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Wall Street ouvre en hausse malgré les droits de douane

Wall Street ouvre en hausse malgré les droits de douane

La Presse7 days ago
Vers 10 h (heure de l'Est), le Dow Jones gagnait 0,43 %, l'indice NASDAQ 1,07 % et l'indice élargi S&P 500 prenait 0,64 %.
(Washington) La Bourse de New York a ouvert en hausse jeudi, les investisseurs faisant abstraction de l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains ciblant des partenaires majeurs.
Agence France-Presse
Vers 10 h (heure de l'Est), le Dow Jones gagnait 0,43 %, l'indice NASDAQ 1,07 % et l'indice élargi S&P 500 prenait 0,64 %.
« Les nouveaux droits de douane prennent effet aujourd'hui, mais le marché les ignore depuis un certain temps déjà », rappelle auprès de l'AFP Steve Sosnick, d'Interactive Brokers.
Ces surtaxes, mises en application depuis 0 h 01 (heure de l'Est), une semaine après la signature du décret par le président américain, viennent remplacer, pour les économies concernées, celle de 10 % appliquée depuis avril sur la plupart des produits entrant aux États-Unis.
Leur taux se situe dans une large fourchette, comprise entre 15 % et 41 %.
Les investisseurs sont optimistes, estimant que « les négociations ultérieures devraient aboutir à des taux de droits de douane moins élevés », relève Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Ces derniers temps à Wall Street, « l'état d'esprit consiste à donner une tournure positive à toute nouvelle », souligne Steve Sosnick.
Dernier exemple en date : le président américain Donald Trump a annoncé mercredi qu'il comptait imposer 100 % de droits de douane sur les « puces et semiconducteurs ».
Cela semble « certes terrible à première vue » pour un secteur dont les ventes s'envolent à des niveaux records avec l'essor de l'intelligence artificielle (IA), note Steve Sosnick.
« Mais il existe tellement d'exemptions […] qui donnent l'impression que ce n'est finalement pas une mauvaise nouvelle », poursuit l'analyste.
« C'est une bonne nouvelle pour les entreprises qui produisent aux États-Unis. Si vous vous êtes engagé à fabriquer ici (les composants électroniques) ou si vous êtes en train de le faire, vous ne paierez rien », a déclaré mercredi Donald Trump depuis la Maison-Blanche.
Dans ce contexte, le secteur évoluait dans le vert : le géant taïwanais des puces TSMC bondissait de 6,82 %, Texas Instrument prenait 1,15 %, le mastondonte Nvidia avançait de 2,20 %, Advanced Micro Devices (AMD) gagnait 4,68 %.
Intel chahuté
Côté indicateurs, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté à 226 000, au-delà des attentes des analystes qui tablaient sur 221 000 demandes.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans était pratiquement stable par rapport à la veille, à 4,22 %.
Du côté des entreprises, le fabricant de microprocesseurs Intel était boudé (-2,29 % à 19,94 dollars) après un appel à la démission de son patron lancé par Donald Trump.
« Le directeur général d'Intel fait face à un grave conflit d'intérêts et doit démissionner immédiatement. Il n'y a pas d'autre solution à ce problème », a fustigé jeudi le président américain sur sa plateforme Truth Social, alors que Lip-Bu Tan a pris la tête d'Intel mi-mars.
Le laboratoire américain Eli Lilly (-14,21 % à 640,31 dollars) plongeait malgré la publication de résultats meilleurs qu'anticipé au deuxième trimestre et d'un relèvement de ses prévisions pour l'année complète.
Il a aussi annoncé de nouveaux résultats pour sa pilule expérimentale anti-obésité, qui a permis à des patients de perdre environ 12 % de leur poids en 72 semaines lors d'un essai clinique.
L'application d'apprentissage des langues Duolingo (+31,63 % à 452,28 dollars) s'envolait à l'annonce d'une revue à la hausse de ses prévisions pour l'exercice fiscal annuel, portée par l'utilisation de plus en plus importante des outils liés à l'IA.
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La grève affecte les sites de Boeing à St. Louis et St. Charles dans le Missouri, et de Mascoutah dans l'Illinois, En grève, les ouvriers de Boeing se tournent vers le Congrès américain (New York) Des représentants d'ouvriers qui assemblent les avions de chasse de Boeing, actuellement en grève, ont sollicité mercredi le soutien d'élus américains, dans l'espoir d'augmenter la pression sur le géant de l'aéronautique, alors que les négociations sont au point mort. Agence France-Presse « Nous vous demandons respectueusement de nous rejoindre pour soutenir cette main-d'œuvre hautement qualifiée, dont le rôle est d'une importance vitale », a écrit le syndicat des machinistes dans des lettres adressées aux représentants et sénateurs du Missouri, qualifiant la dernière offre de Boeing de « médiocre ». Quelque 3200 membres du District 837 du syndicat IAM (International Association of Machinists and Aerospace Workers) sont en grève depuis le 4 août, après avoir rejeté la proposition de nouveau contrat d'entreprise de l'avionneur américain. Les deux parties n'ont pas repris les discussions depuis le début du débrayage. La grève affecte les sites de Boeing à St. Louis et St. Charles dans le Missouri, et de Mascoutah dans l'Illinois, où sont notamment fabriqués les avions de combat F-15 et F-18, le système de formation pour les pilotes T-7 Red Hawk, ainsi que le drone MQ-25. « Nous vous demandons d'inciter l'entreprise à revenir rapidement à la table des négociations avec de nouvelles idées et propositions, afin de parvenir à un règlement équitable et juste de ce différend », a écrit Brian Bryant, président international d'IAM. Le syndicat réclame une rémunération équitable, avec des salaires correspondant au coût de la vie, ainsi qu'un « contrat qui respecte l'ancienneté et l'expérience », selon IAM. Boeing affirme que son offre prévoit une augmentation moyenne des salaires de 40 %, ainsi que davantage de congés payés et de jours de maladie. « Nous sommes surpris que la direction internationale d'IAM qualifie notre offre de 'médiocre', alors qu'elle l'avait saluée comme un accord 'historique' qu'elle a approuvé il y a seulement trois semaines », a déclaré Dan Gillian, vice-président de la division Air Dominance chez Boeing. « Nous restons prêts à écouter toute proposition constructive de la part du syndicat », a-t-il ajouté. Le mouvement local de St. Louis intervient après une autre grève qui a paralysé les usines de production des avions commerciaux de Boeing à l'automne dernier dans le nord-ouest des États-Unis, impliquant environ 33 000 travailleurs. Les dirigeants du groupe ont qualifié la grève de St. Louis de « gérable », soulignant qu'ils s'y étaient préparés avant même que les salariés ne rejoignent les piquets de grève.

Un œil dans le rétro
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Un œil dans le rétro

Née dans les années 1960, la catégorie des muscle cars réunissait essentiellement des voitures américaines hypertrophiées, assoiffées d'essence et peu chères. Naturellement, Dodge figurait parmi les protagonistes avec la Charger pour fer de lance. Reine des épreuves d'accélération, vedette du petit et du grand écran, la Charger a marqué une époque. Un œil dans le rétroviseur, sa descendance cherche, en quelque sorte, à la recréer aujourd'hui. En partie à tout le moins. Si la Charger contemporaine a de la puissance à revendre et s'alimente auprès d'une borne de recharge, elle n'est pas donnée dans sa configuration Scat Pack (une option de quelque 26 000 $) mise à l'essai. Sur sa carte de visite, cette version annonce une puissance pouvant atteindre 670 chevaux à l'aide de la fonction dite « Power Shot » administrée aux deux moteurs synchrones (un sur chaque essieu). En pratique, cela peut donner un 0-100 km/h abattu en seulement 3,3 secondes. Un tour de force si l'on considère le poids délirant de l'auto. Mais compte tenu de la capacité des moteurs électriques à produire un couple constant, ce genre de performance n'est, à vrai dire, pas ce qu'il y a de plus difficile à réaliser. La puissance n'est rien, sans la maîtrise. À ce chapitre, la Charger peut être définie comme une sportive « à la bonne franquette » dans la mesure où cette force brute ne se trouve pas canalisée par des avancées techniques. Par exemple, on ne retrouve ni dispositif à quatre roues directrices ni suspension pneumatique parmi ses caractéristiques. En revanche, on retrouve un mode « drift », pour la faire valser, un mode « drag » pour s'élancer au feu vert et un mode « donut » pour cirer les pneus. Ou ce qu'il en reste. Pour rendre ces artifices plus dramatiques encore, un bruitage censé reproduire le tempérament rageur de l'historique V8 HEMI se fait entendre aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. On en rigole, mais juste une fois… Idem en jetant un œil au compteur de vitesse gradué jusqu'à 300 km/h alors que la Charger peine à dépasser les 200. Chaises musicales à venir Mieux connue sous l'appellation STLA-Large, cette architecture technique de 400 volts accueille pour l'heure une paire de moteurs électriques. Des versions plus sages et moins coûteuses apparaîtront dans les mois à venir avec un seul moteur. Plutôt flexible, cette plateforme autorise même l'implantation d'une motorisation thermique. Dodge en offrira une (voir nos encadrés) très prochainement dans l'espoir de ranimer les ventes de ce modèle historiquement voué au culte de l'essence et des grosses cylindrées. PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS La Dodge Charger Daytona Scat Pack PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS L'habitacle de la Dodge Charger Daytona Scat Pack PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS La Dodge Charger Daytona Scat Pack PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS La Dodge Charger Daytona Scat Pack PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS L'habitacle de la Dodge Charger Daytona Scat Pack PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS La Dodge Charger Daytona Scat Pack PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS La Dodge Charger Daytona Scat Pack 1 /6 Dans sa configuration tout électrique, la Charger ne met pas complètement à profit le bon équilibre de sa masse ni son centre de gravité abaissé. En clair, cette Dodge ne parvient pas à faire oublier que l'on se trouve aux commandes d'un véhicule de quelque 2,6 tonnes. Son accélération est franche, mais brève, son fort diamètre de braquage la dessert dans les espaces restreints et ses dimensions ne la rendent pas très agile non plus. Sur des routes sinueuses, sa direction apparaît trop légère pour darder précisément le point de corde, tandis que le sous-virage se manifeste assez tôt. Comme dans plusieurs bagnoles américaines des années 1960-1970. Cela dit, pour reprendre une expression familière de cette époque, la Charger « porte » plutôt bien, mais sans « bercer » cette fois – et c'est tant mieux – les occupants qui se trouvent à son bord. En revanche, son freinage – régénératif, mais qui n'autorise pas la conduite à une pédale – n'a rien de vaporeux. Les arrêts sont sûrs. Rectilignes. Et les distances sont courtes. Un style atypique Pour ses débuts, la Charger enfile une carrosserie trois portes. Un choix qui n'aide pas à sa diffusion (voir nos encadrés). Cela dit, malgré les apparences, le couvercle du coffre est en fait un hayon. Celui-ci s'ouvre sur un espace modulable, peu profond certes, mais facile à charger en raison de son seuil peu élevé. Les portières, elles, point trop lourdes, exigent cependant quelques contorsions pour atteindre les places arrière ou s'en extraire. Celles-ci, contre toute attente, sont relativement spacieuses en dépit d'une garde au toit comptée. À l'avant, deux baquets aux formes galbées accueillent les occupants. La présentation générale est harmonieuse et Dodge n'a pas cédé à la tentation des commandes hétéroclites pour klaxonner son appartenance au monde électrique. On retrouve donc un levier de vitesse planté au beau milieu de la console centrale et non des boutons-poussoirs, des gâchettes ou quoi encore qui, sous prétexte de paraître modernes, déroutent la clientèle. Peut-être bien parce que la Charger entre un peu de reculons dans cette nouvelle ère. D'ailleurs, ne s'est-elle pas ménagé, dès le départ, une porte de sortie en rappelant qu'elle allait aussi se mouvoir à l'aide d'un moteur à essence ? Dodge Charger Fourchette de prix : de 58 311 $ à 85 216 $ Lieu d'assemblage : Canada Admissible aux subventions gouvernementales ? Oui Autonomie électrique : 496 km (R/T), 348 km (Scat Pack) Consultez le site de Dodge On aime Présentation flatteuse Habitacle étonnamment spacieux Polyvalence On aime moins Prix musclé Poids qui frise l'indécence Autonomie décevante (Scat Pack) Notre verdict Un lancement (encore) raté pour Dodge

Une explosion dans une usine de charbon à coke fait deux morts
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time2 days ago

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Une explosion dans une usine de charbon à coke fait deux morts

L'explosion s'est produite dans l'usine Clairton Coke Works, propriété de la compagnie sidérurgique américaine US Steel, à quelque 25 kilomètres de Pittsburgh. Une explosion dans une usine de charbon à coke fait deux morts (Clairton) Une explosion survenue lundi dans une usine de charbon à coke de Pennsylvanie, aux États-Unis, a fait deux morts et dix blessés, a indiqué la police locale dans un nouveau bilan. Agence France-Presse L'explosion s'est produite dans l'usine Clairton Coke Works, propriété de la compagnie sidérurgique américaine US Steel, à quelque 25 kilomètres de Pittsburgh. Le drame, dont les causes ne sont pas connues, a eu lieu « à l'intérieur d'une zone de batteries au sein des installations de coke » de l'usine, a fait savoir à l'AFP James Madalinsky, porte-parole de la police du comté d'Allegheny. « On aurait dit un coup de tonnerre. Cela a secoué l'échafaudage, secoué ma poitrine, puis secoué le bâtiment. Ensuite, nous avons vu la fumée monter de l'usine sidérurgique », a déclaré à la chaîne locale WTAE Zachary Buday, qui travaillait à proximité. Arrivés sur place, les secours ont constaté la mort d'une des personnes qui travaillaient sur place. « D'intenses recherches » ont été nécessaires pour retrouver le corps de la deuxième victime, selon la police. PHOTO GENE J. PUSKAR, ASSOCIATED PRESS Située sur la rivière Monongahela, l'usine est la plus grande installation industrielle de transformation de charbon en coke des États-Unis. Une personne portée disparue dans un premier temps a été secourue et hospitalisée et neuf autres « ont été transportées dans des hôpitaux de la région pour être soignées pour diverses blessures », selon la même source. « Nous collaborons étroitement avec les autorités compétentes pour enquêter sur la cause de l'accident et nous fournirons des mises à jour supplémentaires dès qu'elles seront disponibles », a réagi David Burritt, directeur général de US Steel dans un texte relayé par la communication du groupe. « Aux familles affectées, nos cœurs sont avec vous. […] Le travail que nous accomplissons est important et souvent exigeant, mais il ne devrait jamais, en aucune circonstance, se faire au détriment de la sécurité », a-t-il encore dit. Située sur la rivière Monongahela, l'usine est la plus grande installation industrielle de transformation de charbon en coke des États-Unis. Elle emploie environ 1300 personnes, selon le sidérurgiste américain, aujourd'hui propriété du groupe Nippon Steel. Le coke est un composant clé dans les hauts fourneaux, utilisé pour réduire le minerai de fer et produire de la fonte, qui est ensuite transformée en acier.

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