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Le plan israélien de colonisation est « inacceptable », condamnent 21 pays

Le plan israélien de colonisation est « inacceptable », condamnent 21 pays

La Presse5 hours ago
Des personnes fouillent les décombres d'un bâtiment détruit à la recherche des corps des victimes enterrées là, après une opération militaire israélienne dans le village de Mirka, à environ 12 kilomètres au sud-ouest de Jénine en Cisjordanie occupée, le 4 août 2025.
(Londres) Le plan majeur de colonisation en Cisjordanie occupée approuvé mercredi par Israël est « inacceptable » et « une violation de la loi internationale », ont condamné jeudi 21 pays, dont le Royaume-Uni et la France, dans un communiqué commun.
Agence France-Presse
« Nous condamnons cette décision et demandons avec la plus grande fermeté qu'elle soit immédiatement annulée », ont ajouté ces pays. Ce projet clé de construction de 3400 logements en Cisjordanie occupée devrait couper ce territoire palestinien en deux, compromettant toute continuité territoriale d'un éventuel État palestinien.
D'autres détails à venir.
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La Presse

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Ouverture d'enquêtes après des violences ayant fait 19 blessés lors d'un match

La rencontre de Copa Sudamericana entre les Argentins d'Independiente et les Chiliens d'Universidad Chile (l'U) a été arrêtée à la 48 e minute alors qu'éclataient des affrontements dans les tribunes du stade Libertadores de América, au sud de Buenos Aires. Les deux équipes étaient à égalité (1-1). (Buenos Aires) Les autorités judiciaires et sportives ont ouvert des enquêtes jeudi au lendemain des violents affrontements entre partisans de football argentins et chiliens à Buenos Aires, qui ont fait 19 blessés, dont trois graves, une centaine de personnes ayant été arrêtées. Agence France-Presse La rencontre de Copa Sudamericana entre les Argentins d'Independiente et les Chiliens d'Universidad Chile (l'U) a été arrêtée à la 48e minute alors qu'éclataient des affrontements dans les tribunes du stade Libertadores de América, au sud de Buenos Aires. Les deux équipes étaient à égalité (1-1). Les incidents ont commencé lorsque les partisans chiliens ont lancé des projectiles, dont des sièges et une bombe artisanale, vers les tribunes inférieures et latérales où se trouvaient des partisans argentins qui les ont renvoyés, a constaté un journaliste de l'AFP. Au milieu du chaos, sans que les forces de sécurité n'interviennent, les partisans argentins ont escaladé la tribune supérieure pour s'en prendre à leurs homologues chiliens. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des personnes se battant à coups de bâtons ou de matraques. Un partisan – apparemment chilien – a sauté dans le vide depuis la tribune supérieure après avoir été acculé. Selon l'ambassadeur du Chili en Argentine, José Antonio Viera-Gallo, l'homme est hors de danger, un toit ayant amorti sa chute. Le ministère chilien des Affaires étrangères a indiqué que 19 de ses citoyens avaient été hospitalisés et que 101 personnes avaient été arrêtées. Six mineurs ont été remis en liberté. Un rapport médical cité par la presse argentine indique que trois Chiliens sont gravement blessés, dont deux avec un pronostic réservé. Tous présentent un traumatisme crânien, l'un d'eux s'étant blessé après s'être jeté dans le vide depuis la tribune, acculé par des partisans locaux. Bien que son état ait évolué favorablement après une opération, il reste grave, ont précisé les autorités sanitaires. « Par miracle, il n'y a pas eu de morts », a estimé le président du club de l'U, Michael Clark. « Ils ne savent pas organiser un match de cette envergure, tout le monde sait que des objets volent d'un côté à l'autre », a déclaré à l'AFP un partisan chilien, Victor Cepeda, attendant des amis arrêtés devant un commissariat. Face à la « gravité de ce qui s'est passé », le président du Chili, Gabriel Boric, a dénoncé un « lynchage inacceptable de Chiliens » et annoncé l'envoi en Argentine de son ministre de l'Intérieur, Alvaro Elizalde. « Nous allons protéger les droits de nos citoyens sans préjuger des responsabilités que pourrait établir la justice », a-t-il écrit sur X. « Passivité », « irresponsabilité » L'Association nationale de football professionnel (ANFP) chilienne a critiqué la « passivité » des personnels de sécurité du stade. Le président chilien a pointé une « irresponsabilité évidente dans l'organisation ». Au moins 650 policiers et agents de sociétés privées devaient assurer la sécurité au sein et en dehors de l'enceinte sportive. Le ministre de la Sécurité de la province de Buenos Aires, Javier Alonso, a rejeté la responsabilité sur l'organisateur de la compétition, la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL), qui aurait dû « suspendre le match », car il était selon lui « évident qu'il y avait une attitude très hostile » de la part des partisans chiliens, a-t-il déclaré à Infobae. Une enquête a été ouverte par le parquet argentin. Des enquêteurs procédaient jeudi à l'inspection du stade et ont réclamé les images de vidéosurveillance, selon une source du club d'Independiente à l'AFP. La CONMEBOL a indiqué jeudi que « l'affaire a été transférée [à ses] organes judiciaires » et qu'elle « agirait avec la plus grande fermeté ». Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a demandé que « les autorités compétentes imposent des sanctions exemplaires ». Le football sud-américain est régulièrement en proie aux violences et aux débordements. En avril, deux jeunes chiliens sont morts quand des partisans ont tenté d'entrer de force dans un stade de Santiago. Selon des études académiques ou sous l'égide d'ONG, plus de 100 personnes sont mortes au cours des 20 dernières années en Argentine, 157 au Brésil entre 2009 et 2019, et 170 en Colombie entre 2001 et 2019. Il existe une idée « que les stades sont des espaces où il est légitime de commettre des actes de violence, non seulement physiques, mais aussi de racisme ou d'homophobie », affirme à l'AFP l'expert argentin Diego Murze. Selon lui, il y a une « logique tribale qui a toujours prédominé dans le football ». Pour de nombreux fans, « le football est un canalisateur de frustrations », assure le sociologue colombien Germán Gómez. « Il existe une poétisation de ce que représente la victoire de l'équipe dans la vie de ces partisans, ce qui conduit à cette perte de contrôle émotionnel lorsqu'un match est gagné, et même lorsqu'il est perdu ».

Nétanyahou ordonne des négociations pour libérer les otages
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timean hour ago

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Nétanyahou ordonne des négociations pour libérer les otages

Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Jérusalem) Benyamin Nétanyahou a ordonné jeudi l'ouverture de négociations pour libérer « tous » les otages à Gaza, en réponse à une nouvelle proposition de trêve dans le territoire palestinien, où l'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza en vue d'une offensive annoncée. Équipe de l'AFP avec Hervé BAR à Jérusalem et Alice CHANCELLOR à la frontière entre Israël et Gaza Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a ainsi répondu à la dernière proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis – en vue d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d'une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts ; Benyamin Nétanyahou a aussi affirmé être sur le point d'« approuver les plans » militaires « visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza » ; Le cabinet de sécurité présidé par le premier ministre Benyamin Nétanyahou a approuvé début août un plan pour s'emparer de la ville de Gaza et de camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages ; Le ministre de la Défense Israël Katz « a approuvé » mercredi l'offensive dans la ville de Gaza ; La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens ; L'armée israélienne assiège les plus de deux millions d'habitants dans la bande de Gaza depuis octobre 2023 et contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire. « J'ai donné des instructions pour lancer immédiatement des négociations pour la libération de tous nos otages et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël », a déclaré le premier ministre. Sans la citer explicitement, il répondait ainsi à la dernière proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis – en vue d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d'une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts. Le plan a été accepté lundi par le Hamas, dont l'attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché le conflit. Il prévoit selon des sources palestiniennes une trêve de 60 jours durant laquelle doivent être libérés en deux temps les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, au nombre de 49 dont 27 morts selon l'armée. M. Nétanyahou a en parallèle affirmé être sur le point d'« approuver les plans » militaires « visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza », la plus grande du territoire palestinien, considérée comme un des derniers bastions du Hamas, et à « vaincre » ce dernier. « Évacuation complète » Signalant que cette offensive pourrait être imminente, l'armée a annoncé avoir commencé à appeler hôpitaux et responsables médicaux de la ville de Gaza pour les prévenir d'une prochaine « évacuation complète » et leur enjoindre de « préparer un plan pour transférer le matériel médical du nord au sud ». L'armée a dit avoir assuré ces interlocuteurs qu'elle leur fournirait « un lieu pour opérer, que ce soit un hôpital de campagne ou tout autre hôpital ». Le ministère de la Santé de Gaza, sous l'autorité du Hamas, a rejeté ces exigences, affirmant que cela « affaiblirait ce qui reste du système de santé », et « priverait plus d'un million de personnes de leur droit aux soins médicaux ». Cinq divisions doivent, selon l'armée, participer à l'assaut contre la ville de Gaza et ses environs. L'armée va aussi rappeler pour début septembre 60 000 réservistes supplémentaires. PHOTO OMAR AL-QATTAA, AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens pleurent leurs proches, tués lors de frappes israéliennes, avant leurs funérailles à l'hôpital Al-Chifa de Gaza, le 21 août 2025. Le ministre de la Défense Israël Katz a approuvé mercredi l'opération, l'armée disant être désormais positionnée « en périphérie » de la ville de Gaza. 48 morts selon la Défense civile Sur le terrain, les bombardements ont continué dans la ville de Gaza, en particulier dans les secteurs périphériques de Jabalia et Nazla (Nord-Ouest) et de Sabra, un quartier oriental déjà pilonné depuis une semaine comme celui voisin de Zeitoun, selon des témoins. Une journaliste de l'AFP, du côté israélien de la frontière a entendu jeudi de très fortes explosions provenant de la ville de Gaza, dont au moins une après un bombardement par un avion militaire. Des panaches de fumée étaient visibles s'élevant vers le ciel, et le rythme des explosions s'est accéléré en début de soirée. IMAGE TIRÉE D'UNE VIDÉO, FOURNIE PAR REUTERS Des gens courent tandis que de la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne, à Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, le 21 août 2025. Débarqués par camions, près d'une centaine de soldats ont pris place à bord d'un convoi d'une trentaine d'engins blindés stationnés sur la frontière, où l'activité militaire semblait néanmoins relativement normale. La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens. Comme elle le fait quotidiennement, l'armée a rejeté ce bilan. Le cabinet de sécurité présidé par M. Nétanyahou a approuvé début août un plan de conquête de la ville de Gaza et des camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages. Israël contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire palestinien, dont les plus de deux millions d'habitants assiégés et affamés, confrontés à une catastrophe pour l'humanité. « Sauver les otages » La proposition des médiateurs prévoit une trêve de 60 jours, la remise de 10 otages vivants et des dépouilles de 18 otages morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée de plus d'aide humanitaire à Gaza, selon des sources du Hamas et du Djihad islamique, son allié. Les captifs restants seraient libérés lors d'un deuxième échange, dans le délai de la trêve, durant laquelle doivent se tenir des négociations en vue d'un cessez-le-feu permanent. Les proches d'otages plaident pour qu'Israël accepte cette proposition, « qui peut sauver des otages », souligne Lishay Miran Lavi, épouse du captif Omri Miran. Son rejet par Israël « condamnerait les otages vivants à mort et les morts à l'oubli », a-t-elle mis en garde. PHOTO JEHAD ALSHRAFI, ASSOCIATED PRESS Des Palestiniens constatent les dégâts causés par les frappes israéliennes dans un camp de tentes pour personnes déplacées près de l'hôpital Al-Aqsa, à Deir al-Balah, le 21 août 2025. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d'otages ou de corps de captifs en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Mais les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.

De grands voiliers entrent dans Amsterdam pour un festival maritime
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La Presse

timean hour ago

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De grands voiliers entrent dans Amsterdam pour un festival maritime

Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos De grands voiliers entrent dans Amsterdam pour un festival maritime (Amsterdam) De grands voiliers venus du monde entier ont défilé mercredi sur le canal de la mer du Nord jusqu'à Amsterdam, où les équipages ont été acclamés par la foule le long des quais. Agence France-Presse Ce spectacle a marqué le début de Sail Amsterdam, le festival maritime de la capitale néerlandaise qui durera cinq jours et célèbre les navires, les marins et le passé maritime de la ville. Les organisateurs attendent entre 2,3 et 2,5 millions de visiteurs. L'entrée des bateaux dans la ville d'Amsterdam est le moment crucial du festival, estime la capitaine du port, Milembe Mateyo. « Il y a beaucoup de médias, un nombre incroyable de bateaux qui veulent y assister, beaucoup de personnalités haut placées qui veulent y assister », a-t-elle affirmé auprès de l'AFP. « Une fois que cela sera terminé, je pourrai enfin dormir et profiter du reste du festival », a-t-elle confié. Le festival Sail Amsterdam, qui en est à sa 10e édition, s'inscrit dans le cadre des célébrations du 750e anniversaire de la ville. Cette année, une cinquantaine de grands voiliers et 700 navires historiques y seront présents. Le thème de cette édition est « Unis par les vagues », choisi au vu du contexte actuel de tensions dans le monde, a indiqué le président du festival, Arie Jan de Waard. « Il est important que nous nous connections par l'eau et à travers les cultures à bord des navires et des équipages qui se rassemblent ici à Amsterdam », a-t-il déclaré à l'AFP. Des milliers de spectateurs PHOTO RAMON VAN FLYMEN, AGENCE FRANCE-PRESSE Les organisateurs du festival attendent entre 2,3 et 2,5 millions de visiteurs. Le défilé a débuté à IJmuiden, sur la côte de la mer du Nord, où les premiers navires ont franchi les écluses géantes mercredi matin avant d'entreprendre le voyage de 25 kilomètres vers l'intérieur des terres. La flottille, qui s'étendait sur environ 10 kilomètres, comprenait des navires-écoles, des bateaux à vapeur et une multitude de bateaux de plaisance qui ont rejoint le cortège. Des milliers de spectateurs se sont massés le long du canal, des écluses jusqu'au port d'Amsterdam, où les grands voiliers ont été accueillis par des salves de canon et de la musique. Siep de Haan, 60 ans et fondateur de la parade nautique de la Fierté d'Amsterdam, a déclaré être devenu « accro » à l'évènement après avoir assisté à sa première édition il y a dix ans. « Nous adorons évidemment les parades de bateaux », a-t-il dit à l'AFP. M. de Haan reçoit des invités dans son appartement au bord de l'eau pour toute la durée de l'évènement. « Nous aimons donner aux gens l'occasion de voir cela, c'est incroyable », a-t-il conclu. « C'est toujours un évènement familial très agréable pour nous », a quant à lui déclaré Daniel Pop, 28 ans, qui se rend à Sail depuis l'enfance. « Nous irons peut-être sur l'eau plus tard dans la semaine avec un petit bateau pour voir les navires », a-t-il ajouté. Comme le veut la tradition, des habitants créatifs se sont adonnés à faire flotter des radeaux faits maison, assemblés à partir de planches de surf, de chaises ou de tout ce qui ne coule pas. L'évènement a été organisé pour la première fois en 1975 pour célébrer le 700e anniversaire d'Amsterdam. Il a eu lieu tous les cinq ans depuis, sauf en 2020, où il a été annulé en raison de la pandémie de coronavirus. Dans les prochains jours, les visiteurs pourront embarquer sur les grands voiliers, assister à un défilé des membres d'équipage dans le centre-ville et assister à des concerts au bord de l'eau. Dimanche, les navires quitteront la ville dans un deuxième grand défilé.

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