
Rachida Dati renvoyée en procès : Gérald Darmanin «souhaite ardemment qu'elle soit maire de Paris»
Alors que Rachida Dati a été renvoyée ce mardi en correctionnelle pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire Renault, son avenir politique est-il assombri ? Si le procès pourrait se tenir après les élections municipales prévues en mars 2026, la perspective d'une telle échéance risque en tout cas de peser sur les épaules sur la maire du 7e arrondissement de la capitale qui ne fait pas mystère de ses ambitions sur l'Hôtel de ville de Paris.
À lire aussi Retailleau, Dati, Barnier : une réunion de conciliation avant la commission fatidique du 28 juillet est-elle possible ?
Quoi qu'il en soit, la ministre peut déjà compter sur le soutien de l'exécutif. Tandis qu'Emmanuel Macron a confirmé le maintien de sa ministre de la Culture au gouvernement par la voix de son entourage, le garde des Sceaux Gérald Darmanin a dit sur TF1 souhaiter «ardemment qu'elle soit maire de Paris», tout en saluant une «grande femme politique».
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Reconnaissance de l'État de Palestine : Édouard Philippe n'est pas sûr qu'il s'agisse du « bon moment »
Édouard Philippe n'est pas convaincu. L'ancien Premier ministre d' Emmanuel Macron a émis vendredi des doutes sur la décision du président de la République de reconnaître l'État de Palestine . Le maire du Havre s'est dit « pour le moins incertain » qu'il s'agisse du « bon moment » pour le faire, craignant que la démarche ne relève essentiellement du « symbole ». « Est-ce le bon moment ? C'est pour le moins incertain. Les otages ne sont pas libérés, il n'y a pas de cessez-le-feu, et le Hamas bien qu'affaibli, sévit encore », a écrit l'allié du camp présidentiel dans un communiqué publié sur X par son parti Horizons . « Espérer qu'un acte de reconnaissance fasse évoluer les protagonistes du conflit vers plus de raison (…) relève du pari », ajoute le candidat à la prochaine élection présidentielle , tout en assumant qu'il « faudra » néanmoins à terme « reconnaître un État de Palestine ». Il a estimé que ce « pari » pourrait être gagnant si la France entraînait derrière elle « d'autres grands pays » dans la démarche, et si cette action s'accompagne aussi d'un « mouvement parallèle de reconnaissance d'Israël par les pays de la région qui ne l'ont pas encore fait ». « Si ce n'est pas le cas, la France aura utilisé une carte politique importante sans autre effet que celui d'un symbole », a-t-il encore commenté. Jeudi, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York.


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« Nous vous exhortons à franchir ce pas » : un tiers des députés britanniques appellent Keir Starmer à reconnaître l'État palestinien
Des parlementaires britanniques mettent la pression. Un tiers des députés ont appelé vendredi le Premier ministre Keir Starmer à reconnaître l'État de Palestine, une démarche à laquelle s'est engagé jeudi le président français Emmanuel Macron . Deux cent vingt-et-un députés, issus de neuf partis politiques représentés à la Chambre des communes qui compte 650 membres, ont signé une lettre en ce sens adressée au chef du gouvernement travailliste et à son ministre des Affaires étrangères David Lammy. « Nous vous écrivons avant la conférence des Nations unies coprésidée par la France et l'Arabie saoudite les 28 et 29 juillet à New York, afin de faire part de notre soutien à la reconnaissance par le Royaume-Uni d'un État palestinien » à l'occasion de cette conférence, indique la missive. « Bien que nous soyons conscients que le Royaume-Uni n'a pas le pouvoir de créer une Palestine libre et indépendante, la reconnaissance du Royaume-Uni aurait un impact significatif en raison de nos liens historiques et de notre statut de membre (permanent) du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous vous exhortons donc à franchir ce pas », poursuit la lettre. L'initiative a été lancée par la députée travailliste Sarah Champion, présidente de la commission parlementaire chargée du Développement international, et a recueilli les signatures d'élus issus notamment du Labour, du parti conservateur, des libéraux-démocrates, des Verts, du parti indépendantiste écossais SNP, mais aussi d'indépendants. Emmanuel Macron a annoncé jeudi que la France allait reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York, une décision décriée par Israël et les États-Unis . Keir Starmer a réaffirmé vendredi que la reconnaissance d'un État palestinien « doit être une des étapes » vers une « paix durable » dans la région, dans un communiqué publié en parallèle d'une déclaration conjointe entre Paris, Londres et Berlin sur la situation à Gaza. « Je suis catégorique. Mais (cette reconnaissance) doit s'inscrire dans un plan plus global », a-t-il ajouté. La France coprésidera en septembre avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'État et de gouvernement visant à relancer la solution dite « à deux États », palestinien et israélien. Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Dans l'intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet à New York.