logo
Droits de douane, puces de canard et maladie du renard: l'essentiel du lundi 4 août

Droits de douane, puces de canard et maladie du renard: l'essentiel du lundi 4 août

24 Heures4 days ago
Accueil | L'essentiel du jour |
Droits de douane: les cantons romands sont sous le choc La maladie du renard se propage en Suisse. Est-ce grave? Pourquoi les Coupes d'Europe de foot se jouent-elles jusqu'en Asie centrale? Publié aujourd'hui à 17h20
La hausse des droits de douane de 39% sur les exportations suisses vers les États-Unis a plongé les cantons romands dans l'inquiétude. Le canton de Vaud craint des répercussions majeures sur ses exportations, représentant 3,8 milliards de francs, tandis que le Jura évoque un véritable séisme économique. Les conséquences pourraient entraîner une hausse significative du chômage et une chute des recettes fiscales dans les petites communes industrielles du Jura bernois. Les puces de canard: une nuisance estivale qui persiste
Ces parasites aquatiques, en réalité des vers microscopiques, prolifèrent chaque été dans les lacs suisses lorsque la température de l'eau dépasse 15 à 20 degrés. Les larves, qui se développent dans les escargots aquatiques, confondent parfois la peau humaine avec celle des oiseaux lacustres, provoquant des piqûres incommodantes. Les spécialistes recommandent d'éviter les zones chaudes peu profondes et de se doucher immédiatement après la baignade.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. La maladie du renard se propage en Suisse. Est-ce grave?
La maladie du renard, ou échinococcose alvéolaire, continue son expansion en Suisse avec environ 70 nouveaux cas par an. Considérée comme une maladie rare mais mortelle, elle est désormais plus fréquente dans les régions rurales et périurbaines. Des précautions sont recommandées pour éviter la contamination par les denrées alimentaires des jardins domestiques.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Festival du film de Locarno, plusieurs festivals en un
Le 78e Festival de Locarno se déroulera du 6 au 16 août avec plus de 200 films au programme. La compétition officielle présente 18 films, dont «L'illusion de Yakushima», de la cinéaste japonaise Naomi Kawase, avec Vicky Krieps. Des stars internationales comme Jackie Chan, Emma Thompson et Willem Dafoe illumineront la mythique Piazza Grande. Une compétition prestigieuse et des rétrospectives uniques en perspective.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Foot: pourquoi les Coupes d'Europe se jouent-elles jusqu'en Asie centrale?
Le Lausanne-Sport affrontera le FK Astana au Kazakhstan en Conference League, soit un déplacement de plus de 5500 kilomètres, le plus long de l'histoire du club vaudois. Le Kazakhstan a rejoint l'UEFA en 2002 grâce aux 15% de son territoire situés en Europe, abandonnant la fédération asiatique pour des raisons sportives et financières. Malgré des résultats nationaux décevants, le FK Astana s'est illustré en Coupe d'Europe, notamment lors de sa participation à la Ligue des champions 2015-2016 où il avait tenu en échec le Benfica, l'Atlético Madrid et Galatasaray.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Aussi dans l'actu
Escapade en Géorgie : l'hôtel Qvevrebi, dans la région de Telavi propose des chambres en forme de jarres.
Loren Bedeli
Et en prévision de cette semaine en Suisse
Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Feux dans l'Aude, droits de douane: l'essentiel du vendredi 8 août
Feux dans l'Aude, droits de douane: l'essentiel du vendredi 8 août

24 Heures

timean hour ago

  • 24 Heures

Feux dans l'Aude, droits de douane: l'essentiel du vendredi 8 août

Accueil | L'essentiel du jour | Droits de douane: la Suisse dévoile son plan pour réduire les tensions Retraites: chute de 40% des rentes depuis 2002, surtout pour les hauts revenus Canicule: Genève et Lausanne activent leur plan d'urgence Publié aujourd'hui à 17h58 La Suisse s'engage dans une bataille commerciale délicate avec les États-Unis pour éviter des droits de douane prohibitifs de 39%. En dépit de l'optimisme initial, les efforts diplomatiques suisses n'ont pas encore permis de convaincre Washington. La cheffe du SECO reste aux États-Unis pour de nouveaux pourparlers, et le Conseil fédéral vise à prolonger le chômage partiel pour les entreprises touchées. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Droits de douane toujours Face au blocage américain, la Confédération déploie un plan d'investissements massifs de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Roche s'engage à étendre sa production pharmaceutique aux États-Unis, Swiss envisage l'achat de nouveaux Boeing, et la Suisse propose d'acheter du gaz naturel liquéfié américain. Un paquet de mesures qui ne convainc pas tout le monde. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Retraites: les rentes des caisses de pension ont baissé de 40% depuis 2002 La prévoyance vieillesse suisse traverse une crise majeure, avec une baisse drastique des rentes du deuxième pilier. Les taux de conversion moyens sont passés de 7,2 à 5,27% en vingt ans, compromettant l'objectif de maintenir 60% du dernier salaire à la retraite. Les classes de revenus élevés sont particulièrement touchées, ne percevant plus que 42% de leur dernier salaire, contre 58% en 2002. Quelle en est la cause? Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. La police lève le doute sur une potentielle prise d'otages à Saint-François Une importante intervention policière a mobilisé une trentaine d'agents jeudi après-midi à la place Saint-François, à Lausanne, dans le bâtiment UBS. Le DARD et plusieurs unités spécialisées ont été déployés pendant une demi-heure avant que la situation ne soit résolue vers 15 h. Ce vendredi, les autorités confirment qu'aucune menace sécuritaire n'a été identifiée, mais restent discrètes sur les causes exactes de cette mobilisation exceptionnelle. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Musique: les artistes incontournables du Venoge Festival 2025 La 30e édition du Venoge Festival s'annonce exceptionnelle, avec des artistes tels que SCH, UB40, Sean Paul, Vendredi sur Mer et Eddy de Pretto. Se déroulant du 13 au 16 août, l'événement promet quatre jours de musique et de festivités à Penthaz. Préparez-vous à vivre des moments mémorables avec des artistes de renom sur scène. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Météo: ces villes et cantons romands qui activent leur plan canicule La Suisse romande se prépare à une vague de chaleur intense, avec des températures atteignant jusqu'à 36 degrés à Genève ce week-end. Pour faire face à cette canicule prolongée, des plans de protection ont été activés à Genève et à Lausanne. Neuchâtel a aussi diffusé une série de recommandations. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Aussi dans l'actu France: les ravages de l'incendie dans l'Aude en quinze photos. L'incendie, qui a ravagé près de 17'000 hectares, est le pire depuis au moins cinquante ans sur le pourtour méditerranéen français. Le reste de l'essentiel de la semaine en Suisse Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Droits de douane: voici ce que veut faire le Conseil fédéral
Droits de douane: voici ce que veut faire le Conseil fédéral

24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

Droits de douane: voici ce que veut faire le Conseil fédéral

Droits de douane exorbitants – Voici ce que veut faire le Conseil fédéral après le fiasco des 39% Le gouvernement souhaite aider les entreprises touchées à passer le cap grâce au chômage partiel. Des contre-mesures douanières contre Washington ne sont toujours pas exclues. Delphine Gasche - Berne , Arthur Grosjean - Berne Le directeur du SECO Eric Scheidegger, le ministre de l'Économie Guy Parmelin, la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter et le chef de la communication du Département fédéral des finances Pascal Hollenstein, jeudi à Berne. AFP Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : La délégation suisse rentre bredouille après des négociations infructueuses avec les États-Unis. Le chômage partiel pourrait être étendu à vingt-quatre mois pour éviter des fermetures en cascade d'entreprises. L'impact économique reste modéré avec une croissance prévue entre 0,5% et 1%. La Suisse poursuit les négociations tout en refusant des concessions excessives. Ils avaient une mine des mauvais jours. Et on comprend bien pourquoi. Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin viennent d'avaler 13'000 kilomètres en à peine trois jours… pour des prunes. La présidente et le vice-président de la Confédération n'ont pas réussi à décrocher un «deal» de dernière minute avec Donald Trump lors de leur voyage express à Washington. Une dure réalité s'applique désormais. Quelque 60% des exportations suisses sont frappées de droits de douane additionnels de 39%. Le coup de massue risque bien de plomber le chiffre d'affaires de nombreuses entreprises, notamment celles actives dans l'horlogerie, les machines-outils, les appareils médicaux et les produits alimentaires, comme le fromage et le chocolat. Les secteurs de la pharma, la chimie et l'or sont exemptés pour le moment. Chômage partiel de 24 mois? Pour faire face à ce scénario qualifié de catastrophique par les milieux économiques, le Conseil fédéral a tenu jeudi une séance extraordinaire. Objectif: trouver un plan B. Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin l'ont relayé en fin d'après-midi devant les médias. Il s'agit principalement de soulager les entreprises. Et sans surprise, le Conseil fédéral mise surtout sur la réduction de l'horaire de travail, autrement dit le chômage partiel. Normalement d'une durée de douze mois, le chômage partiel a déjà été étendu à dix-huit mois. Il pourrait encore être prolongé à vingt-quatre mois. Les deux commissions compétentes du parlement ont validé un projet en ce sens. Elles veulent même en faire une loi urgente. Guy Parmelin s'est dit favorable. «Le Conseil fédéral va certainement y donner suite.» Le ministre de l'Économie précise même que des travaux préparatoires ont déjà été lancés pour que tous les instruments soient à disposition rapidement. «Le chômage partiel donnera une certaine souplesse et flexibilité aux entreprises pour passer le cap, précise le Vaudois. Il permettra d'amortir temporairement l'impact des droits de douane et de préserver les emplois.» Tout une série d'autres mesures est également en train d'être examinée. Ça va de l'allègement des charges pour les entreprises à la promotion des exportations. «On n'exclut rien.» La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et le ministre de l'Économie, Guy Parmelin, ont présenté le plan B du gouvernement devant les médias. AFP Rien à voir avec la crise du Covid On sent toutefois le spectre des programmes d'économie planer. Le Conseil fédéral ne semble pas prêt à ouvrir toutes les vannes pour soutenir les yeux fermés les entreprises. «Chaque mesure a son revers. L'argent ne tombe pas du ciel», a pointé Guy Parmelin à propos notamment de la prolongation du chômage partiel. C'est pourquoi le gouvernement examinera chaque option attentivement. D'autant plus qu'une crise macroéconomique comparable à la pandémie ne devrait pas pointer le bout de son nez, a relevé le conseiller fédéral, appelant le numéro du Secrétariat d'État à l'économie, Eric Scheidegger, à partager «ses lumières» sur la question. «Pendant la pandémie, des dizaines de milliers d'entreprises ont dû fermer, a rappelé l'ambassadeur. Elles n'avaient plus le droit de produire. C'était quand même une autre forme de crise. Le PIB a alors chuté de plus de 2%.» Un scénario, calculé en juin avec des droits de douane de 31% pour la plupart des exportations, de 25% pour la pharma et une escalade de la guerre commerciale au niveau international, prédisait une croissance plus faible du PIB que prévu initialement. «Mais on tablait quand même sur une croissance positive de 0,8% pour cette année et de 0,2% pour la suivante. Avec la situation actuelle, on prévoit une croissance économique entre 0,5% et 1%.» La crise n'est-elle donc pas si grave? «Globalement, on n'est pas dans un scénario du style Covid, reprend Guy Parmelin. Mais pour certaines entreprises, qui exportent jusqu'à 50% vers les États-Unis, la période va être extrêmement difficile.» Excès de confiance du gouvernement Reste que certains secteurs de l'économie, notamment dans l'arc jurassien, vont au-devant d'une période difficile. Peut-on parler d'un fiasco du Conseil fédéral dans ses négociations avec Trump? Quand on pose frontalement la question au gouvernement ce jeudi après-midi, ce n'est pas la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, qui répond, mais son vice-président, Guy Parmelin. Ce dernier va d'ailleurs à plusieurs reprises, lors de la conférence de presse, «protéger» sa présidente en disant notamment des phrases comme: «Le Conseil fédéral gagne ensemble et perd ensemble.» Alors fiasco de l'Exécutif dans ces négociations? Guy Parmelin esquive en reconnaissant seulement un «fiasco des 39%». Et d'ajouter: «Bien sûr, on est toujours plus intelligent après. Mais nous avions toutes les assurances des différents départements américains que notre proposition était bonne. Alors, certes, ils nous ont bien dit que le président Trump trancherait au final. Peut-être avons-nous sous-estimé ce point. Nous avons été trop confiants.» Ce qui est sûr, c'est que la Suisse ne va pas promettre n'importe quoi à Donald Trump pour sortir la tête de l'étau. «Nous voulons des relations normalisées avec les USA, mais pas à n'importe quel prix, avertit Karin Keller-Sutter. Nous avons élaboré une nouvelle offre attractive qui est en négociation. Mais nous n'allons pas faire des promesses que nous ne pouvons pas tenir. Il faut garder nos valeurs et rester un pays fiable.» Le Conseil fédéral, en tout cas, n'a pas fait une croix définitive sur les négociations. Il a laissé à Washington sa secrétaire d'État à l'économie pour vendre à l'administration américaine sa nouvelle proposition «encore plus attractive». En quoi consiste-t-elle? Motus et bouche cousue. On comprend cependant entre les lignes que le gouvernement a dû augmenter les promesses d'investissements aux États-Unis et fait miroiter des achats d'énergie. Il a aussi réaffirmé qu'il tenait à s'équiper américain pour sa défense aérienne, que ce soient avec les F-35 ou les missiles Patriot. Si rien ne se débloque, le Conseil fédéral pourrait-il adopter des contre-mesures douanières frappant les importations des produits américains en Suisse? Le gouvernement ne l'exclut pas. Mais Guy Parmelin se hâte de dire que l'escalade n'est pas dans l'intérêt d'une Suisse de 9 millions d'habitants tournée vers l'exportation face à un marché de 341 millions d'habitants. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Delphine Gasche est correspondante parlementaire à Berne depuis mai 2023. Spécialisée en politique, elle couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, elle a travaillé pendant sept ans pour l'agence de presse nationale (Keystone-ATS) au sein des rubriques internationale, nationale et politique. Plus d'infos Arthur Grosjean est correspondant politique au Palais fédéral depuis août 2011. Il exerce la profession de journaliste depuis plus de 35 ans. Il a occupé diverses fonctions comme chef de rubrique (Suisse, Genève) et rédacteur en chef adjoint de la Tribune de Genève. Il a commencé sa carrière comme responsable des communes genevoises avant de s'occuper successivement de la politique de la Ville de Genève et celle du canton de Genève. Il écrit pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Plus d'infos @arthurflash Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

«L'allongement du chômage technique est notre bouée de sauvetage»
«L'allongement du chômage technique est notre bouée de sauvetage»

24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

«L'allongement du chômage technique est notre bouée de sauvetage»

Yves Defferrard, membre du comité directeur d'Unia et responsable de l'industrie au sein du syndicat, reste optimiste sur la capacité des entreprises suisses à rebondir. Publié aujourd'hui à 19h38 Yves Defferrard, membre du comité directeur d'Unia et responsable de l'industrie au sein du syndicat, estime que le chômage technique pourrait aider les entreprises suisses à trouver d'autres débouchés après les nouvelles taxes douanières avec les États-Unis. Pierre Albouy En bref: Les menaces de Donald Trump d'imposer des taxes de 39% aux exportations suisses vers les États-Unis vous font-elles peur? Ce n'est pas la première fois que l'industrie suisse affronte une crise. En trente ans de métier, j'en ai connu plusieurs, notamment à cause du franc fort, qui a fragilisé notre économie à plusieurs reprises. Les États-Unis représentent en moyenne 20% des exportations suisses. Je ne dis pas que c'est peu. Mais il ne faut pas paniquer: les entreprises peuvent rebondir en se tournant vers des pays plus respectueux vis-à-vis de nous. Jusqu'à présent, le Conseil fédéral a prêté allégeance à la Maison-Blanche et on ne peut que constater le résultat. Nick Hayek, patron de Swatch Group, dit que sa société a constitué des stocks pour éviter la catastrophe. Mais il est difficile de savoir quelles entreprises helvétiques sont les plus exposées au marché américain. Pourquoi cette opacité? C'est un sujet délicat. Mais je fais confiance aux patrons, qui sont de vrais entrepreneurs, et moins aux managers de multinationales, pour trouver des solutions. Cette crise ne justifie en aucun cas des mesures disproportionnées de la part des employeurs, comme des licenciements ou une dégradation des conditions de travail. Quel impact cette nouvelle donne pourrait avoir sur l'emploi en Suisse? Il sera réduit si nous utilisons la bouée de sauvetage qu'est le chômage technique. Les syndicats ainsi que les représentants de l'industrie sont d'accord pour l'allonger de dix-huit à vingt-quatre mois. Cette mesure exceptionnelle, où l'État prendrait en charge 70 à 80% des salaires pendant deux ans, donnerait du temps aux entreprises pour se retourner et trouver de nouveaux débouchés. Le Conseil fédéral semble favorable, et je pense que le parlement suivra. Mais attention: ce chômage technique doit servir à maintenir les emplois en Suisse, pas à préparer des délocalisations! Sinon, nous réclamerons un remboursement des aides perçues. Les entreprises pharmaceutiques sont en première ligne… Si certaines ont abusé sur le prix des médicaments aux États-Unis pour engraisser leurs actionnaires, il faut maintenant qu'elles assument leur responsabilité. Mais il ne faut pas utiliser ce prétexte pour délocaliser les productions. Quels sont les atouts de la Suisse? Le Swiss made n'est pas délocalisable. Nous avons la stabilité, une main-d'œuvre très qualifiée, des entreprises innovantes. On pourrait même exiger plus de fabrication locale, comme dans l'industrie horlogère, pour renforcer notre label de qualité. C'est le moment de renforcer notre collaboration avec l'Europe – la responsabilité incombera à la droite de ne pas toucher aux protections sur les salaires afin d'accélérer l'entrée en vigueur des accords bilatéraux, qui sont actuellement entre les mains du parlement. Il faut enfin une vraie politique industrielle dans ce pays, que nous réclamons avec les partenaires sociaux depuis longtemps, afin d'être mieux armés pour ces situations à l'avenir. Plus d'articles sur les droits de douane: Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Marie Maurisse est journaliste société à la rubrique Vaudoise. Active depuis près de 15 ans dans le domaine et spécialisée dans l'enquête, elle a cofondé le média spécialisé Gotham City, réalisé plusieurs documentaires et écrit deux livres. Plus d'infos @mariemaurisse Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store