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L'armée israélienne a « approuvé » le nouveau plan des opérations pour Gaza

L'armée israélienne a « approuvé » le nouveau plan des opérations pour Gaza

Le Parisien2 days ago
Les protestations internationales n'y auront rien fait. Le chef de l'armée israélienne a « approuvé » le nouveau plan des opérations militaires « à venir à Gaza » , indique un communiqué de l'armée publié mercredi.
« Le chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a tenu aujourd'hui (mercredi) une discussion au cours de laquelle il a approuvé le cadre principal du plan opérationnel de l'armée dans la bande de Gaza », annonce ce communiqué.
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Avec la colonie E1, Israël menace d'«enterrer» l'État de Palestine
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Le Figaro

time40 minutes ago

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Avec la colonie E1, Israël menace d'«enterrer» l'État de Palestine

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Bezalel Smotrich, le ministre des Finances, a donné son feu vert à la construction de 3400 logements dans un secteur hautement stratégique à l'est de Jérusalem. « Ce projet va enterrer l'idée d'un État palestinien » : Bezalel Smotrich, le ministre israélien des Finances, qui a la haute main sur la colonisation en Cisjordanie, a clairement annoncé la couleur. Il a donné son feu vert à la construction de 3400 logements dans le secteur hautement stratégique surnommé E1. Ce chantier va fracturer la Cisjordanie en deux, empêchant une liaison entre Ramallah, la capitale actuelle de l'Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, Jérusalem-Est et Bethléem au sud. Autrement dit, il sera pratiquement impossible de créer un État palestinien ayant une continuité territoriale. Les Palestiniens ne pourront pas se déplacer librement et devront être confinés dans une des deux portions de la Cisjordanie ou se soumettre à des contrôles de sécurité de l'armée israélienne pour passer d'une région à l'autre. Pour Bezalel Smotrich, chef d'un parti d'extrême droite qui prône la colonisation à tout-va en Cisjordanie, il s'agit d'un simple prélude à une annexion…

Qu'est-ce que le « Grand Israël », cette vision à laquelle Benyamin Netanyahou dit adhérer ?
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Le Parisien

timean hour ago

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Qu'est-ce que le « Grand Israël », cette vision à laquelle Benyamin Netanyahou dit adhérer ?

22 070 km². C'est la superficie d'Israël aujourd'hui, soit un peu plus du double de celle de l'Île-de-France. Mais dans le pays, certains rêvent de voir les frontières de l'État hébreu grignoter le territoire de ses voisins. Benyamin Netanyahou est-il de ceux-là ? Alors que Tshal a « approuvé » le plan pour la prise de la ville de Gaza et que les projets de colonies se multiplient en Cisjordanie occupée, le Premier ministre israélien a semé le trouble dans une interview accordée à i24NEWS, mardi. Le patron du Likoud a affirmé ressentir « un lien très fort » avec la vision d'un « Grand Israël ». Or « la polysémie de l'expression Grand Israël (Greater Israel en anglais) ouvre la porte à toutes les manipulations », souligne Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch et expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, dans un fil publié sur X. La polysémie de l'expression "Grand Israël" ouvre la porte à toutes les manipulations. #Thread 🧶 — Rudy Reichstadt 🎗️ (@RReichstadt) August 15, 2025 À l'origine, pointe Yann Bouvier, enseignant-chercheur et youyubeur, « Eretz Israel Hashlema ne veut pas dire Plus grand Israël mais Terre d'Israël entière ». C'est un terme initialement dénué de « visées expansionnistes » qui a été dénaturé avec le temps, analyse-t-il dans sa dernière vidéo. Aujourd'hui, « l'usage majoritaire » désigne « un territoire qui engloberait l'actuel Israël plus les territoires palestiniens », avec des frontières peu ou prou identiques à celles de la Palestine sous mandat britannique, entre 1923 et 1948. Cependant, « des usages minoritaires » renvoient à des territoires bien plus étendus. Frontières bibliques Dans les années 1920-1930, les « sionistes révisionnistes refusaient tout partage de territoire » et revendiquaient un découpage au-delà des deux rives du Jourdain, selon Yann Bouvier. « C'est là la version la plus maximaliste de l'idée d'Eretz Israel Hashlema », observe Rudy Reichstadt. En 1967, l'appétit des expansionnistes grandit encore lorsqu'Israël remporte la guerre des Six Jours et occupe de nouveaux territoires, dont la péninsule du Sinaï, jusqu'ici propriété de l'Égypte. « C'est notamment ce que revendiquait le Mouvement pour la Terre entière d'Israël, fondé en 1967 et qui en 1973 a rejoint le Likoud, coalition de partis de droite israéliens, actuellement présidé par Netanyahou », pointe l'enseignant-vidéaste. Selon Rudy Reichstadt, « la conception likoudnik pragmatique du Grand Israël (celle de Benyamin Netanyahou), c'est un État d'Israël qui annexerait l'intégralité de la Judée-Samarie (Cisjordanie), Jérusalem (dont la Vieille Ville) et la bande de Gaza. Le Golan également. Mais pas la Jordanie ». Un dernier usage du « Grand Israël », « le plus polémique », est encore plus minoritaire, relève Yann Bouvier. « Ce Grand Israël-là correspondrait au territoire promis par Dieu aux descendants d'Abraham dans la Genèse, des terres s'étirant du Grand fleuve d'Égypte, c'est-à-dire le Nil, jusqu'à l'Euphrate. » Une allusion à des frontières bibliques donc, remontant au temps du roi Salomon, rognant sur la Jordanie, le Liban la Syrie, l'Égypte, l'Irak ou l'Arabie saoudite. S'il s'agit du sens le moins partagé en Israël, il gagne en visibilité par l'intermédiaire des ultranationalistes qui noyautent la coalition de Benyamin Netanyahou. Comme le rappelle i24NEWS, « en mars 2023, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, avait déjà provoqué la colère de la Jordanie en apparaissant à Paris devant une carte intégrant des territoires jordaniens, conduisant Israël à réaffirmer son engagement envers le traité de paix de 1994 avec Amman ». « Les délires présentant un État d'Israël allant du Nil à l'Euphrate, conformément à un plan expansionniste secret visant à annexer une partie substantielle de l'Égypte, mais aussi de plusieurs pays arabes, relèvent du pur fantasme complotiste », estime Rudy Reichstadt. Risque d'escalade Quel que soit « le Grand Israël » auquel Benyamin Netanyahou affirme adhérer, ses déclarations ont déclenché un tollé dans la région. L'Égypte « a demandé des clarifications à ce sujet, au vu de ce que cela reflète en termes de provocation à l'instabilité, de rejet de l'option de la paix dans la région et d'insistance sur l'escalade ». Côté jordanien, on fustige une « dangereuse escalade provocatrice et une menace à la souveraineté des pays ». En Irak, le ministère des Affaires étrangères a condamné « les déclarations émanant de l'entité d'occupation concernant ce qui est appelé la vision du Grand Israël, et qui révèlent clairement les ambitions expansionnistes de cette entité ». Pour sa part, l'Arabie saoudite a exprimé « son rejet total des idées et projets de colonisation et d'expansion adoptés par les autorités d'occupation israéliennes », réitérant « le droit historique et légal du peuple palestinien à établir son état indépendant ».

Gaza : au moins 1760 Palestiniens tués depuis fin mai en cherchant de l'aide, selon l'ONU
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Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Gaza : au moins 1760 Palestiniens tués depuis fin mai en cherchant de l'aide, selon l'ONU

Ce nouveau bilan représente un bond de plusieurs centaines de victimes en deux semaines par rapport aux derniers chiffres datant du 1er août. Au moins 1760 Palestiniens ont été tués depuis fin mai dans la bande de Gaza, la plupart par l'armée israélienne, en cherchant de l'aide humanitaire, a affirmé vendredi le Bureau des droits de l'homme de l'ONU pour le territoire. Selon un porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, 23 personnes ont par ailleurs été tuées vendredi par des frappes israéliennes dans le territoire palestinien, dont 12 qui attendaient une aide humanitaire. Entre le 27 mai et le 13 août, le Bureau de l'ONU pour les territoires palestiniens «a enregistré au moins 1760 Palestiniens tués en cherchant de l'aide : 994 à proximité des sites de la Fondation Humanitaire de Gaza (GHF, soutenue par les États-Unis et Israël) et 766 le long des itinéraires des convois d'approvisionnement», indique un communiqué. «La majorité de ces meurtres ont été commis par l'armée israélienne», estime l'agence onusienne, qui souligne être «consciente de la présence d'autres éléments armés dans les mêmes zones», mais dit «ne pas disposer d'informations indiquant leur implication dans ces meurtres». Publicité «Ciblage délibéré» de civils Ce nouveau bilan représente un bond de plusieurs centaines de victimes en deux semaines par rapport au dernier bilan donné le 1er août par le même Bureau de l'ONU, et qui faisait état d'au moins 1373 Palestiniens tués dans les mêmes circonstances. Depuis début août, ce Bureau onusien dit avoir «enregistré 11 incidents impliquant des attaques contre des Palestiniens gardant des convois dans le nord de Gaza et le centre de Gaza». Les incidents les plus récents ont eu lieu dans l'après-midi du 13 août, «lorsque des frappes aériennes israéliennes dans les zones d'As Saftawi et d'Al Karameh dans le nord de Gaza auraient tué au moins 12 Palestiniens et blessé au moins 18 autres», détaille la même source. Quelques heures plus tard, «une autre frappe aérienne israélienne sur un troisième groupe de personnel de sécurité apparent dans la zone d'At Twam, également dans le nord de Gaza, aurait tué 6 Palestiniens». «Ces attaques font partie d'un schéma récurrent, suggérant un ciblage délibéré par l'armée israélienne de ceux considérés comme des civils impliqués dans la sécurisation» de l'aide, selon le Bureau de l'ONU. Ce Bureau dit avoir comptabilisé depuis le 7 octobre 2023 «des dizaines d'incidents» de ce genre dans lesquels «l'armée israélienne a ciblé illégalement des officiers de police civile ne participant pas aux hostilités, contribuant à l'effondrement des forces de l'ordre, menant directement à des troubles autour des convois de ravitaillement (...)».

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