
Manifestations antigouvernementales et incidents dans plusieurs villes
Agence France-Presse
Dans cette ville du nord du pays, les deux groupes se sont lancé des fusées éclairantes et d'autres objets, poussant la police à intervenir.
Des manifestations ont eu lieu simultanément dans tout le pays, principalement devant les sièges locaux du Parti progressiste serbe au pouvoir.
À Belgrade, un important dispositif policier a été déployé devant le Parlement, où des partisans des deux camps se sont rassemblés, s'insultant et se jetant des objets.
Ces rassemblements interviennent après une nuit d'affrontements mardi, au cours de laquelle des hommes masqués, certains armés de matraques, ont affronté des manifestants anticorruption devant les bureaux du parti du président Aleksandar Vucic dans la ville de Vrbas, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Belgrade.
Des manifestations contre la corruption secouent régulièrement la Serbie depuis l'effondrement du toit d'une gare ferroviaire qui a fait 16 morts le 1er novembre 2024 à Novi Sad, un incident largement imputé à une corruption endémique.
Depuis près de neuf mois, des rassemblements, dont certains ont attiré des centaines de milliers de personnes, réclament une enquête transparente sur cette tragédie et appellent à la tenue d'élections anticipées, ce que le président Aleksandar Vucic refuse, dénonçant un complot étranger visant à renverser son gouvernement.
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Manifestations antigouvernementales et incidents dans plusieurs villes
(Belgrade) Des milliers de manifestants antigouvernementaux se sont rassemblés mercredi soir dans plus d'une douzaine de villes serbes, et des incidents ont été signalés entre certains d'entre eux et des partisans du parti au pouvoir à Novi Sad. Agence France-Presse Dans cette ville du nord du pays, les deux groupes se sont lancé des fusées éclairantes et d'autres objets, poussant la police à intervenir. Des manifestations ont eu lieu simultanément dans tout le pays, principalement devant les sièges locaux du Parti progressiste serbe au pouvoir. À Belgrade, un important dispositif policier a été déployé devant le Parlement, où des partisans des deux camps se sont rassemblés, s'insultant et se jetant des objets. Ces rassemblements interviennent après une nuit d'affrontements mardi, au cours de laquelle des hommes masqués, certains armés de matraques, ont affronté des manifestants anticorruption devant les bureaux du parti du président Aleksandar Vucic dans la ville de Vrbas, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Belgrade. Des manifestations contre la corruption secouent régulièrement la Serbie depuis l'effondrement du toit d'une gare ferroviaire qui a fait 16 morts le 1er novembre 2024 à Novi Sad, un incident largement imputé à une corruption endémique. Depuis près de neuf mois, des rassemblements, dont certains ont attiré des centaines de milliers de personnes, réclament une enquête transparente sur cette tragédie et appellent à la tenue d'élections anticipées, ce que le président Aleksandar Vucic refuse, dénonçant un complot étranger visant à renverser son gouvernement.


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La libération de Claude Gauthier suspendue puis accordée de nouveau
Claude Gauthier, à gauche, a découvert une caméra cachée par la police dans sa résidence durant l'enquête Orque, à l'issue de laquelle il a été arrêté et accusé. La libération conditionnelle du Hells Angels Claude Gauthier avait été suspendue à la suite de l'agression dont il a été victime dans une maison de transition au printemps dernier, mais elle vient de lui être accordée de nouveau. Gauthier, 57 ans, membre de la section de Trois-Rivières, a été libéré d'office, au deux tiers de sa peine, au début du mois d'avril. Il avait été condamné à neuf ans d'emprisonnement pour trafic de stupéfiants, gangstérisme et recel, à la suite de son arrestation dans une importante enquête antidrogue. Mais à peine quelques jours plus tard, Gauthier a été impliqué dans une altercation avec un autre individu en libération conditionnelle, dans une maison de transition de Québec, le 18 avril. Une décision rendue par la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) permet d'en connaître davantage sur les circonstances de l'évènement. Une partie de la scène a été filmée. Frappé à coups de ciseaux À 14 h 34, Gauthier s'apprêtait à quitter la maison pour une sortie quand il a échangé quelques mots avec l'autre individu qui revenait à la résidence. Plutôt que de quitter, Gauthier est retourné dans son unité avant d'être rejoint par l'autre homme peu après. Un autre résidant a entendu du bruit dans cette unité et avisé un responsable. Celui-ci s'est déplacé sur place et a constaté que les deux hommes se battaient. Gauthier présentait des marques visibles de violence, notamment des ecchymoses sur le visage, peut-on lire dans le document. Par la suite, Gauthier a ouvert et fermé la porte de l'unité à deux reprises. « Vers 14 h 44, les caméras captent une tentative de fuite de votre part, poursuivie par l'autre individu. Vous portiez un chandail ensanglanté et déchiré à l'épaule droite. Vous avez été victime de plusieurs coups portés à l'aide de ciseaux, au haut du corps et au cou. Vous êtes tombé au sol en vous débattant. Lorsque l'agresseur a pris la fuite, vous vous êtes relevé et êtes retourné dans votre unité. Vous êtes ensuite disparu du champ de vision pendant quelques secondes, avant d'être aperçu à nouveau, effondré dans l'entrée de votre unité », poursuit le commissaire dans sa décision. Gauthier a été transporté dans un hôpital. Il a ensuite refusé de participer à une entrevue et de donner sa version des faits, affirmant que son agente de libération « était assez intelligente pour comprendre ce qui s'était produit ». Il a également refusé que son dossier médical soit transmis aux services correctionnels avant de se raviser. Le motard a aussi renoncé à rencontrer le commissaire en audience et celui-ci a pris sa décision sur dossier, en tenant compte des représentations de l'avocate de Gauthier. Propreté de la salle de bain On ignore les motifs de l'altercation entre Gauthier et l'autre individu, mais l'avocate du motard a affirmé aux autorités qu'un « conflit lié au ménage de la salle de bain » serait à l'origine de l'incident. Elle a également dit que son client souffrait toujours de séquelles de ses blessures, notamment à ses cordes vocales. L'agente de libération de Gauthier recommandait que la libération conditionnelle du motard soit révoquée, en raison d'un trop grand risque pour la société, mais la CLCC en a jugé autrement. Elle a annulé la suspension arguant notamment que Gauthier avait réalisé quelques progrès depuis sa libération, qu'il avait accepté de participer à un programme communautaire et qu'il n'y a « aucune information sûre et convaincante » que le Hells Angels a violé l'une de ses conditions spéciales ou qu'il a été de retour dans son cycle de délinquance. Le motard a donc, ou sera donc bientôt libéré, mais devra continuer de respecter de sévères conditions. Pour joindre Daniel Renaud, composez-le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@ ou écrivez à l'adresse postale de La Presse.


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Une vidéo de recrutement fait réagir les internautes
Une vidéo de recrutement pour la police de l'immigration américaine publiée sur les réseaux sociaux de la Maison-Blanche mardi suscite la polémique auprès des internautes. La Presse La vidéo en question montre différentes arrestations musclées menées durant les derniers mois par l'United States Immigration and Customs Enforcement (ICE) et des agents du Département de la sécurité intérieure. Elle est accompagnée de la chanson Bad Boys du groupe reggae Inner Circle, popularisée dans les années 1990 par l'émission de docuréalité Cops et le film Bad Boys. L'ICE mène une campagne de recrutement massif afin de répondre aux nouvelles exigences de l'administration Trump en matière de déportations. Le Département de la sécurité intérieure affirme sur son site avoir reçu 100 000 candidatures « d'Américains patriotiques qui veulent aider à expulser les meurtriers, les membres de gangs, les pédophiles et les terroristes des États-Unis » afin de pourvoir les postes affichés. La vidéo de recrutement est polarisante sur les réseaux sociaux, des utilisateurs la dénoncent alors que d'autres démontrent leur appui à la nouvelle direction prise par le gouvernement américain. Ce n'est pas la première fois que la Maison-Blanche suscite la polémique avec ses publications sur le sujet. La mise en ligne de photos et de vidéos d'immigrants enchaînés se faisant déporter avait aussi beaucoup fait réagir à la fin janvier.