
Tour de France : Lance Armstrong de retour dans le peloton ? «Ce n'est pas sérieux», lâche Jean-René Bernaudeau
L'ex-coureur américain, indésirable sur la Grande Boucle, va sponsoriser une équipe américaine professionnelle lancée par son ancien coéquipier George Hincapie.
Reverra-t-on Lance Armstrong sur le Tour de France dans les prochaines années ? Il est encore bien trop tôt pour l'affirmer mais celui qui remporta sept éditions de la Grande Boucle (entre 1999 et 2005) avant de tomber pour dopage et perdre l'ensemble de ses titres a remis un pied dans le milieu professionnel ces derniers jours.
À découvrir Le classement du Tour de France 2024
Le site cyclingweekly.com révèle que le Texan sera sponsor de la nouvelle équipe lancée par George Hincapie via son podcast The Move sur l'actualité du cyclisme animé en compagnie de son compatriote et ancien coéquipier sous les couleurs de l'US Postal. Cette équipe baptisée Modern Adventure Pro Cycling va intégrer la deuxième division mondiale (ProTeam), la saison prochaine.
Affichant ses ambitions, George Hincapie a confié qu'il se voyait participer au Tour de France «au plus tard dans cinq ans» lorsque sa formation aura grimpé les échelons. Avec quel type de coureurs ? L'effectif devrait compter vingt athlètes avec au moins 50% d'Américains. Douze contrats…
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L'Équipe
3 hours ago
- L'Équipe
Habitué à jouer les équipiers sur le Tour, Van der Poel a retrouvé le jaune et sa juste place
Le plus souvent équipier sur le Tour lors des dernières saisons, et encore samedi pour la victoire inaugurale de Philipsen, le Néerlandais était favori dimanche. Il a brillamment assumé son statut pour remporter une deuxième étape et s'emparer du maillot jaune, quatre ans après. On partage tout chez Alpecin-Deceuninck, les succès et même les animaux. Alors que Mathieu Van der Poel gisait sur le bitume, séché par son sprint victorieux, sa mère Corinne savourait son bonheur devant le bus de l'équipe, en tenant dans ses bras le petit chien de Jasper Philipsen, qui avait vu son maître s'imposer la veille. Deux étapes, deux triomphes, le week-end des Belges est un chef-d'oeuvre collectif qui ravit leur patron, Philip Roodhooft. « La victoire de Jasper a donné un boost supplémentaire à notre esprit d'équipe, elle était plus inattendue que celle de Mathieu, confie le manager, plus habitué que grisé. Ce n'est pas une grande surprise qu'il soit au rendez-vous ici, et le fait qu'il soit toujours capable de conclure est une motivation supplémentaire pour ses partenaires. Il facilite aussi notre travail d'équipe car grâce à lui, chaque coureur sait qu'il faut donner pour recevoir. Si le plus grand donne l'exemple, comme il l'a fait à Lille, les autres veulent aussi montrer qu'ils peuvent apporter quelque chose. » Van der Poel est ce drôle de champion capable de jouer les équipiers sans le moindre état d'âme, et il s'agissait même de son rôle principal lors des dernières éditions du Tour. Il était permis de voir son statut de poisson-pilote de Philipsen comme une anomalie, voire un gâchis, mais son père n'est pas de cet avis. « Wout (Van Aert) fait pareil ! Ce sont des coureurs extraordinaires qui veulent que le soleil brille aussi pour les autres, sourit Adrie, qui rappelle que le mois de juillet ne sera jamais l'obsession de la famille Van der Poel. Pour moi comme pour lui, le Tour n'est pas la course la plus importante. Nous, on aime les Classiques. Le Tour est fait pour les grimpeurs. Si tu ne pèses pas 65 kg, tu ne peux pas le gagner. » « Ce parcours me donne des étapes où je peux vraiment exceller, ça fait la différence » Mathieu Van der Poel Les costauds peuvent quand même y passer quelques bons moments, comme en 2021, quand son fils avait fêté sa découverte de l'épreuve en l'emportant à Mûr-de-Bretagne, maillot jaune en prime, qu'il avait gardé six jours avant de quitter la course pour préparer son grand objectif, l'épreuve de VTT des Jeux de Tokyo. Le petit-fils de Raymond Poulidor écrit une autre histoire, moins française, et il a souvent eu mieux à faire après le Tour, avec le Championnat du monde 2023, qu'il a remporté, et les Jeux Olympiques 2024. Il faut dire que le parcours lui donnait peu de motifs de s'y intéresser davantage, ce qui n'est pas le cas cette année. Après s'en être éloigné jusqu'à avouer cet hiver que s'échiner sur trois semaines ne le passionnait pas, il a eu envie de s'en rapprocher en constatant que le parcours 2025 lui donnait beaucoup plus d'occasions de s'exprimer. « C'est logique, non ? C'est un coureur qui veut gagner et c'est complètement différent de regarder le parcours en se disant "merde, aucune étape ne me convient", souffle Adrie. Des étapes comme ce week-end, c'est pour ce spectacle que je veux me mettre devant la télé. » Elles rappellent les rendez-vous pavés du printemps et il n'y a rien de tel pour réveiller la bête, qui a changé son approche pour enfin arracher une deuxième étape, quatre ans après son baptême, une petite éternité à son échelle. « J'ai disputé le Dauphiné cette année et c'était un bon choix, estime le triple vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix. On apprend chaque année comment arriver dans la meilleure forme, et on a essayé de reproduire ce qu'on fait avant les Classiques, avec le Dauphiné comme équivalent de Tirreno-Adriatico, et un séjour en altitude ensuite. Mais ce parcours me donne bien sûr des étapes où je peux vraiment exceller, ça fait la différence. » Même en jaune, il amènera le sprint à Philipsen ce lundi Il y avait Boulogne-sur-Mer dimanche, il y aura Rouen mardi, Vire jeudi et Mûr-de-Bretagne vendredi, largement de quoi regarder le Tour d'un autre oeil. Et pourquoi pas tomber amoureux ? Il ne faut pas exagérer. « Cela ne va pas changer énormément ma relation avec le Tour, annonce Van der Poel. J'y ai beaucoup lutté ces dernières années et les circonstances me donnent cette fois une course que je connais. La première semaine correspond à ce que je sais faire, et la journée a ressemblé à une Classique. Il a fallu se battre sans cesse pour se positionner, on maîtrise ça en tant qu'équipe mais il est toujours très difficile de gagner ici. » Quand il évolue à ce niveau, c'est surtout compliqué pour la concurrence et il reste le seul à pouvoir contrôler Tadej Pogacar dans ce type de final, où sa puissance le rend invincible ou presque. Il avait en outre parfaitement préparé son coup et s'est placé en tête au bon moment, avant de porter son accélération au meilleur endroit, dans le dernier virage. C'est ainsi que les favoris assument leur rang, et son maillot jaune ne va pas faire de lui un roi sans devoirs. Ce lundi, il sera encore chargé d'amener le sprint de Philipsen. « Évidemment qu'on peut imaginer le voir faire ce travail en jaune, il faut être fier et heureux que ce soit possible dans notre équipe, apprécie Roodhooft. Il l'a déjà fait il y a quatre ans, pour faire gagner Tim Merlier. » Le Belge est désormais un rival, chez Soudal Quick-Step, et il a des raisons de penser que son Tour serait plus simple s'il pouvait toujours compter sur Van der Poel pour lui déblayer le passage. À lire aussi Van der Poel et le Tour, de chaudes retrouvailles Vauquelin doit s'adapter à son nouveau statut Les puncheurs français ont joué les premiers rôles Evenepoel et Merlier piégés, entame ratée pour la Soudal Quick-Step


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Tennis de table : Félix Lebrun s'en sort lors du premier tour à Las Vegas
Pour son entrée en lice dans le Grand smash, le Français de 18 ans a souffert mais a fini par trouver la clé pour battre le Japonais Shunsuke Togami. Entrée en matière réussie. Félix Lebrun a souffert pour battre le Japonais Shunsuke Togami 3 sets à 2 (9-11, 11-8, 11-5, 4-11, 11-8) au premier tour du Grand smash de Las Vegas (États-Unis) dimanche. Lebrun (18 ans, 7e mondial) a été mené un set à zéro par Togami (23 ans, 25e mondial) avant de dérouler en début de 2e set puis lors du 3e set. Le médaillé de bronze des Jeux olympiques de Paris a alors sombré en début de 4e set, sans pouvoir masquer son agacement, avant de dominer largement le 5e set décisif pour s'imposer sur sa 3e balle de match sur un coup droit raté de son adversaire. Publicité «Je sais que Togami est très fort. Je suis heureux d'avoir cette victoire. Lors du premier set j'ai fait quelques erreurs mais je jouais bien, je voulais juste continuer ainsi», a déclaré le cadet des frères Lebrun au micro des organisateurs, vainqueur après 33 minutes de match. Félix Lebrun affrontera au deuxième tour soit l'Australien Aditya Sareen (45e), soit son compatriote Simon Gauzy (32e). Quelques minutes avant Lebrun, Simon Gauzy a franchi le premier tour du double mixte au côté de Prithika Pavade face aux Égyptiens Mariam Alhodaby et Youssef Abdelaziz (3-1).

L'Équipe
4 hours ago
- L'Équipe
Van der Poel et le Tour de France : de chaudes retrouvailles et une idylle qui pourrait se prolonger
Mathieu Van der Poel a renoué avec la victoire et le maillot jaune dans le Tour de France en s'imposant en maîtrise dans le sprint pentu de Boulogne-sur-Mer, où il a résisté à Tadej Pogacar, plutôt sur la défensive par ailleurs. Et avec sa forme et le profil des étapes de la semaine, le Néerlandais n'a peut-être pas fini de briller. Quatre ans qu'il n'avait pas goûté au baiser chaud du Tour de France, à son étourdissement, quatre ans d'une relation contrariée, ambiguë, une période au cours de laquelle Mathieu Van der Poel a grandi hors des lumières du mois de juillet et est devenu l'un des plus grands coureurs du monde sans avoir besoin de la plus grande course du monde. En 2021, quand il avait levé les bras à Mûr-de-Bretagne, il n'avait alors remporté qu'un Tour des Flandres. Depuis, il a conquis sept autres Monuments et un Mondial. Il n'a pas hésité à piétiner le prestige de la Grande Boucle, à l'utiliser comme un marchepied vers d'autres horizons, quand il ne mettait pas son talent au service de Jasper Philipsen. Cet hiver, il avait poussé jusqu'à dire aux médias belges que le Tour de France ne le passionnait pas, un sacrilège, mais une réserve qu'on comprend, lui ne met un dossard que pour gagner, insensible à un format long qu'il juge anachronique et dans lequel il dilue ses forces. Le revoilà dans l'orbite du Tour de France Surtout, Van der Poel a été aspiré malgré lui dans le tourbillon du Tour en raison d'une histoire familiale dont il voulait se détacher. Si le Maillot Jaune, il y a quatre ans, avait fait couler des larmes en Bretagne, elles témoignaient simplement de la tristesse d'un petit-fils qui venait de perdre son grand-père, moins d'une émotion sportive, une tristesse qu'il aurait d'ailleurs voulu purger dans l'intimité plutôt que devant tout le monde, alors qu'il se livre si rarement. Cette victoire nous avait davantage donné l'impression d'un soulagement que d'un accomplissement, qu'il avait porté le jaune qui s'était toujours refusé à Raymond Poulidor et qu'on ne lui en parlerait plus. Et pourtant, le revoilà dans l'orbite du Tour de France, pris dans l'attraction naturelle de la plus grosse planète du cyclisme, et il suffit qu'il s'y mette pour qu'il en devienne en un week-end le personnage central. Avec ces jambes-là et le profil des étapes qui l'attendent dans la semaine, l'idylle pourrait d'ailleurs se prolonger. Dimanche, après sa victoire et le maillot jaune qui l'accompagnait et que lui passait son équipier Philipsen, trop juste dans cet épilogue punchy, le Néerlandais a explosé d'une joie simple qui ne racontait pas une autre histoire, juste la sienne. En quatre ans, il a acquis une maîtrise et une confiance qui le rendent injouable les jours qu'il a cochés sur le calendrier. On pensait le voir faire le ménage dans une des côtes qui menaient à Boulogne, notamment celle de Saint-Étienne-au-Mont à moins de 10 bornes, où ils n'étaient plus que six au sommet, avec Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard, Matteo Jorgenson, Remco Evenepoel et Romain Grégoire, mais il a préféré prendre le risque de laisser du monde revenir et attendre les 400 derniers mètres de ce final en bosse, tellement sûr de lui, prêt à se frotter à tous ceux qui oseraient encore le contester. Une forme de maturité, à 30 ans, qu'on devinait également chez son dauphin du jour, Pogacar, qui a couru sur la défensive une étape qu'il aurait pu s'employer à gagner, mais dont il n'est pas reparti bredouille, presque malgré lui, puisqu'il a endossé le maillot à pois du classement de la montagne et chipé deux secondes de bonifications à l'arrivée à Vingegaard. Le leader de l'équipe UAE Emirates - XGR avait fait rouler très fort Tim Wellens dans la côte du Haut-Pichot, à 30 km du terme, mais c'était davantage une manière de contrôler, d'empêcher les attaques que de préparer le terrain. Les Frelons sur courant alternatif Un signe de sagesse alors que le champion du monde nous avait habitués à en mettre partout, sans se soucier du lendemain, voire de la consigne de son encadrement de ne pas taper dans les réserves les jours inutiles, car la griserie est un des pièges sur la route d'une quatrième victoire. Les Visma de Vingegaard ont continué à asticoter leur rival, mais avec moins de conviction que samedi et sans Wout Van Aert, totalement hors-jeu (60e à 4'18''). Le Danois a allumé un pétard à 5 km de la ligne, mais il a aussi refusé des relais et le meilleur indicateur que ses jambes tournent très bien reste sa 3e place dans le sprint. Les Frelons étaient sur courant alternatif, et on comprit le grognement de Kévin Vauquelin quand il constata que Jorgenson ne collaborait pas dans un contre qu'il avait lancé, alors que l'Américain avait lui-même attaqué un peu plus tôt. Peu importe, le Normand a été inarrêtable dans les derniers kilomètres, quatre fois il a sorti les couteaux, et il ne pouvait pas faire mieux face à cette concurrence (8e à l'arrivée). Il a récupéré le maillot blanc, désormais 4e du général, mais surtout on le sent libéré par ses performances récentes, plein de panache et d'audace, une excellente nouvelle alors que se profilent d'autres journées, par chez lui, où il aura de nouvelles occasions de se montrer. Grégoire ne s'est pas agité autant que son compatriote, mais sa performance n'est pas moins impressionnante, 4e du sprint derrière les trois monstres, sans s'éparpiller, en attendant dans les roues le bon moment. Le Bisontin a obtenu le meilleur résultat d'un escadron français bien fourni dans le haut du classement d'une étape exigeante, avec Julian Alaphilippe (5e), qui s'est rassuré après une 1re étape compliquée et qui a montré un niveau pas vu depuis un bon moment, Aurélien Paret-Peintre, 7e malgré sa chute plus tôt dans l'étape, ou Alexandre Delettre (11e). La démonstration que même si les ogres bouchent le paysage de ce Tour de France, il y a bien des manières d'y exister. À lire aussi Vauquelin doit s'adapter à son nouveau statut Les puncheurs français ont joué les premiers rôles Evenepoel et Merlier piégés, entame ratée pour la Soudal Quick-Step Luc Dardenne : «Un cycliste, c'est un brin d'herbe très fragile»