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« On est tous sortis seuls du prétoire » : après le procès Le Scouarnec, le combat des victimes contre l'oubli

« On est tous sortis seuls du prétoire » : après le procès Le Scouarnec, le combat des victimes contre l'oubli

Le Parisien12 hours ago
« On sort tous un peu traumatisés de ce procès. » Manon Lemoine, porte-parole du Collectif de victimes, évoque l'onde de choc laissée par l'affaire Joël Le Scouarnec. Le 28 mai, celui que le ministère public qualifiait de « diable en blouse blanche » a été condamné par la cour criminelle du Morbihan à vingt ans de réclusion criminelle pour des viols et agressions sexuelles sur 298 personnes, dont une large majorité de patients mineurs au moment des faits, commis entre 1989 et 2014. La plupart ont été victimes de l'ancien chirurgien lors d'actes médicaux ou de séjours hospitaliers.
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« J'ai fait une bêtise » : interdit d'utiliser sa voiture, il est contrôlé ivre au volant deux fois en un mois
« J'ai fait une bêtise » : interdit d'utiliser sa voiture, il est contrôlé ivre au volant deux fois en un mois

Le Parisien

time26 minutes ago

  • Le Parisien

« J'ai fait une bêtise » : interdit d'utiliser sa voiture, il est contrôlé ivre au volant deux fois en un mois

Les policiers lui sont tombés dessus deux fois à un mois pile d'intervalle. Ce lundi, le tribunal judiciaire de Senlis a condamné un homme de 36 ans à 16 mois de prison, dont 7 fermes et 9 assortis du sursis probatoire, pour avoir pris le volant alcoolisé à Creil, et sans en avoir le droit puisque son véhicule faisait l'objet d'une immobilisation suite à une décision de justice. La fermeté de cette décision est due au profil du mis en cause qui ne semblait pas mesurer l'ampleur du danger lorsqu'il s'est exprimé dans le box des prévenus. « Je n'aurais pas dû prendre la voiture pour aller faire les courses car je n'en avais pas le droit, reconnaît le trentenaire. J'ai fait une bêtise. Je ne suis pas alcoolique mais il m'arrive de boire. » Ce mercredi 6 août vers 18 heures, les policiers de Creil en patrouille remarquent une voiture à la trajectoire hasardeuse. Celle-ci effectue des manœuvres dangereuses, manquant de percuter plusieurs véhicules stationnés. Au volant, l'individu, qui refuse de se prêter au test de dépistage, sent fortement l'alcool et a les yeux vitreux. La Seat qu'il conduit n'est pas autorisée à circuler, n'a pas de contrôle technique en règle et n'est pas assurée. Surtout, les officiers reconnaissent l'individu. Cet homme sans emploi vivant en foyer sur le plateau de Creil a déjà croisé leur route un mois plus tôt. « Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça » Le dimanche 6 juillet en début de soirée, les policiers sont appelés suite à un accident matériel impliquant deux voitures dans le centre-ville de Creil. Suite à un écart de conduite, la Seat percute une Mercedes sur le côté gauche. Le conducteur n'est pas assuré et semble ivre, ce qui pousse le second à appeler les forces de l'ordre et à déposer plainte. Ce jour-là, le mis en cause est contrôlé avec 0,52 mg d'alcool par litre d'air expiré. Soit plus de la moitié de la limite autorisée, fixée à 0,25 mg/l. S'il reconnaît sa consommation d'alcool, il tente toutefois de minimiser : « j'avais bu une ou deux bières avant… Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça ». Son casier judiciaire faisant état de six mentions ne joue pas en sa faveur. Vols, violences, conduite en état d'ivresse, exhibition sexuelle, port d'arme blanche et menace de mort, l'homme est déjà passé par la case prison. Relâché en juillet 2024 après une condamnation pour violences en état d'ébriété, il tente depuis de se réinsérer.

Budget 2026 : l'Alsace s'accroche à ses jours fériés contre les plans du gouvernement
Budget 2026 : l'Alsace s'accroche à ses jours fériés contre les plans du gouvernement

Le Figaro

time26 minutes ago

  • Le Figaro

Budget 2026 : l'Alsace s'accroche à ses jours fériés contre les plans du gouvernement

La Collectivité européenne d'Alsace alerte sur le risque de voir disparaître certaines dates emblématiques de son calendrier, comme le 26 décembre ou le Vendredi saint. La Collectivité européenne d'Alsace (CEA, fusion des conseils départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin) s'est élevée lundi contre la perspective d'une suppression des jours fériés spécifiques à l'ancienne région, assurant que «le droit local n'est pas négociable». Le premier ministre François Bayrou a évoqué le 15 juillet la suppression de deux jours fériés pour participer à l'effort budgétaire. Dans un document d'orientation, le gouvernement a dit envisager «d'éventuelles spécificités» pour l'Alsace, la Moselle et Saint-Pierre-et-Miquelon, où la loi de 1905 de séparation de l'Église et de l'État ne s'applique pas. «Ces déclarations, floues et ambiguës, suscitent une inquiétude légitime», a relevé la CEA dans un communiqué, alors que l'Alsace, qui fait désormais partie de la région Grand Est, dispose de deux jours fériés supplémentaires, le 26 décembre et le Vendredi saint. Publicité La CEA, dont l'assemblée est à majorité LR, voit se profiler derrière ces annonces «le risque d'un démantèlement progressif des jours fériés spécifiques à l'Alsace» et une attaque «des fondements mêmes du droit local». «Depuis trop longtemps, l'Alsace est malmenée», dénonce la collectivité. «Ce climat de mépris et de défiance doit cesser. Le droit local n'est pas un vestige folklorique ni une anomalie à corriger : c'est un pilier vivant de notre identité juridique, historique et culturelle». Interrogée, la députée du Haut-Rhin Brigitte Klinkert (Renaissance) a indiqué avoir échangé dimanche par texto avec le Premier ministre, qui lui a assuré qu'il n'envisageait pas de modification des jours fériés alsaciens. La CEA n'en est pas moins inquiète des perspectives de suppression du jour férié du 8 mai, anniversaire de l'armistice de 1945, évoquée le mois dernier par François Bayrou. «Cette décision serait particulièrement malvenue en Alsace, région profondément meurtrie par l'occupation, l'annexion de fait et les drames de la guerre», écrit la collectivité.

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