la chance. Méticuleusement entraînée par André Aubut, ex-athlète et entraîneur de canoë-kayak, très porté sur la musculation et l'entraînement fractionné (intervalles), Geneviève Jeanson était venue reconnaître le parcours dès l'an dernier, connaissait les onze tournants par cœur, s'entraîne depuis deux semaines en Italie. Bref, ces onze secondes ne doivent absolument rien au hasard. 17 ans, étudiante au cégep André-Laurendeau, têtue, super organisée, bien entourée, bien entraînée (en marge du milieu du cyclisme et c'est peut-être mieux comme ça), Geneviève est désignée aujourd'hui même, sur le site de Velonews, par un des meilleurs journalistes de vélo (John Wilcokson), comme la nouvelle Jeannie Longo. Eh bien ! j'espère bien que non, mon vieux. Jeannie Longo a sans doute été une grande championne, mais elle a été aussi une des plus formidables têtes de vache de l'histoire du sport, et si la petite Jeanson devait devenir une autre Longo, fini le vélo pour moi, je me convertis à la nage synchronisée. Aujourd'hui La course – Contre-la-montre filles élite. Une boucle de 25,85 km. Parcours plat et très technique. Les Canadiennes – Lyne Bessette, 24 ans, de Knowlton. Coureuse professionnelle pour l'équipe américaine Saturn. De loin la meilleure cycliste canadienne. Fructueuse et longue saison. 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Hier – Inscrit de dernière minute pour le contre-la-montre des Espoirs (coureurs de moins de 23 ans), Charles Dionne, de Saint-Rédempteur, a terminé 45e à un peu plus de trois minutes du vainqueur, l'Espagnol José Gutierrez. Demain – Contre-la-montre élite hommes. Le titre est promis d'avance ou presque à Jan Ullrich, récent vainqueur du Tour d'Espagne. Un seul Canadien dans cette épreuve, le vieux (35 ans) Eric Wohlberg.


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3 days ago
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Des questions sur l'identité des futurs pilotes chez Red Bull, Mercedes et Cadillac
C'est l'heure d'une pause bien méritée pour les pilotes téméraires de la Formule 1, leurs ingénieurs au bout du rouleau ainsi que les directeurs d'équipe sous pression. Du moins, en théorie. James Ellingworth Associated Press Puisque la prochaine course se déroulera dans quatre semaines, incluant un arrêt complet des activités pour deux semaines à compter de la semaine prochaine, la série reine du sport automobile est présentement au « neutre ». C'est ce qu'on appelle la « pause estivale », une période où les négociations contractuelles — et les rumeurs — sont continuelles. Il semble cependant que la pause estivale ait commencé un peu plus tôt que prévu, avec les rumeurs persistantes de transfert du quadruple champion du monde en titre de F1, Max Verstappen, de Red Bull vers Mercedes. Le Néerlandais a cependant confirmé la semaine dernière qu'il demeurera chez Red Bull, ce qui pourrait provoquer un effet domino au sein du plateau — notamment chez Mercedes. Les autres volants chez Red Bull La décision de Verstappen a soulagé plusieurs personnes chez Red Bull, bien qu'il reste encore trois volants à pourvoir au sein de son organisation — un chez Red Bull, et deux chez Racing Bulls. On ignore toutefois qui aura le dernier mot, et à quel moment, puisque le directeur de longue date, Christian Horner, a été congédié. PHOTO DENES ERDOS, ASSOCIATED PRESS Max Verstappen Si la logique derrière la décision de remercier Sergio Perez l'an dernier afin d'améliorer le niveau de performance en piste est respectée, alors c'est un échec. Liam Lawson n'a duré que deux courses en tant que coéquipier de Verstappen, et Yuki Tsunoda n'a inscrit des points que dans trois des 12 courses depuis qu'il a été promu. Le motoriste de Red Bull, Honda, quittera à la fin de la campagne, ce qui pourrait avoir un impact sur l'avenir de Tsunoda, un Japonais, avec l'équipe. La recrue chez Racing Bulls, Isack Hadjar, a marqué plus de points que Tsunoda et Lawson cette saison, et pourrait être le principal candidat pour obtenir le deuxième volant chez Red Bull. Cependant, l'organisation qui chapeaute la F1, la FIA, a octroyé une super-licence de manière exceptionnelle au pilote de F2 Arvid Lindblad, qui est soutenu par Red Bull, en juin, tout juste avant son 18e anniversaire. Russell chez Mercedes La plupart des écuries ont accordé des prolongations de contrat à long terme à leurs pilotes l'an dernier, ou même en 2023, en prévision des nouveaux règlements qui entreront en vigueur la saison prochaine. L'idée consistait à s'assurer les services de pilotes expérimentés qui pourraient contribuer au développement en 2025, afin que les bolides de 2026 ne soient pas aussi imprévisibles qu'anticipé. Mercedes fait toutefois les choses un peu différemment. En plus d'être aux aguets pour l'éventuel départ de Verstappen, le directeur de l'équipe Mercedes, Toto Wolff, a décidé de repousser les pourparlers pour renouveler les ententes des pilotes George Russell et Kimi Antonelli, qui n'ont toujours pas de contrat en vue de 2026. PHOTO ANDREJ ISAKOVIC, AGENCE FRANCE-PRESSE Kimi Antonelli et George Russell Les deux hommes ont cheminé au sein du programme de développement de Mercedes, dans les séries inférieures, et l'équipe allemande semble avoir plus de contrôle sur leur avenir en piste. « Mercedes gère également ma carrière, donc je n'ai aucun contrôle sur le déroulement des négociations », a expliqué Russell le mois dernier, en ajoutant qu'il n'entretenait aucune discussion avec la direction. Antonelli a connu un bon début de saison en F1, mais les performances du pilote âgé de seulement 18 ans ont piqué du nez ces derniers mois. Cadillac entrera par la grande porte « C'est un bon volant… Je ne dirais pas non », a écrit Valterri Bottas dans une courte publication sur les réseaux sociaux en juin, après qu'un véhicule de promenade Cadillac soit devenu viral et qu'il se soit établi en tant que favori dans la tête des amateurs pour devenir un pilote titulaire de l'équipe soutenue par General Motors dès 2026. PHOTO LEONHARD FOEGER, ARCHIVES REUTERS Valtteri Bottas Bottas et Perez ont déjà triomphé en F1 et sont populaires auprès des amateurs, mais ils ont connu des saisons décevantes en 2024 et ont été chassés de la grille en 2025. Leur expérience pourrait accélérer le développement de la nouvelle équipe, bien que d'autres options sont aussi envisageables. Il y a notamment le pilote de réserve chez Ferrari, Zhou Guanyu, un ex-pilote chez Sauber qui pourrait amener avec lui d'importants commanditaires chinois, et l'ex-pilote Haas, Mick Schumacher, qui est le fils du septuple champion du monde de F1, Michael Schumacher.