
Wimbledon : «Si on m'avait dit ça avant les qualifs, j'aurais été très content», positive Mannarino, éliminé, mais satisfait de son parcours
Si Andrey Rublev ne réalise pas une grande saison en 2025, selon ses standards, le désormais 14e mondial, reste un joueur très solide. Trop solide pour le qualifié Adrian Mannarino, ce vendredi. Le Val d'Oisien a logiquement subi sa quatrième défaite en cinq confrontations contre le Russe : « J'ai eu quelques petites occasions ici ou là (1 seule balle de break convertie sur ses onze opportunités), je n'ai pas très bien saisi ma chance. Ça se joue à des détails, mais s'il a ce classement-là, c'est aussi pour ça : dans les moments importants, il arrive à toucher les bonnes zones. Moi, je n'ai pas eu ce petit plus. C'est un score sec mais logique quand je vois à quel point il a été solide. Je pensais réussir à l'embêter un peu plus avec ma balle qui ne rebondissait pas énormément, mais il a réussi à bien se débrouiller, en réussissant à accélérer à nouveau. Il a une très bonne qualité de service. Même en deuxièmes balles, il s'est engagé. C'est très fort de sa part. Il joue vite, il vous laisse peu de temps. Et il a retourné de mieux en mieux. J'avais l'impression d'avoir peu de solutions.»
Après des mois compliqués, il est passé en un de la 17e à la 123e place, le joueur de 37 ans, trois 8e de finaliste à Church Road, mais contraint de passer par les qualifications, a retrouvé des couleurs sur sa surface favorite. « Si on m'avait dit ça avant les qualifs, j'aurais été très content. Après une défaite, il faut digérer. Il faut réussir à apprécier les bons moments qui deviennent rares. Quand on enchaîne toutes ces années sans réaliser qu'on fait parfois de très bons résultats, et quand ils ne viennent plus trop, on finit par se dire : ''J'aurais dû quand même plus en profiter...'' Je vais essayer d'avoir plus de recul. »
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Wimbledon : « L'arbitre devra avoir une assistance vidéo comme en football » estime Pavlyuchenkova, victime d'une erreur d'arbitrage
La Russe, tombeuse de la Britannique Sonay Kartal, s'est emportée après qu'une balle faute en fin de premier set, ait été annoncée bonne par le système d'arbitrage électronique et que le point a été donné à rejouer. La 50e mondiale en appelle à du changement. Lors du match entre Anastasia Pavlyuchenkova et Sonay Kartal en huitièmes de finale sur le Centre Court, Pavlyuchenkova aurait dû remporter son jeu de service à 5–4 dans le premier set. Mais une balle clairement trop longue de son adversaire n'a pas été annoncée faute par la machine. Les ralentis de télévision ont montré que la balle était pourtant clairement faute. Mais l'arbitre a pris la décision de faire rejouer le point, car lui n'avait pas à disposition le ralenti, et ni des juges de lignes qui auraient vu clairement la balle sortir.... Wimbledon, contrairement au Grand Chelem parisien, ayant décidé de ne plus faire appel aux juges de ligne. La Russe est revenue sur ce moment particulier : « J'ai essayé de jouer la balle, mais elle était très longue, puis je me suis arrêtée. L'arbitre de chaise a également arrêté le point. J'étais alors presque sûr que c'était la fin du jeu. Je suis allé m'asseoir, mais il a commencé à me dire que le système électronique était en panne. Je m'attendais à entendre dire que la balle était dedans ou dehors. Au lieu de cela, il m'a dit de rejouer le point. C'était un moment crucial du match. Je m'attendais à une décision différente. Je pensais simplement que l'arbitre de chaise pouvait aussi prendre des initiatives. C'est pour cela qu'il est là. Il l'a également vu cette balle faute, il me l'a dit après le match. Il a probablement eu peur de prendre une décision aussi importante. Si quelque chose comme cela se reproduit au moment le plus important d'un match, je pense que nous devrions avoir un système d'assistance vidéo, comme au football. » Publicité Si Roland-Garros n'a pas abandonné les juges de lignes, le circuit ATP et les tournois du Grand Chelem l'ont fait. L'ancien arbitre international Bruno Rebeuh nous résumait : « Aujourd'hui, l'arbitre ne fait plus rien. La machine annonce la balle bonne ou fausse. Eux annoncent juste le score et n'interviennent que pour des dépassements de temps ou des violations du code de bonne conduite. Il n'y a plus de communication pendant les rencontres ». La 50e mondiale dit un peu la même chose et envoie un petit tacle au corps arbitral : « Je pense que les arbitres devraient prendre une décision quand l'électronique lâche. C'est pour cela que nous avons un arbitre de chaise. Sinon, je pense qu'il faudra bientôt jouer sans eux, et alors tout sera automatique. Ce qui serait dommage. Ils sont très bons pour donner des amendes et des violations du code. Ils ne manquent pas de le faire à chaque fois qu'il y a une petite chose, ils sont là. Oui, je préférerais qu'ils regardent les lignes et qu'ils signalent mieux les erreurs, les fautes.»


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