
Une vidéo de recrutement fait réagir les internautes
La Presse
La vidéo en question montre différentes arrestations musclées menées durant les derniers mois par l'United States Immigration and Customs Enforcement (ICE) et des agents du Département de la sécurité intérieure. Elle est accompagnée de la chanson Bad Boys du groupe reggae Inner Circle, popularisée dans les années 1990 par l'émission de docuréalité Cops et le film Bad Boys.
L'ICE mène une campagne de recrutement massif afin de répondre aux nouvelles exigences de l'administration Trump en matière de déportations. Le Département de la sécurité intérieure affirme sur son site avoir reçu 100 000 candidatures « d'Américains patriotiques qui veulent aider à expulser les meurtriers, les membres de gangs, les pédophiles et les terroristes des États-Unis » afin de pourvoir les postes affichés.
La vidéo de recrutement est polarisante sur les réseaux sociaux, des utilisateurs la dénoncent alors que d'autres démontrent leur appui à la nouvelle direction prise par le gouvernement américain.
Ce n'est pas la première fois que la Maison-Blanche suscite la polémique avec ses publications sur le sujet. La mise en ligne de photos et de vidéos d'immigrants enchaînés se faisant déporter avait aussi beaucoup fait réagir à la fin janvier.
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3 hours ago
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Six cas de piqûres au festival ÎleSoniq
Le corps policier invite les victimes et les témoins à contacter le 9-1-1 ou leur poste de quartier. Six cas de piqûres ont été rapportés à la police de Montréal au cours du festival de musique ÎleSoniq. Une enquête a été ouverte en lien avec ces présumés cas d'intoxication à l'insu des victimes survenus le week-end dernier. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) enquête actuellement sur de présumés cas d'intoxication à l'insu des victimes. Ces évènements se seraient déroulés durant le festival de musique ÎleSoniq tenu au parc Jean-Drapeau, le week-end dernier. Les autorités rapportent six cas pour le moment. Chaque fois, tout se déroule à l'insu de la victime selon le même mode opératoire. « Les victimes auraient ressenti une forte piqûre dans la partie arrière du corps alors qu'elles se trouvaient parmi la foule. Par la suite, certaines des victimes, qui sont des femmes et des hommes, se seraient senties étourdies », indique le SPVM dans son communiqué. Le SPVM sollicite l'aide de la population afin concernant ces évènements survenus les 9 et 10 août. Les victimes et témoins sont invités à contacter le 911 ou leur poste de quartier. La police n'a pas diffusé plus de détails concernant un ou des suspects. On ignore si les six évènements sont reliés. « À ce stade-ci, il est prématuré de fournir des précisions additionnelles sur l'enquête en cours. À noter que les responsables de la sécurité du festival ÎleSoniq et d'evenko collaborent étroitement avec le SPVM afin de faire progresser l'enquête. » Rappel à la population Le corps policier rappelle au public de faire preuve de vigilance lors de grands rassemblements culturels et festifs. On invite les témoins et les victimes à signaler tout crime au personnel présent sur les sites. « Le SPVM en profite aussi pour rappeler que dans le cadre du projet Trajectoire, lancé par le gouvernement du Québec, toute victime présumée d'intoxication à son insu doit se rendre rapidement à n'importe quel centre hospitalier pour le prélèvement d'un échantillon d'urine », indique-t-on. Le centre hospitalier fera ensuite le lien avec le service de police approprié pour la suite des démarches. L'intoxication doit avoir lieu dans les deux derniers jours. Une fois ce délai dépassé, il est plus difficile de détecter les substances ayant pu être utilisées.


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4 hours ago
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Trump et Poutine en Alaska pour discuter du sort de l'Ukraine
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Trump et Poutine en Alaska pour discuter du sort de l'Ukraine (Anchorage) Donald Trump et Vladimir Poutine volent chacun vendredi en direction de l'Alaska pour s'y retrouver dans un tête-à-tête historique, qui testera la promesse du président américain de mettre un terme à la guerre en Ukraine. Aurélia END Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se rencontrent vendredi à 15 h 30 en Alaska ; M. Trump a indiqué jeudi qu'une rencontre trilatérale avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky serait nécessaire avant tout accord sur la fin de la guerre ; Pour mettre fin à la guerre, la Russie réclame des parties du territoire ukrainien, la fin des livraisons d'armes occidentales dans le pays et que Kyiv renonce à une possible adhésion à l'OTAN. Ce sommet à Anchorage, aux confins des États-Unis, offre au dirigeant russe un retour fracassant sur la scène diplomatique, loin du statut de « paria » que lui avait imposé le président Joe Biden, puisqu'il sera accueilli par Donald Trump en personne à sa descente d'avion. Premier concerné, mais grand absent de ce rendez-vous sur une base militaire emblématique de la Guerre froide, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté déclaré « compter » sur M. Trump pour mettre un terme au conflit dans son pays meurtri. Les soldats russes « continuent à tuer le jour des négociations », a-t-il déploré. À bord d'Air Force One, le président américain a mis en avant le « respect » mutuel existant entre lui et Vladimir Poutine, en assurant : « Nous nous entendons bien ». Le septuagénaire s'est vanté de savoir en « cinq minutes » maximum si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin serait un fiasco. Si tout se passe bien, le président américain, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, assure que « cette rencontre va ouvrir la voie à une autre », à trois, incluant cette fois M. Zelensky. Ce sommet tripartite pourrait selon lui se tenir très rapidement. PHOTO RALF HIRSCHBERGER, AGENCE FRANCE-PRESSE Le président ukrainien Volodymyr Zelensky Mais à son arrivée à Anchorage, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, semblait plus réservé quant à l'issue de la rencontre au sommet. « Nous ne faisons aucune prédiction », a déclaré à une télévision russe M. Lavrov, qui portait un sweat-shirt arborant l'inscription « URSS » en russe. « Notre position est claire et sans ambiguïté. Nous la présenterons ». Attente Le sommet se tiendra sur la base stratégique d'Elmendorf-Richardson, dans ce vaste territoire de l'Alaska cédé par la Russie aux États-Unis au XIXe siècle. Le président ukrainien et les dirigeants européens en seront réduits à attendre que l'imprévisible président américain, comme il s'est engagé, les informe de la teneur de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine. Vladimir Poutine « a aujourd'hui l'occasion d'accepter un cessez-le-feu » en Ukraine, a souligné à quelques heures de la rencontre le chancelier allemand Friedrich Merz. La réunion doit débuter vendredi vers 15 h 30 (heure de l'Est). Le tête-à-tête des deux hommes sera suivi par un repas de travail, avec leurs conseillers. Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse, la première depuis une apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki. Le tout pourrait durer « au moins 6 à 7 heures », selon le Kremlin. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Sur place, deux pupitres ont été installés, encadrés des drapeaux russe et américain, avec en arrière-plan l'inscription « Pursuing Peace » (« Œuvrer pour la paix »). Pour Kyiv et l'Europe, le pire scénario serait que Donald Trump, fasciné par l'exercice autoritaire du pouvoir de Vladimir Poutine, se laisse convaincre de redessiner la carte de l'Ukraine selon la volonté de Moscou. « Pas le malin » Le président américain ira-t-il toutefois jusqu'à agiter la menace de sanctions paralysantes contre la Russie pour arracher un cessez-le-feu et forcer Vladimir Poutine à revoir ses exigences, jugées inacceptables par Kyiv ? Les secrétaires américains au Commerce et au Trésor, Howard Lutnick et Scott Bessent, font en tout cas partie de sa délégation. La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. ILLUSTRATION GUILLERMO RIVAS PACHECO, AGENCE FRANCE-PRESSE Une carte de l'Ukraine indiquant les territoires revendiqués par la Russie dans le pays (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson) et en Crimée (annexée en 2014), ainsi que l'avancée des troupes russes, selon les données de l'Institute for the Study of War and AEI's Critical Threats Project au 12 août 2025 Donald Trump, qui depuis l'invasion russe de février 2022 renvoie dos à dos les deux belligérants, sans jamais désigner la Russie comme l'agresseur, parle désormais de « donnant-donnant » en matière de concessions territoriales, d'« échange » ou de « partage ». Mais que peut « donner » ou « échanger » Vladimir Poutine, à l'heure où l'armée russe accélère sa progression en Ukraine, forçant les autorités ukrainiennes à évacuer des villages entiers dans la région de Donetsk ? PHOTO ALEXANDER PROTASOV, ASSOCIATED PRESS Un bâtiment touché par une attaque de drone ukrainien, à Koursk Vendredi, Volodymyr Zelensky a annoncé l'envoi de renforts dans l'est de l'Ukraine pour stopper les avancées russes, assurant que Moscou subissait de « lourdes pertes en tentant d'obtenir de meilleures positions politiques pour les dirigeants russes lors de la réunion en Alaska ». « En colère » Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes. Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un « deal » forcément avantageux pour lui. Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d'une « grande Russie » qu'il voudrait reconstituer. Cette divergence de tempérament a produit une relation très particulière entre les deux hommes, faite de poussées de tension et de rapprochements spectaculaires. « Je ne vais pas être content s'il n'y a pas de cessez-le-feu aujourd'hui », a confié M. Trump dans l'avion. Il s'est même dit prêt à quitter abruptement la table des discussions vendredi pour marquer sa frustration.


La Presse
6 hours ago
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Un mort dans une fusillade près d'une mosquée
Dans un communiqué, la police a indiqué que cette attaque était liée au « milieu du crime organisé ». (Stockholm) Une personne a été tuée et une autre blessée dans une fusillade vendredi près d'une mosquée en Suède, qui serait liée à des rivalités entre gangs criminels organisés, a indiqué la police. Agence France-Presse Un homme « âgé d'environ 25 ans est mort des suites de ses blessures », a précisé la police dans un communiqué, sans précision sur l'état de la personne qui a été blessée. Selon des médias locaux, la fusillade s'est produite alors que les fidèles quittaient la mosquée après la prière du vendredi, provoquant un mouvement de panique et de fuite. L'une des personnes blessées a été touchée alors qu'elle sortait de la mosquée, selon la même source. La police a exhorté le public à rester à l'écart des lieux pendant les recherches pour retrouver le tireur. Un témoin a assuré à la chaîne publique suédoise SVT qu'il se tenait à quelques mètres de l'un des hommes touchés par les balles. « Il sortait de la mosquée. Puis un autre homme s'est approché et a tiré quatre ou cinq coups de feu », a déclaré cet homme, dont l'identité n'a pas été révélée. Selon un porte-parole de la police, Lars Hedelin, interrogé par le quotidien Aftonbladet, la fusillade est probablement un évènement « isolé » et ne visait pas la mosquée elle-même. Dans un communiqué, la police a indiqué que cette attaque était liée au « milieu du crime organisé ». PHOTO FREDRIK SANDBERG, TT FOURNIE PAR ASSOCIATED PRESS Des policiers sur la scène de crime Guerre des gangs « Nous recherchons actuellement activement le ou les auteurs », a précisé à l'AFP Anders Dahlman, porte-parole de la police. « Nous interrogeons des témoins et l'enquête technique est en cours », a-t-il ajouté. En février, Örebro a connu la pire fusillade de l'histoire en Suède : un homme de 35 ans est entré dans un centre de formation pour adultes et a abattu 10 personnes avant de retourner son arme contre lui. Fin avril, trois personnes avaient été tuées à Uppsala, à une soixantaine de kilomètres au nord de Stockholm. Autrefois connue pour ses faibles taux de criminalité, la Suède peine à endiguer une guerre des gangs qui y sévit depuis plusieurs années. Les réseaux criminels sont impliqués dans le trafic de drogue et d'armes, la fraude aux prestations sociales, ainsi que dans les fusillades et les attentats à la bombe qui ont régulièrement sévi dans le pays ces dernières années. Selon la police, les chefs des réseaux criminels opèrent de plus en plus depuis l'étranger, orchestrent des meurtres et des attaques via les réseaux sociaux et recrutent souvent de jeunes enfants n'ayant pas atteint l'âge de la responsabilité pénale pour mener à bien les attaques. La violence par armes à feu en Suède entraîne environ quatre morts par million d'habitants chaque année, un chiffre bien supérieur à la moyenne européenne de 1,6, selon le Conseil national suédois pour la prévention de la criminalité (BRA). Mais le nombre de personnes tuées en Suède est tombé en 2024 à son plus bas niveau depuis 2014, selon un rapport du Conseil national suédois pour la prévention du crime (Bra) publié fin mars. La police suédoise a indiqué en janvier que le nombre de fusillades avait diminué en 2024 pour la deuxième année consécutive, avec 296 fusillades, soit une baisse de 20 % par rapport à l'année précédente. Dans ce pays de 10,6 millions d'habitants, 92 cas de violence mortelle ont été enregistrés en 2024, soit 29 de moins qu'en 2023, selon le Bra.