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Droits de douane, aide à Gaza et Hydro-Québec

Droits de douane, aide à Gaza et Hydro-Québec

La Presse31-07-2025
Le premier ministre canadien Mark Carney aux côtés du président américain Donald Trump au sommet du G7 à Kananaskis, en juin dernier
Droits de douane, aide à Gaza et Hydro-Québec
La journée passe vite. Voici les trois nouvelles qui ont marqué l'actualité jusqu'ici.
La Presse
Guerre commerciale : un accord « très difficile » si le Canada reconnaît la Palestine, affirme Trump
Donald Trump a encore une fois jeudi défendu sa politique de multiplications de droits de douane sur les importations aux États-Unis, à la veille de la date butoir du 1er août qu'il a imposée pour trouver des accords commerciaux. Le fait qu'Ottawa ait annoncé mercredi son intention de reconnaître l'État palestinien rend « très difficile » tout accord commercial futur, a indiqué le président américain.
PHOTO MARK SCHIEFELBEIN, ASSOCIATED PRESS
Donald Trump
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De l'aide canadienne parachutée sur la bande de Gaza
De l'aide canadienne est parachutée sur la bande de Gaza un jour après qu'Ottawa a annoncé son intention de reconnaître l'État palestinien, une décision qui a suscité à la fois des éloges et des condamnations au Moyen-Orient.
PHOTO HATEM KHALED, REUTERS
Des colis d'aide, largués d'un avion, descendent au-dessus de Gaza, vus du centre de la bande de Gaza, le 31 juillet 2025.
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Trump somme les sans-abri de partir « loin » de Washington
Trump somme les sans-abri de partir « loin » de Washington

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Trump somme les sans-abri de partir « loin » de Washington

« Les sans-abri doivent partir, IMMÉDIATEMENT. Nous vous donnerons des endroits où dormir, mais LOIN de la capitale », a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social. (Washington) Donald Trump a exhorté dimanche les sans-abri à partir « immédiatement » de Washington, assurant que le gouvernement leur fournirait un hébergement, mais que celui-ci serait « loin » de la capitale américaine. Agence France-Presse Le président américain doit donner une conférence de presse lundi sur son projet pour rendre la ville « plus sûre et plus belle qu'elle ne l'a jamais été ». « Les sans-abri doivent partir, IMMÉDIATEMENT. Nous vous donnerons des endroits où dormir, mais LOIN de la capitale », a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social, avant de s'adresser aux « criminels ». « Vous, vous n'avez pas besoin de partir. Nous allons vous mettre en prison, là où vous devriez vous trouver », a lancé le républicain. Selon le rapport annuel du département du Logement, Washington se classait en 2024 au 15e rang des grandes villes américaines comptant le plus de sans-abri, avec plus de 5600 personnes recensées. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a menacé à plusieurs reprises de replacer Washington sous le contrôle des autorités fédérales. La ville possède en effet un statut particulier aux États-Unis. Établie après la guerre d'Indépendance pour servir de capitale, elle n'est rattachée à aucun État américain, et la Constitution prévoit que le Congrès ait compétence sur ses affaires. Depuis une loi de 1973, les habitants peuvent cependant élire un conseil municipal, même si ses décisions sont toujours contrôlées par le Congrès. Fin février, le milliardaire républicain avait assuré qu'il soutenait un projet législatif visant à revenir sur cette loi, notamment pour améliorer la lutte contre la criminalité. « Avec force » « Il y a trop de crime, de graffitis, trop de tentes [de sans-abri, NDLR] sur les pelouses, ces magnifiques pelouses », avait-il alors déclaré à la presse, en insistant sur l'importance de l'apparence de la capitale américaine où viennent régulièrement de hauts dignitaires étrangers. Et fin mars, il avait signé un décret pour accroître la supervision de son gouvernement sur la municipalité, notamment en matière de lutte contre l'immigration clandestine. Washington vote historiquement démocrate, et la rivale de Donald Trump lors de l'élection de novembre, Kamala Harris, y avait récolté plus de 90 % des voix. La mairesse de Washington, Muriel Bowser, a adopté une stratégie de conciliation avec Donald Trump. PHOTO JOSE LUIS MAGANA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS La mairesse de Washington, Muriel Bowser L'édile démocrate a notamment décidé en mars d'effacer une fresque peinte en 2020 aux couleurs du mouvement antiraciste Black Lives Matter, et qui se trouvait dans le viseur des républicains depuis. Interrogée sur la chaîne MSNBC, avant les déclarations de Donald Trump, la mairesse a affirmé dimanche que la conférence de presse du président le lendemain porterait probablement sur « un afflux des forces de l'ordre fédérales » dans la ville. Muriel Bowser a également démenti une hausse de la criminalité à Washington, soulignant que les statistiques montraient « des tendances dans la bonne direction pour chaque catégorie. » Le département de la Justice avait annoncé début janvier que les faits de criminalité violente à Washington avaient atteint en 2024 leur niveau le plus bas en plus de 30 ans. « Toute comparaison avec un pays ravagé par la guerre est exagérée et erronée », a-t-elle ajouté, répondant à Stephen Miller, proche conseiller de Donald Trump à la Maison-Blanche, qui avait affirmé jeudi que Washington était « plus violente que Bagdad ».

Deux défilés de la Fierté sur fond de controverses
Deux défilés de la Fierté sur fond de controverses

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Deux défilés de la Fierté sur fond de controverses

Ébranlée par les controverses, Fierté Montréal clôture ses festivités dimanche après-midi avec son défilé traditionnel à Montréal. Au même moment aura lieu celui de la Fierté Indomptable, qui se veut plus politique et revendicateur. La veille, celui de la Fierté radicale s'est terminé en échauffourée avec les policiers. Le défilé de la Fierté Montréal s'est mis en branle dimanche à 13 h à l'angle de René-Lévesque et Metcalfe et emprunte le boulevard Rene-Lévesque jusqu'à la rue Alexandre-DeSève. INFOGRAPHIE FOURNIE PAR FIERTÉ MONTRÉAL Le parcours du défilé de la Fierté Montréal Celui de Fierté Indomptable commencera à la Place des Arts, au coin Maisonneuve et Saint-Urbain, vers 14 h, et s'achèvera au niveau du square Dorchester vers 16 h 30. IMAGE TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU CENTRE DE SOLIDARITÉ LESBIENNE Le parcours du défilé de Fierté Indomptable Controverses Fierté Montréal a été secouée ces derniers mois – et ces derniers jours – par plusieurs controverses liées au conflit israélo-palestinien. Lui reprochant de ne pas prendre clairement position en faveur de la Palestine, plusieurs organismes ont claqué la porte de la Fierté en mai dernier pour lancer leur propre évènement : Fierté Indomptable, qui a décidé d'organiser son propre défilé au même moment que celui de Fierté Montréal. Fierté Montréal a ensuite exclu deux groupes pro-Israël de son défilé en raison de « propos haineux », avant de se rétracter. Entre-temps, le 4 août dernier, alors que le festival battait déjà son plein, l'organisme a annoncé la démission du président de son conseil d'administration, Bernard Truong. Fierté Montréal s'attend à une foule d'environ 15 000 personnes lors de son défilé, lors duquel l'organisme mobilisera 300 employés et 400 bénévoles, notamment pour la sécurité. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) seront également sur place pour surveiller la marche. « On est probablement le festival le plus sécuritaire au Québec en ce moment », avait certifié Simon Gamache lors de la conférence de presse d'ouverture des festivités, le 23 juillet dernier. Un défilé qui tourne mal Samedi soir, un troisième défilé a également eu lieu à Montréal : celui de la Rad Pride, ou Fierté radicale, qui célèbre une fierté « festive et radicale ancrée dans la révolte, la mémoire et la solidarité ». Selon les manifestants, environ 200 personnes ont commencé à marcher vers le Village vers 21 h 45, depuis la place Émilie-Gamelin, avant que la manifestation ne soit « attaquée par le SPVM ». « De nombreux coups de matraque et du poivre de cayenne ont été utilisés », est-il indiqué dans un communiqué envoyé par l'organisation de la manifestation. « Le droit de manifester est de moins en moins respecté et où la violence envers les manifestant.e.s est de plus en plus présente », dénonce-t-elle. « Lorsque les manifestants ont commencé à marcher, il y a eu une bousculade avec les policiers et des objets ont été lancés aux policiers, dont des feux d'artifice », indique Manuel Couture, porte-parole du SPVM. « Les policiers ont commencé des manœuvres de dispersion quelques minutes plus tard. » Selon la police, les manifestants auraient brisé une vitrine et allumé un feu de poubelle. Aucune arrestation n'a été effectuée, mais une enquête a été ouverte. Avec Marek Cauchy-Vaillancourt, La Presse

Un sénateur réclame une plus grande transparence
Un sénateur réclame une plus grande transparence

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Un sénateur réclame une plus grande transparence

Selon une coalition de défense des droits des Palestiniens, des données des douanes israéliennes indiquent que l'État hébreu a notamment reçu des munitions et des pièces détachées pour chars en provenance du Canada. (Ottawa) Un sénateur fédéral, Yuen Pau Woo, exhorte le gouvernement canadien à se montrer plus transparent au sujet des restrictions imposées sur l'exportation d'armes vers Israël. Dylan Robertson La Presse Canadienne Il semble régner une certaine confusion sur ce que les entreprises peuvent vendre au Moyen-Orient. Des données des douanes israéliennes laissent entendre que des armes canadiennes létales continuent d'être exportées régulièrement vers Israël, et ce, même si Ottawa a affirmé avoir mis fin à ces expéditions. Le gouvernement fédéral maintient qu'il interdit toute exportation d'armes létales vers Israël et qu'il bloque la vente de tous équipements militaires pouvant être utilisés dans la bande de Gaza. Selon lui, c'est la meilleure façon de s'assurer que des pièces détachées canadiennes ne sont pas utilisées dans des opérations pouvant contrevenir au droit international sans perturber la chaîne d'approvisionnement militaire au pays. « Le Canada a adopté, et continuera d'adopter, une ligne dure, a déclaré vendredi la ministre des Affaires étrangères, Anita Anand. Nous ne permettrons pas que des armes fabriquées au Canada alimentent ce conflit, de quelque manière que ce soit. » Yuen Pau Woo est l'un des 32 sénateurs qui exhortent le gouvernement à imposer un embargo complet. M. Woo reproche à Mme Anand de ne pas être claire sur ce qui peut être exporté en Israël. PHOTO JEENAH MOON, ARCHIVES REUTERS La ministre des Affaires étrangères, Anita Anand Selon une coalition de défense des droits des Palestiniens, des données des douanes israéliennes indiquent que l'État hébreu a notamment reçu des munitions et des pièces détachées pour chars en provenance du Canada. Mme Anand soutient que le rapport faisant état des données israéliennes est erroné. Selon elle, aucun équipement militaire canadien n'est utilisé par l'armée israélienne dans la bande de Gaza. M. Woo déplore que Mme Anand se soit montrée défensive dans sa réponse aux questions aux journalistes à ce sujet. Il lui a aussi reproché d'avoir manqué de clarté, étant donné les périls et la misère que les Palestiniens affrontent depuis le début de la guerre. Le Parlement a voté en faveur d'une motion non contraignante en mars 2024 visant à suspendre l'octroi de nouveaux permis d'exportation d'armes à Israël, et le gouvernement a par la suite annoncé un examen des permis d'exportation existants. Le gouvernement fédéral a toutefois indiqué que les autres permis d'exportation d'armes vers Israël demeuraient valides. En 2024, il existait 164 permis, dont certains depuis plusieurs années. Certains des 30 permis suspendus sont expirés, a indiqué Affaires mondiales Canada. En mars 2024, la ministre des Affaires étrangères de l'époque, Mélanie Joly, avait déclaré qu'aucun des permis d'exploitation ne permettait l'exportation d'armes létales vers Israël. Son cabinet avait indiqué qu'aucun nouveau permis n'avait été approuvé depuis le 8 janvier 2024. Si le ministre israélien des Affaires étrangères avait laissé entendre que cette décision sapait les capacités de l'État hébreu à se protéger, l'ambassadeur d'Israël au Canada, Iddo Moed, insistait pour dire que son pays pouvait continuer à se défendre lui-même Si le nouveau gouvernement de Mark Carney soutient ne pas avoir modifié la politique étrangère canadienne, son discours s'est modifié. Ainsi, si Mme Joly et son cabinet parlaient volontiers d'usage non létal des armes, Mme Anand évite d'utiliser ce langage. « Nous avons été clairs depuis un an et demi. Si l'on veut exporter un équipement pour protéger des civils, le permis sera autorisé, a écrit le cabinet de Mme Anand, cette semaine. Le Canada n'approuve pas l'exportation d'armes létales ou de munitions vers Israël depuis janvier 2024. Tous les permis qui le permettaient ont été suspendus et ils le demeurent aujourd'hui. » M. Woo accuse Mme Anand de tergiverser. « Elle change le langage dans un effort de tenter d'être légaliste sur le respect du gouvernement de ses propres promesses. » James Fitz-Morris, un porte-parole de Mme Anand, dit qu'il est « malhonnête au mieux » de prétendre que le gouvernement canadien a adopté un nouveau discours. « La position du gouvernement n'a pas changé. Mme Anand ne lisait pas un scénario. Elle a parfois utilisé des mots différents pour lancer un message identique ou pour le clarifier, tout dépendant des circonstances et à quoi elle réagissait. » M. Fitz-Morris a mentionné que le gouvernement canadien déposait régulièrement des rapports au sujet des exportations d'armes. « Il a remis des milliers de pages de documents au Comité permanent des Affaires étrangères de la Chambre des communes qui les a publiées sur le site internet du Parlement », déclare-t-il. M. Woo juge que ce n'est pas suffisant. « Jouer avec les mots quand un génocide est commis sous nos propres yeux, c'est scandaleux », commente-t-il.

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