L'art de recevoir à la provençale
D'un côté, l'intimité d'une maison à soi. De l'autre, les codes d'un palace. Rares sont les lieux capables d'un tel équilibre. Dans l'arrière-pays varois, à mi-chemin entre Lorgues et Flayosc, ce Relais & Châteaux confidentiel, situé au cœur d'un terroir unique de 500 hectares composé de 150 hectares de vignes AOP Côtes de Provence labellisées Agriculture Biologique, enrichit son offre hôtelière de 34 chambres et suites d'une collection de 7 villas privatives inédites.
Le Château de Berne - Villa Vanado
Château de Berne
De 2 à 20 hôtes, chacune se vit comme un refuge à part entière. Ancienne bergerie, bastide du XVIIIe siècle en chaux et en terre, maison de village accrochée aux ruelles… Restaurées dans le respect du bâti existant, elles racontent l'âme du Sud varois : bois brut, pierres apparentes, tomettes patinées, tons chauds et matières naturelles. La plupart s'ouvrent sur leur propre piscine privée, tandis que trois piscines — deux extérieures et une intérieure — invitent à un supplément de fraîcheur et de liberté.
Le Château de Berne - Maison de Village
Château de Berne
La Villa Fito, posée au cœur de 5 hectares de garrigue, déploie 467 m² d'élégance sobre : salle de cinéma, cuisine familiale, double salon pour tribus complices. L'Héraude, bastide méridionale baignée de lumière, privilégie les volumes ouverts et les terrasses ombragées. Mais au-delà de l'espace et du confort, portés ici à un degré rare, la vraie singularité, c'est le service : chef à domicile, soins bien-être en villa, dégustations privées, conciergerie sur mesure. Une hospitalité pensée comme un art à part entière.
Château de Berne - Villa Fito
Château de Berne
Le luxe expérientiel comme standard
En cuisine, le niveau d'exigence donne aussi le ton. Au Jardin de Berne, une étoile Michelin et une étoile verte, le chef Louis Rameau, épaulé par le chef pâtissier Éric Raynal (lauréat 2020 de la sélection « Passion Dessert » au Guide Michelin), compose une assiette précise, inventive, nourrie par les récoltes du potager. L'Olivier de Berne, table d'été, et Le Bistrot, prolongent cette approche engagée, entre lisibilité du produit et justesse du geste.
Le Jardin de Berne, un restaurant étoilé d'exception
Château de Berne
Le domaine a longuement travaillé pour proposer une palette d'expériences à la fois variées et en résonance avec le lieu. Safari œnologique en 4 × 4, dîner dans les vignes, expédition truffière en saison, dégustation de fromages ou d'huiles avec les artisans locaux, pique-nique au bord de l'eau, apiculture ou observation des étoiles : chaque format s'inspire du territoire, de son histoire et de ses savoir-faire.
BERNE, CÔTÉ VIGNES
Le Château de Berne cultive un terroir de 500 hectares entre forêts, restanques et coteaux baignés de soleil. Rosés, rouges et blancs y expriment un terroir provençal à la fois minéral et généreux. Leur signature : une bouteille carrée iconique, inspirée des deux tours du XVIIIe siècle qui encadrent l'entrée du domaine.
Alexis Cornu, maître de chai du Château de Berne
Château de Berne
Unique en Provence, le spa Cinq Mondes et Vinésime complète cette immersion par 800 m² consacrés au soin : piscine baignée de lumière, massages, hammam, sauna, jardin japonais, yoga dans les vignes… invitent au relâchement, le tout cerné par une nature solaire et généreuse.
Le spa Cinq Mondes et Vinésime
Château de Berne
Pour en savoir plus : chateauberne.com
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Le Figaro
41 minutes ago
- Le Figaro
Chronique des années de braise, l'unique palme d'or africaine et algérienne de retour au cinéma
Pour son 50e anniversaire, cette épopée de Mohamed Lakhdar-Hamina revient sur la guerre d'indépendance d'Algérie. Sa diffusion sur la Croisette en 1975 avait été perturbée par des menaces de mort envers le cinéaste et des alertes à la bombe. Le long-métrage s'est imposé face à celui de Martin Scorsese, Werner Herzog, Shūji Terayama, Sergueï Bondartchouk, Dino Risi ou encore Costa-Gavras lors de la 28e édition du Festival de Cannes en 1975. Chronique des années de braise, la fresque historique et grandiose de Mohammed Lakhdar-Hamina sur la lutte pour l'indépendance de l'Algérie ressort en salles dès ce mercredi 6 août. Il sera pour la première fois présenté en version restaurée à l'occasion de son cinquantième anniversaire. « À sa sortie, il a été diffusé dans deux salles à Paris, aujourd'hui il est projeté dans quatre salles dans la capitale et dans 24 dans tout le pays », se réjouit le fils du cinéaste, Malik-Lakhdar-Hamina, invité sur TV5 Monde. Le film de trois heures a marqué les esprits puisqu'il est encore à ce jour, la seule œuvre africaine et algérienne à être primé de la Palme d'or. Chronique des années de braise raconte en six tableaux, de 1939 à 1954, « la naissance d'une nation avec le cheminement du peuple algérien jusqu'à l'embrasement contre la colonisation française et la guerre d'indépendance ». Le premier chapitre se concentre sur Les Années de Cendre avec la sécheresse, la misère et l'abandon de la terre par les paysans. Le second sur L'Année de la Charrette avec l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale. Le troisième sur Les Années de Braise avec la fin de la guerre. Le quatrième, L'Année de la Charge revient sur les élections de 1947 avec le choix entre le légalisme et le soulèvement. Le cinquième sur les Années de Feu avec la révolte dans les campagnes. Le bouquet final se termine par le déclenchement de la guerre d'Algérie le 1er novembre 1954, qui durera jusqu'en 1962. Publicité Menacé de mort La tête d'affiche est composée de Yorgo Voyagis, Mohammed Lakhdar-Hamina, Leila Shenna, Sid Ali Kouiret ou encore de Yahia Benmabrouk. Mais la force du film repose sur sa quantité de figurants très impressionnante pour l'époque. « C'était la période socialiste de l'Algérie, c'était douze ans après l'indépendance, les figurants se sentaient engagés », raconte le fils du cinéaste. La sortie du film se déroule, elle, dans des conditions houleuses. Son réalisateur, Mohammed Lakhdar-Hamina est menacé de mort par des anciens membres de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). Plusieurs alertes à la bombe sont également déclenchées lors de l'événement. Tout le monde ressortira sain et sauf de cette messe du cinéma. 1975 n'était pas la première apparition de Mohammed Lakhdar-Hamina au Festival de Cannes. Huit ans plus tôt, l'Algérien avait fait une entrée remarquée à Cannes avec Le Vent des Aurès, récit d'une mère à la recherche de son fils enlevé par l'armée française pendant la guerre d'Algérie. Le film avait alors remporté le Prix de la Première œuvre. Ironie du sort, le cinéaste s'est éteint le 23 mai 2025, alors qu'il devait fêter le cinquantième anniversaire de sa Palme d'or pour Chronique des années de braise.
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L'actrice de « Grey's Anatomy » Camilla Luddington annonce être atteinte d'une maladie auto-immune
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