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La bataille mondiale pour le contrôle des mers fait toujours rage au XXIe siècle

La bataille mondiale pour le contrôle des mers fait toujours rage au XXIe siècle

Le Figaro2 days ago
Comme les cités grecques en Méditerranée il y a plus de deux mille ans, aujourd'hui, les États-Unis et la Chine cherchent à maîtriser les routes maritimes. L'Europe regarde passer les bateaux.
Droits de douane, blocus, dumping… La guerre commerciale, ou la confrontation des puissances «au cœur de la paix »
Chaque jour, Le Figaro explique les mécanismes par lesquels l'économie se retrouve au cœur de la confrontation entre les puissances.
Les 1001 armes de la guerre économique En savoir plus sur notre série
Le 6 juillet, au large du Yémen, pas loin de Djibouti et du détroit de Bab al-Mandab, le vraquier grec et libérien Magic Seas, chargé d'engrais et d'acier, coulait à la suite d'un assaut de bateaux drones et de tirs de lance-roquettes. Le lendemain, l'Eternity C, touché par des tirs de missiles, faisait naufrage, entraînant la mort d'une partie de l'équipage.
À près de 8000 kilomètres de là, des hommes armés abordaient un navire traversant de nuit le détroit de Malacca, en mer de Chine méridionale. Il n'y a eu là aucun dommage. Mais il s'agissait de la quatre-vingtième attaque dans ce passage depuis le début de l'année.
Points de passage pour l'essentiel du commerce mondial
Le point commun entre ces deux zones maritimes ? Elles sont parmi les voies de navigation les plus fréquentées au monde, indispensables aux échanges internationaux. Bab al-Mandab verrouille l'entrée en mer Rouge et donc l'accès au canal de Suez, où transitaient il y a quelques mois encore près de 12 % du commerce mondial. Le détroit de Malacca, qui serpente entre Singapour…
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Aux États-Unis, les Démocrates texans ont peur des livreurs de pizzas (et les Républicains n'y sont pas pour rien)
Aux États-Unis, les Démocrates texans ont peur des livreurs de pizzas (et les Républicains n'y sont pas pour rien)

Le HuffPost France

time3 hours ago

  • Le HuffPost France

Aux États-Unis, les Démocrates texans ont peur des livreurs de pizzas (et les Républicains n'y sont pas pour rien)

ÉTATS-UNIS - Il ne fait pas bon être un élu démocrate du Texas. Pour s'opposer à un redécoupage des circonscriptions par les Républicains pour s'assurer des sièges aux prochaines élections, plusieurs élus progressistes de l'État du sud ont fui vers l'Illinois. L'objectif : empêcher la Chambre texane des représentants – majoritairement républicaine – de se prononcer sur cette réforme électorale jugée malhonnête, tout vote étant impossible si au moins les deux tiers des élus ne sont pas présents. Lancé début août, ce mouvement de blocage dure depuis deux semaines au grand dam des Républicains et de leurs soutiens, qui se font de plus en plus menaçants, ont rapporté plusieurs médias américains. Des Démocrates texans qui logeaient dans un hôtel de Chicago ont subi deux alertes à la bombe à plusieurs jours d'intervalle, les forçant à choisir un nouveau lieu de résidence qui reste secret pour préserver leur sécurité. Mais d'après la chaîne NBC News, les détracteurs des élus progressistes ont aussi ciblé leurs familles restées au Texas. Certaines ont reçu des pizzas qu'elles n'avaient pas commandées. Une pratique déjà utilisée contre certains juges honnis des républicains et assimilée à une menace. « Ça veut dire 'Je sais où tu vis et je sais où vivent tes enfants' », expliquait en avril sur ABC News la juge Esther Salas, dont le fils a été abattu en 2020 par un faux livreur FedEx qui voulait s'en prendre à la magistrate. La rhétorique agressive des Républicains pointée du doigt Le démocrate Diego Barnal, qui représente San Antonio au Congrès texan, a révélé qu'un homme s'était présenté à son domicile en se faisait passer pour un employé de la compagnie locale des eaux. L'individu, filmé par la caméra de surveillance de la maison, a demandé quels étaient ses horaires et posé des questions sur ses allées et venues. « Presque tout le monde a une histoire comme celle-là à raconter aujourd'hui, a regretté Diego Barnal sur NBC News. Il y a ce monsieur, il y a les livreurs de pizza, des gens qui disent en ligne qu'il faut 'nous traquer' ». « L'atmosphère est vraiment toxique », a-t-il affirmé, évoquant notamment les adresses qui « pourrai[ent] être divulguée[s] en ligne ». Comme l'a relevé le HuffPost américain, ces incidents ont conduit plusieurs élus à monter au créneau pour dénoncer la rhétorique agressive des Républicains et des médias conservateurs comme Fox News. « C'est ce qui se passe quand les dirigeants républicains d'un État appellent publiquement à ce qu'on soit 'traqués' », a fustigé le représentant démocrate John Bucey dans un message sur X où il annonçait l'évacuation de son hôtel après une alerte à la bombe.

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Donald Trump reçoit Volodymyr Zelensky lundi, des dirigeants européens accompagneront l'Ukrainien

ÉTATS-UNIS - Un moyen d'éviter un nouveau tête à tête chaotique dans le Bureau ovale ? Volodymyr Zelensky ne se rendra pas seul à Washington le lundi 18 août pour rencontrer Donald Trump. D'autres dirigeants européens seront également présents ainsi qu'Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, tel qu'elle l'a annoncé ce dimanche. Les discussions qui doivent se tenir dans la capitale fédérale américaine sont très attendues : elles interviennent moins de trois jours après la rencontre de Donald Trump et Vladimir Poutine vendredi à Anchorage, en Alaska. Les deux hommes ne sont pas parvenus à un accord sur l'Ukraine, mais le président américain a adopté la position du Kremlin en écartant la piste d'un cessez-le-feu, jusque-là soutenue par Kiev et ses alliés européens.

Les États-Unis suspendent leurs visas médicaux pour les Gazaouis après une polémique déclenchée par une militante d'extrême droite
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Le Parisien

time9 hours ago

  • Le Parisien

Les États-Unis suspendent leurs visas médicaux pour les Gazaouis après une polémique déclenchée par une militante d'extrême droite

Alors que la guerre et la famine continuent de ravager la bande de Gaza, les États-Unis ont annoncé samedi la suspension de tous les visas temporaires médicaux et humanitaires accordés aux Gazaouis « le temps d'un examen complet du processus ». Cette décision, présentée comme temporaire par le ministère des Affaires étrangères américain, fait suite à une campagne virulente menée sur les réseaux sociaux par Laura Loomer, figure raciste du milieu complotiste américain et proche de Donald Trump. Laura Loomer, influenceuse à l'oreille de Trump Vendredi, Laura Loomer avait affirmé avoir alerté des élus républicains de l'arrivée aux États-Unis de Palestiniens « affiliés aux Frères musulmans » et financés « par le Qatar ». Elle a ciblé notamment l'association Heal Palestine qui organise des voyages médicaux depuis Gaza. « Quelqu'un devra être viré du département d'État quand Marco Rubio (ministre des Affaires étrangères) saura qui a approuvé ces visas », a-t-elle écrit, évoquant « des djihadistes » convoyés par Qatar Airways. Un élu républicain de Floride, Randy Fine, a également dénoncé une politique « inacceptable » et promis « l'expulsion immédiate » de ces réfugiés. Une décision dénoncée comme « inhumaine » L'ONG Palestine Children's Relief Fund (PCRF), qui dit avoir évacué « des milliers d'enfants palestiniens pour une prise en charge » médicale aux États-Unis, a exhorté Washington à revenir sur cette décision « dangereuse et inhumaine ». « Les évacuations médicales sont une planche de salut pour les enfants de Gaza, faute de quoi ils subiraient des souffrances inimaginables, voire mourraient en raison de l'effondrement des infrastructures médicales », prévient l'organisation dans un communiqué.

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