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Bonne humeur et management participatif : une journée dans l'intimité de l'équipe Picnic-PostNL sur le Tour

Bonne humeur et management participatif : une journée dans l'intimité de l'équipe Picnic-PostNL sur le Tour

L'Équipe11-07-2025
Du matin au soir, nous avons passé la journée de jeudi au sein de l'équipe néerlandaise Picnic-PostNL, entre management participatif, échappée ratée et bonne humeur préservée.
Les coureurs peuvent encore traîner au lit quand la journée de leur équipe est bien entamée : il est 8 h 20, Jelte finit de préparer leur petit déjeuner dans son camion. À côté d'une balance, le cuistot de Picnic-PostNL dispose des barquettes personnalisées avec une grosse plâtrée de riz au lait, des petits pots de marmelade et de beurre de cacahuète, et même du ketchup. C'est aussi Jelte qui fait le pain.
L'idée est d'être indépendant, d'avoir la main sur l'hygiène et la fraîcheur des produits. « Ce soir, c'est sushis », annonce-t-il en surveillant ses omelettes, ce qui commence à faire beaucoup. Mais ses clients mangent énormément, plus qu'avant. Narelle Neumann épluche les datas pour s'adapter quotidiennement aux besoins de chacun et transmettre les consignes à Jelte : « On prend tout en compte, y compris le goût pour qu'il n'y ait pas de lassitude. »
Derrière la directrice de la performance, un amas d'oreillers et de matelas, étiquetés avec le prénom des coureurs, attend dans le hall d'être transférés vers le prochain hôtel. La patronne de l'établissement caennais regarde sereinement ce manège : l'équipe se charge de remettre la literie d'origine.
Il est 9 heures, Warren Barguil et ses copains débarquent dans la grande salle de petit déjeuner, partagée avec EF Education-EasyPost et Alpecin-Deceuninck, sans se mélanger. Le départ pour Bayeux est fixé à 9 h 50 mais le car s'élance en avance. Personne n'est jamais en retard.
Avant le départ, mise au point et concentration
Le car ouvre la route du cortège, qui participe aux bouchons avec ses vingt-deux personnes pour accompagner l'équipe. Dans l'une des voitures, le médecin s'entretient avec un coureur absent du Tour. À côté de lui, Teun est un soigneur néerlandais en infériorité numérique, au milieu des sept Français de l'encadrement. « Aujourd'hui, on est dans l'échappée. Sinon, pas de bidon ! », plaisante-t-il, et le briefing sera aussi léger. L'accès à Bayeux est compliqué et la réunion débute sur la route, avec les bruits de la caravane qui percent les rideaux tirés.
Leader de 22 ans, Oscar Onley explique comment il préfère être protégé, avec des équipiers derrière lui pour éloigner les contacts. Comme il en faut aussi devant pour l'abriter, une bulle est construite autour de l'Écossais, qui a déjà des fans sur le Tour. Le directeur sportif Matt Winston évoque avec émotion ce soutien populaire, et son groupe le chambre. Les rires fusent, mais tout le monde redevient sérieux pour disséquer le parcours.
« J'aime fonctionner en les faisant participer, confie Winston. Tous les soirs, j'ai des discussions individuelles avec eux, et je ne veux jamais faire de monologue. Je veux qu'on y arrive ensemble, dans une bonne atmosphère, car on peut s'amuser au travail. » Cela n'empêche pas d'être sérieux : plusieurs coureurs s'expriment pour évoquer un point particulier ou des concurrents à surveiller, et Frank Van den Broeck déroule une connaissance parfaite des 80 premiers kilomètres. Avec Sean Flynn, il est chargé de prendre l'échappée.
Pendant la course, le coup est parti sans eux
Directeur sportif dans la deuxième voiture, Christian Guiberteau démarre alors que l'équipe finit de s'habiller en musique dans le car. Avec Kévin, mécanicien français lui aussi, ils doivent attendre le peloton au kilomètre 39 pour donner des bidons. Mais il est impossible de se garer et il faut rouler encore, avant de marcher pour dénicher un lieu sûr, où les coureurs ne débouleront pas trop vite. Las, c'est à cet endroit que Julian Alaphilippe accélère, Wout Van Aert dans sa roue. Passer un bidon devient périlleux, mais Kévin vide sa musette.
Guiberteau transmet les informations dans le groupe WhatsApp du staff, consulte ses tablettes tout en manoeuvrant sur les routes étroites : « Si on est dans l'échappée, ça va être compliqué de remonter le peloton. » La bataille fait rage justement, « un carnage » comme il le dit, mais il va rester derrière le gruppetto qui s'est formé. Encouragé à l'oreillette par Winston, Van den Broecke a tenté et Barguil s'est également retrouvé à l'avant, mais le coup est parti sans eux.
La journée est dure et les voitures de l'arrière sont solidaires : quand Clément Russo se retrouve sans voiture Groupama-FDJ pour le dépanner, c'est Cofidis qui s'y colle et c'est Guiberteau qui donne des nouvelles par téléphone au directeur sportif du Français. Et quand Cofidis file devant pour assister un autre groupe, Guiberteau surveille les maillots rouges au cas où.
Après l'arrivée, pas de regrets
À l'aise dans la montée finale, Onley a pris la cinquième place du peloton. Guiberteau est arrivé vingt minutes plus tard, sans frayeur car les délais avaient vite été étudiés. Sans regret non plus. « Ils n'étaient que huit devant, et quand on voit les noms, on comprend que c'est vraiment parti en costaud. Il n'y a pas d'erreur tactique, souffle le DS, dont le travail a été révolutionné depuis vingt ans. Les staffs sont plus grands. On fonctionnait en duo de DS, quand on fait maintenant remonter les infos à des experts. Il y a plus de science, tout est plus structuré, plus pointu. » Mais il se refuse à voir les coureurs comme des marionnettes téléguidées : « Notre culture est participative. Chez les jeunes, on n'utilise pas les oreillettes, c'est un moyen de les éduquer et de les impliquer à 100 %. »
Barguil a ainsi quelques raisons de garder le sourire après encore une heure de route pour rejoindre un nouvel hôtel, ou plutôt des bungalows près du mont Saint-Michel. « On est l'équipe où il y a le moins de pression de la direction sportive, mais on veut bien faire, apprécie le grimpeur, allongé sur son lit. Le soir, au lieu d'être sur Twitter, Instagram ou Facebook à regarder des conneries, on étudie le parcours nous-mêmes et on est impliqués sur chaque détail, c'est la différence avec les autres. On fait de sacrées blagues aussi. » Et ce n'est pas fini.
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Un an après sa défaite d'entrée à Paris, la judoka vice-championne olympique 2021 des -78 kg n'a toujours pas repris la compétition. Et ne devrait pas la reprendre de sitôt puisqu'elle doit accoucher en fin d'année. Mais Madeleine Malonga fera tout pour disputer ses troisièmes JO en 2028 à Los Angeles. En cette période estivale, le stade couvert de l'Insep sonne creux. Quelques sauteurs en longueur s'échinent sur le tremplin en surplomb de la piste cycliste au milieu de laquelle l'espace musculation n'accueille qu'une courageuse : Madeleine Malonga, championne du monde de judo en 2019 (-78 kg), vice-championne olympique en 2021 et tombée dès son premier combat aux JO de Paris. C'était le 1er août 2024 à l'Arena du Champ-de-Mars. Quand on l'a appelée pour fixer un rendez-vous afin de revisiter cette funeste journée, qu'on lui a donné la date de publication, elle a tout de suite tilté : « Pile un an après ! » Forcément, rater les Jeux d'une vie demeure un souvenir indélébile. Pourtant, assise sur un tapis de réception de saut en hauteur pour l'entretien, « Mado » rectifie : « J'ai dû réfléchir avant de vous dire ça, car je ne me rappelais pas du jour où j'ai combattu. Alors que cette date, je l'ai connue par coeur pendant une olympiade, je l'avais cochée partout. » Depuis, la Française n'est pas remontée sur un tatami de compétition. Et n'y remontera pas avant un moment si l'on en juge par son ventre joliment arrondi : « Avec mon chéri, on s'était dit, médaille ou pas médaille à Paris, on fait le projet bébé. » Huit mois se sont écoulés entre la fin des JO et le mois d'avril, quand elle a appris sa grossesse - qu'elle ne révèle publiquement qu'aujourd'hui. « Après les Jeux, j'ai dit : "On lâche, on décompresse", parce que ç'a été tellement dur. Il fallait que je prenne mon temps », poursuit la future maman. « J'ai hésité à faire cette saison mais au fond de moi, je pense que c'était très clair que je ne voulais pas la faire » Madeleine Malonga Notre entretien était programmé au sortir d'une séance physique du protocole pour femme enceinte, chapeauté par Anne-Laure Morigny. « J'ai aussi vraiment ressenti l'appel de la maternité, observe Malonga. C'est le moment, car on avait quatre ans avant Los Angeles. J'ai vécu une olympiade de cinq ans (avant les JO de Tokyo décalés d'un an à cause de la pandémie de Covid-19) et enchaîné par une de trois où je me suis donnée à fond. J'ai hésité à faire cette saison mais au fond de moi, je pense que c'était très clair que je ne voulais pas la faire. Quand je l'annonce (au staff), je tombe enceinte après... » Le staff national aspirait à lui faire reprendre la compétition au Grand Chelem de Géorgie, fin mars. Soit quatre mois après son retour, fin novembre, au dojo de l'Insep. Mais Malonga n'a pas attendu de savoir qu'elle était enceinte pour se détacher du judo. Après les JO, la sociétaire de l'Étoile Sportive du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) a déserté les tatamis sans pour autant rester inactive, s'est essayée sur un 10 km, « une manière de reprendre le sport ». « Que ce soit bien clair, je n'ai pas envie d'arrêter. J'ai encore ce feu dans le ventre qui m'anime » En judo, sport de catégories de poids et donc de régimes, la chasse aux kilos est le premier des combats. La Française, 1,82 m et 82 kg avant régime, n'a pris que cinq kilos depuis son début de grossesse mais se sent « épaisse », comme elle dit en passant ses mains sur ses joues, pourtant pas si rebondies : « C'est perturbant de voir son corps changer. » À 31 ans, la sportive pourrait-elle s'éclipser derrière la maman à venir ? « Que ce soit bien clair, je n'ai pas envie d'arrêter. J'ai encore ce feu dans le ventre qui m'anime, me fait avancer et fait que je ne m'écroule pas malgré ce que j'ai pu vivre. » Ceci dit avec le sourire mais le regard presque habité comme celui que cette battante affiche d'ordinaire avant un combat. Sauf le 1er août 2024, à 11 h 07 pour son entrée en lice en -78 kg. « Comment je me sentais ce jour-là ? Ça me demande énormément d'efforts pour m'en souvenir. C'est comme si j'avais oublié cette journée », assure Malonga. Cette adepte de la préparation mentale sait qu'un psy évoquerait le déni. Son rêve doré a explosé en quarante-cinq secondes. Le temps pour Patricia Sampaio de la contrer, de marquer waza-ari avant d'enchaîner par une immobilisation, validée d'un ippon. « Je sais que j'attaque à fond et que je me fais contrer à fond », se remémore « Mado ». La Portugaise n'avait pas oublié que cinq mois plus tôt, la Française l'avait surprise en quarante-six secondes, en quarts de finale du Grand Chelem turc... Ce 1er août, battue avant les quarts, Malonga ne peut être repêchée et ainsi envisager une éventuelle médaille de bronze. Alors que les tribunes grondent de stupeur, elle reste allongée sur le tatami : « Je me dis : "Putain, tout ça pour ça !" » «C'était un enfer, un enfer profond pour elle comme pour moi » Madeleine Malonga à propos du processus de sélection pour les JO et la concurrence avec Audrey Tcheuméo Ça, ce sont des mois d'une course à la sélection franco-française infernale et usante (avec Audrey Tcheuméo) dont elle n'est pas sortie indemne. « C'était un enfer, un enfer profond pour elle comme pour moi, rejoue Malonga, les yeux embués. Mais tu n'as pas le droit de te plaindre parce que c'est le haut niveau. Tu viens à l'entraînement la boule au ventre, pas une fois mais pendant des mois. Boule au ventre de stress, de la compétition, des entraîneurs, de la concurrence, pas toujours saine, mais chacun la vit comme il peut. De cette pression car les JO, ça rend fou tout le monde. Parce qu'il y a des enjeux énormes, sportifs, politiques... » D'autant plus pour le judo français, éternel pourvoyeur de médailles : 10 à Paris 2024, dont 5 côté féminin mais aucune en or. « C'est difficile d'entendre dire que c'est un échec parce qu'il n'y a pas de titre. Mais on ne se rend pas compte de ce que ça représente. J'espère qu'en 2028, 2032, il y en aura encore 5. Ce système oublie qu'on n'est pas des robots. Je peux comprendre le côté toujours plus, surtout dans un sport qui claque tout, mais oh ! Il y a des gens derrière », lance-t-elle d'un ton posé mais décidé. Pourtant, Malonga assure ne plus en vouloir à personne : « Au début, j'étais en colère, plus aujourd'hui. C'est le système, ils ont fait avec les moyens qu'ils avaient. J'en suis sortie victorieuse parce que je ne me suis pas écroulée. J'ai encore plus appris sur moi-même et je suis encore plus forte mentalement. » Il en faut du mental pour se relever d'une telle désillusion. « Ce qui m'a sauvée après ces Jeux, c'est que pendant toute l'olympiade, je me suis dit que je faisais les choses pour moi, révèle-t-elle. J'ai tout donné et n'ai aucun regret, pour une fois. Je suis immensément fière de moi, pourtant j'ai perdu au premier tour. Je n'ai pas honte de le dire car je sais ce que j'ai vécu pour pouvoir vivre cette journée. Sincèrement, personne n'aurait supporté ce que j'ai vécu. » Le thème de son mémoire Marquée à vie au point d'en avoir fait le thème de son mémoire en Master en coaching à Paris-Dauphine : « Le leadership des entraîneurs de haut niveau face aux dynamiques de concurrence et de conflit au sein des équipes sportives. » Tout un programme... « À un moment, il faut se poser les bonnes questions : pourquoi il n'y a pas eu de titre (féminin) ? Ces petits détails qui peuvent paraître anodins parce qu'on fait un sport individuel mais on est une équipe. Il faut avoir une cohésion. » Cette cohésion vécue lors de l'épreuve par équipes mixtes achevée sur l'or devant le Japon, après l'improbable golden match remporté par Teddy Riner face à Tatsuru Saïto. Une épopée vécue des tribunes par Malonga, tout de même championne olympique comme l'ensemble de l'équipe : « Cette médaille est venue comme un petit pansement. » Au Japon avec Tatsuru Saito, l'homme qui a perdu deux fois contre Teddy Riner aux JO Si sa force de caractère l'a portée, Malonga a pu s'appuyer sur ses proches dont son compagnon, Pierre Duprat, qui a connu une désillusion olympique à Rio en 2016 (éliminé en seizièmes de finale des -73 kg sur une décision litigieuse). « Il m'a dit : "Ma chérie, je comprends que tu sois déçue mais regarde ce que tu as fait pour pouvoir vivre cette journée, c'est énorme. Regarde aussi toutes les médailles que tu as déjà (3 olympiques, 4 mondiales, 7 européennes)." » Côté parents, frère et soeurs, ça donne, sur un ton empli de tendresse : « Arrête de faire ta pourrie gâtée ! Rappelle-toi que tu aurais pu ne pas faire les Jeux et que ton sport te donne force et courage. » Ça la portera au moins jusqu'à LA 2028 : « Malgré tout ce qu'il s'est passé, je suis encore debout et ce n'est pas fini ! »

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Un petit peu de répit au programme. Après un parcours montagnard la veille et avant de s'élancer sur l'étape reine du Tour de France femmes , les coureuses pourront un peu souffler ce vendredi 1er août. Après 100 kilomètres de plat, elles devront s'attaque aux côtes de Saint-Franc (3,8 km à 6,9 %) et Berland (1,2 km à 7,2 %) et finir avec le col du Granier (8,9 km à 5,4 %) avant de descendre ensuite sur Chambéry. Un tracé qui devrait profiter aux grimpeuses ou aux baroudeuses. Côté général, cette étape sera un moyen de creuser, ou pas, les écarts. La 7e étape entre Bourg-en-Bresse et Chambéry (départ réel 13h40) sera à suivre à partir de 15h35 ce vendredi 1 août sur France 2 et Eurosport 1 ainsi qu'en direct commenté sur notre site .

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