«Déjà plus de 600.000 abonnés» : le très bon démarrage de Ligue 1+ , une bouffée d'air frais pour le foot français
DÉCRYPTAGE - La plateforme créée par la LFP et détenue par les clubs a reçu un bon accueil de la part des spectateurs grâce à ses prix raisonnables et à la qualité de son contenu éditorial. Elle vise toujours le million d'abonnés.
Ses premiers pas étaient presque aussi scrutés que ceux des joueurs sur le terrain. À l'issue du premier week-end de championnat, Ligue 1+ aurait déjà conquis « plus de 600.000 abonnés ». Un « très bon démarrage », «nettement au-dessus des attentes », selon Nicolas de Tavernost, président de la filiale commerciale de la Ligue de football professionnel (LFP) chargée de mettre sur pied cette plateforme en quelques mois. « Les fournisseurs d'accès internet nous ont dit avoir rarement vu un démarrage de cette ampleur », se réjouit-il dans Le Parisien.
Après le fiasco de la saison précédente, qui a débouché sur la rupture du contrat avec DAZN, le succès de Ligue 1+ est une bouffée d'air frais pour le championnat tricolore. Les prix des offres pour la chaîne - 14,99 euros par mois avec engagement ou 19,99 euros sans engagement, 9,99 euros pour les moins de 26 ans - ont visiblement séduit les aficionados du ballon rond. La plateforme détenue par les clubs a mieux démarré la…
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- Le Figaro
Winamax condamné à payer plus de 400.000 euros à un parieur accusé de tricherie
L'opérateur de paris sportifs en ligne avait bloqué les gains d'un joueur début 2021, l'accusant d'avoir misé tout en connaissant déjà le résultat de ses paris. Le tribunal judiciaire de Paris vient de lui donner tort. Une défaite pour Winamax. La plateforme de paris sportifs en ligne a été condamnée il y a quelques semaines par le tribunal judiciaire de Paris à verser plus de 400.000 euros à un joueur, qu'elle accusait d'avoir triché. Selon le jugement, rendu le 1er juillet dernier et dont Le Figaro a obtenu une copie, ce parieur avait poursuivi Winamax après que l'opérateur a refusé de lui verser ses gains, qui s'élevaient à environ 392.000 euros. La plateforme «invoquant le caractère frauduleux et déloyal des paris effectués». L'affaire remonte à début 2021. Après avoir fait cinq paris combinés sur différents matchs de football, le parieur décide d'activer, sur quatre des cinq paris, l'option «cash out», lui permettant, avant le terme des paris, d'encaisser une partie des gains. Son compte sur Winamax est alors crédité à hauteur de 392.323 euros. Sauf qu'au moment de retirer cette somme, la plateforme bloque l'opération et suspend son compte. Publicité Pour lui refuser ses gains, l'opérateur argue que les paris en cause «étaient dépourvus de tout aléa», peut-on lire dans la décision de justice, «du fait d'un décalage entre l'évolution des compétitions objets des paris et l'évolution des cotes». Concrètement, le bookmaker accuse le joueur d'avoir misé tout en connaissant déjà le résultat de ses paris. Une pratique illégale bien connue, possible notamment en jouant sur le délai de retransmission des compétitions. «Pour tricher, il aurait fallu qu'il soit dans les stades au moment des matchs, ou qu'il ait des informateurs sur place, jusqu'en Colombie ou en Australie. Ce n'est tout de même pas James Bond !», défend son avocat, Me Matthieu Escande, dans Le Parisien. «Aucune fraude» établie Au final, le tribunal judiciaire de Paris a donné tort à la plateforme, estimant qu'elle ne rapportait «pas la preuve de ce que les paris [...] étaient, à l'instant de leur souscription, déjà dépourvus d'aléa et devraient donc être annulés», et donc qu'«aucune fraude» n'était établie. Elle a ainsi été condamnée à payer au parieur la somme de 392.323 euros au titre des quatre paris combinés sur lesquels avait été activé le «cash out», ainsi que plus de 10.000 euros au titre du cinquième pari combiné gagnant. Un montant auquel s'ajoutent 4000 euros de frais de justice. Winamax a fait appel de ce jugement, rapporte Le Parisien. Une telle décision pourrait faire jurisprudence, alors que les litiges entre joueurs et plateformes de paris se multiplient ces dernières années, dont certaines finissent au tribunal. Plusieurs enquêtes journalistiques ont mis en lumière certaines pratiques suspectes des opérateurs, qui limiteraient les gains voire bloqueraient les joueurs qui gagneraient trop. En 2022, avant la Coupe du monde de football, le régulateur du secteur, l'Autorité nationale des jeux (ANJ), «a pu constater les blocages injustifiés et massifs de gagnants, y compris de ceux qui n'avaient saisi aucune instance étant donné la faiblesse de leurs gains», a rapporté le magazine 60 Millions de consommateurs dans une enquête parue en novembre 2022.
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