
Sommet Trump-Poutine : sept ans après, le scandale d'Helsinki ravivé par la rencontre en Alaska vendredi
RÉCIT - Les présidents américain et russe, qui doivent se réunir en Alaska vendredi au sujet de l'Ukraine, ne se sont entretenus qu'une fois dans le cadre d'une rencontre bilatérale par le passé, en 2018. Retour sur ce sommet qui avait indigné l'Amérique.
Vendredi 15 août, Donald Trump et Vladimir Poutine se rencontreront en Alaska, 49e État américain séparé de la Russie par le détroit de Béring, pour envisager un règlement diplomatique de la guerre en Ukraine. Si les déclarations publiques du Kremlin et de la Maison Blanche ont fait état de six appels entre les présidents américain et russe cette année, la dernière rencontre entre les deux dirigeants remonte à juin 2019, il y a plus de six ans, en marge d'un sommet du G20 au Japon. Trump et Poutine avaient discuté pendant 2 heures 15 en privé selon la Maison Blanche, sans conférence conjointe à l'issue de leur réunion.
Leur unique sommet bilatéral a eu lieu à Helsinki, en Finlande, le 16 juillet 2018, sous le premier mandat de celui qui était alors le 45e président des États-Unis. Trump avait notamment remis en question publiquement, de façon hallucinante, les conclusions de ses propres services de renseignement sur l'ingérence russe dans l'élection de 2016. Cela avait suscité un tollé dans…

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L'Iran dit travailler avec Pékin et Moscou pour empêcher des sanctions européennes
L'Allemagne, le Royaume-Uni et la France ont dit être prêts à déclencher le mécanisme de rétablissement de sanctions contre l'Iran si aucune solution négociée n'est trouvée sur le programme nucléaire iranien d'ici fin août. L'Iran travaille avec la Chine et la Russie pour empêcher d'éventuelles sanctions européennes, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi. L'Allemagne, le Royaume-Uni et la France ont dit être prêts à déclencher le mécanisme de rétablissement de sanctions contre l'Iran si aucune solution négociée n'est trouvée sur le programme nucléaire iranien d'ici fin août, dans une lettre adressée mardi au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Publicité «Si cela se produit, ce sera négatif (...) Nous allons essayer de l'empêcher (...) Nous travaillons avec la Chine et la Russie pour l'empêcher», a indiqué Abbas Araghchi lors d'un entretien accordé à la télévision d'Etat.


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En Russie, les professeurs désormais incités à surveiller les enfants de migrants
Un manuel diffusé dans plusieurs régions russes appelle les enseignants à consigner tout comportement qui témoignerait d'un mépris pour la mémoire historique du pays, les valeurs traditionnelles et les symboles de l'État. Mesure sécuritaire ou dérive autoritaire? En Russie, un guide méthodologique élaboré par plusieurs ministères et incitant les enseignants à surveiller les enfants de migrants a été diffusé dans plusieurs régions du pays, a révélé le journal économique russe Vedomosti . Ce document a notamment été publié sur les sites web des administrations éducatives des régions de Sverdlovsk, de Smolensk et de Bachkortostan, dans le sud-ouest de la Russie. Le manuel, élaboré par le ministère de l'Éducation en collaboration avec celui de l'Intérieur, selon Vedomosti qui cite un représentant de l'État, a été conçu dans l'idée de permettre aux professeurs de repérer les élèves de migrants «à risque», susceptibles de commettre des agressions ou des «actions illégales». Pour ce faire, il appelle les enseignants à consigner tout comportement qui témoignerait d'un mépris pour la mémoire historique du pays, les valeurs traditionnelles russes et les symboles de l'État. Publicité Sondages «anonymes» «Les enseignants observeront également l'attitude des enfants migrants face au contenu des cours (lors desquels) des jugements extrêmes sont exprimés et des signes d'intolérance sont manifestés», avance Vedomosti, journal habituellement critique du pouvoir russe. Et de poursuivre: «La présence de vêtements et d'articles portant des attributs et des symboles du radicalisme religieux, de l'extrémisme et des sous-cultures criminelles devrait également alerter un adolescent». Les professeurs sont aussi invités à «prêter attention» aux recherches internet des enfants, qui pourraient consulter à l'école des «contenus extrémistes, terroristes ou violents», et à mener des sondages «anonymes» en classe sur divers sujets. Il est également recommandé d'organiser des heures de cours intitulées «Nous sommes tous différents, mais nous sommes ensemble », «Apprendre à vivre sans conflits», «L'amitié des peuples»... Les parents migrants seront aussi sollicités, d'après le manuel. «Le personnel des écoles est encouragé à aider les étrangers, compte tenu de leurs caractéristiques linguistiques et culturelles, à faire partie de la 'communauté des parents de l'école' et à les faire participer aux activités de l'école», raconte Vedomosti. À lire aussi La venue de Vladimir Poutine en Alaska est une «victoire» pour la Russie, estime Zelensky Augmentation des crimes Ce guide n'a rien de coercitif et sera appliqué selon le bon vouloir des écoles. «Pourquoi devons-nous préparer les enseignants à ce que ce soient les enfants de citoyens étrangers qui mèneront des conversations illégales?», a d'ailleurs réagi auprès du journal Vsevolod Lukhovitsky, coprésident du syndicat des enseignants. Néanmoins, d'après Alexandre Bastrykine, haut fonctionnaire présidant le comité d'enquête de la fédération de Russie, «le comportement criminel des migrants mineurs est un sujet de grave préoccupation. Le nombre de crimes commis par eux a augmenté de 8% en 2024, passant de 353 à 381. Le nombre d'infractions particulièrement graves commises par des adolescents migrants a augmenté de 82 %». En ce sens, à partir du 1er septembre prochain, les étrangers vivant à Moscou et dans sa région devront partager leur géolocalisation par le biais d'une application mobile, et se soumettre à des contrôles biométriques.


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À la veille de sa rencontre avec Poutine, Trump est très optimiste et juge à « 25 % » le risque d'échec
INTERNATIONAL - Donald Trump se veut confiant et optimiste. Le président américain a estimé ce jeudi 14 août à « 25 % » le risque d'échec de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine de ce vendredi en Alaska, au sujet de la guerre en Ukraine. « Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre, mais il y a 25 % de chances qu'elle ne soit pas un succès », a dit le président américain lors d'un entretien à Fox News Radio. Donald Trump a également estimé que tout accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine devra passer par un sommet trilatéral avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, consécutif à sa rencontre vendredi en Alaska avec le président russe. « La deuxième rencontre sera très, très importante, car ce sera celle où ils concluront un accord. Et je ne veux pas utiliser le terme 'se partager les choses', mais d'une certaine manière, ce n'est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant-donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires », a-t-il précisé. Poutine salue les « efforts assez énergétiques et sincères » de Trump « Je ne sais pas où aura lieu cette deuxième rencontre », a ajouté Donald Trump. « On pense à trois lieux différents ainsi qu'à la possibilité, car ce serait de loin la facile, de rester en Alaska ». Vladimir Poutine a lui salué ce jeudi les « efforts assez énergiques et sincères » des États-Unis « pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées ». En cas d'échec des discussions de ce vendredi en revanche, Donald Trump a affirmé qu'il retournerait s'occuper de diriger les États-Unis - sans que l'on ne sache vraiment ce qu'il considérerait comme une réussite ou un échec. La veille, le président américain avait néanmoins averti la Russie de « conséquences très graves » si elle n'acceptait pas de mettre un terme à la guerre en Ukraine. Marco Rubio a « bon espoir » pour la rencontre Toujours ce jeudi, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a dit avoir « bon espoir » avant le sommet vendredi, jugeant « crucial » d'obtenir un cessez-le-feu dans la guerre en Ukraine. « Comme l'a dit le président, son espoir est d'interagir (avec Poutine) et de se faire très rapidement et très tôt une idée de la possibilité ou non d'une paix », a déclaré Marco Rubio à des journalistes, en marge d'une réunion avec le Paraguay. « Le président lui a parlé, je crois, quatre fois au téléphone. Il estimait qu'il était important de lui parler maintenant en personne, de le regarder dans les yeux et de déterminer ce qui était possible et ce qui ne l'était pas », a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir si des concessions territoriales seront discutées, le secrétaire d'État américain a répondu : « il faudra bien discuter, entre autres, des différends territoriaux, des revendications et des raisons qui motivent les combats. Tous ces éléments feront partie d'un ensemble global, mais je pense que le président espère obtenir un arrêt des combats afin que ces discussions puissent avoir lieu ». Il a également estimé, comme le réclament l'Ukraine et les Européens, que « pour parvenir à la paix, je pense que nous reconnaissons tous qu'il faudra discuter des garanties de sécurité ». « Voyons comment se déroulent les pourparlers. Nous avons bon espoir », a-t-il encore dit tout en soulignant qu' « en fin de compte, c'est à l'Ukraine et à la Russie de s'entendre » pour parvenir à la paix.