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Le Cambodge appelle à un «cessez-le-feu immédiat» avec la Thaïlande

Le Cambodge appelle à un «cessez-le-feu immédiat» avec la Thaïlande

Le Figaro25-07-2025
Le Cambodge a réclamé vendredi 25 juillet un «cessez-le-feu immédiat» et «inconditionnel» avec la Thaïlande lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur les affrontements entre les deux voisins, a indiqué son ambassadeur à l'ONU. «Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit», a déclaré Chhea Keo à quelques journalistes à l'issue de cette réunion à huis clos. Aucun autre participant n'a souhaité s'exprimer.
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Guerre en Ukraine : malgré un échange « productif » avec Steve Witkoff, Donald Trump menace toujours la Russie de sanctions

J-2 avant l'expiration de l'ultimatum fixé par les États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine. Dans ce cadre, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a eu ce mercredi à Moscou des échanges qualifiés de « productifs » avec Vladimir Poutine. La rencontre s'est achevée dans l'après-midi à l'issue de « près de trois heures » de discussions, selon l'agence de presse étatique russe TASS. Le président russe et l'envoyé américain se sont chaleureusement serré la main, l'air souriant, au début de leur réunion dans une somptueuse salle du Kremlin, selon les images diffusées par la présidence russe. « Une conversation très utile et constructive a eu lieu » au Kremlin sur le conflit en Ukraine et les relations russo-américaines, a de son côté déclaré à la presse le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Iouri Ouchakov, assurant que la Russie avait « envoyé certains signaux » sur le dossier ukrainien et en avait reçu de la part de Washington. Le président américain a lui aussi assuré sur son réseau Truth Social que la réunion entre Steve Witkoff et Vladimir Poutine avait été « très productive » et que de « grands progrès » avaient été faits. Un haut responsable américain a toutefois précisé que les États-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c'est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armes. Après cette rencontre entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff, Donald Trump a parlé au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé ce dernier, précisant que des dirigeants européens avaient également assisté à cet entretien, sans préciser lesquels. « Notre position commune avec nos partenaires est absolument claire : la guerre doit cesser », a lancé Volodymyr Zelensky. Soudain pic de tensions Steve Witkoff, qui est l'homme de confiance de Donald Trump pour les « missions de paix », a déjà rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises mais aucun de ces entretiens n'a amené ce dernier à changer de cap. Cette nouvelle rencontre intervient alors que relations entre la Russie et les États-Unis connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec l'annonce du déploiement de deux sous-marins nucléaires américains à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien chef de l'État russe, Dmitri Medvedev. Donald Trump a donné jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions sévères. Il a notamment menacé d'infliger des « droits de douane secondaires » aux pays qui continuent de faire du commerce avec Moscou, comme la Chine et l'Inde. Dans ce contexte, il a annoncé augmenter à 50 % les droits de douane sur les produits indiens, reprochant à l'Inde ses achats de pétrole russe. VidéoL'émissaire de Donald Trump reçu par Vladimir Poutine, deux jours avant l'ultimatum américain Le président américain, qui avait repris le contact avec Vladimir Poutine à son retour à la Maison-Blanche dans l'espoir de mettre rapidement fin au conflit en Ukraine, exprime dorénavant de plus en plus ouvertement sa frustration à l'égard du maître du Kremlin. Les efforts américains ont poussé Russes et Ukrainiens à organiser trois sessions de pourparlers à Istanbul mais elles n'ont débouché que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Malgré la pression exercée par Washington, l'offensive russe contre son voisin se poursuit. En Ukraine, des frappes de drones russes ont fait trois blessés mercredi à l'aube dans la région méridionale de Zaporijjia et deux dans celle de Kherson, également dans le sud, selon les autorités régionales. De l'autre côté de la ligne de front, le ministère russe de la Défense a annoncé l'interception de 51 drones ukrainiens dans la nuit de mardi à mercredi. Des armes américaines face à l'armée russe Pour renforcer les défenses de l'Ukraine, la Suède, le Danemark et la Norvège ont annoncé mardi leur intention d'acheter des armes provenant de réserves américaines. Stockholm, Copenhague et Oslo vont faire don de 500 millions de dollars de matériel militaire, comprenant des systèmes de défense antiaérienne, des armes antichars, des munitions et des pièces détachées. Donald Trump avait annoncé le mois dernier un projet en collaboration avec le chef de l'Otan, Mark Rutte, pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes antiaériens Patriot, afin de les envoyer en Ukraine. Vladimir Poutine, qui a toujours rejeté les appels à un cessez-le-feu provisoire, a affirmé vendredi qu'il souhaitait une paix durable mais que ses exigences pour mettre fin au conflit restaient inchangées.

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Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Ali Larijani, figure modérée du régime, dirigera une nouvelle structure chargée de la protection du pays. Dans l'incertitude d'une reprise des négociations avec les États-Unis après une guerre de douze jours qui l'a affaibli, le pouvoir iranien réorganise son système de défense. Après avoir annoncé dimanche la création d'un « Conseil de défense nationale », Ali Larijani, un vétéran de la politique iranienne connu pour ses positions modérées, a été nommé mardi à la tête du Conseil suprême de sécurité nationale (CSSN). Sous l'autorité du guide suprême et principal détenteur du pouvoir, l'ayatollah Ali Khamenei, le CSSN décide des options stratégiques de la République islamique en matière de sécurité et de défense. Dans les deux cas, le président de la République, Massoud Pezechkian, un modéré, a joué un rôle important. C'est lui qui a nommé Ali Larijani à la tête du Conseil suprême de sécurité nationale, et selon la télévision d'État, il présidera le « Conseil de défense nationale » composé notamment de commandants des forces armées et des ministres concernés. Massoud Pezechkian préside…

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