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«C'est un cheval de Troie» : promesse de Trump, la défiscalisation des pourboires divise les États-Unis

«C'est un cheval de Troie» : promesse de Trump, la défiscalisation des pourboires divise les États-Unis

Le Figaro2 days ago
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REPORTAGE - Pour de nombreux Américains, cette mesure promulguée avec la «grande et belle loi» ne fait que compenser d'autres lois défavorables aux classes moyennes et populaires.
Tony est serveur dans l'un des restaurants les plus prisés de Washington, perché au 11e étage d'un palace. Depuis la terrasse panoramique, le doigt pointé loin devant, il est fier de nous montrer la vue imprenable sur la Maison-Blanche, le Trésor et, en se penchant un peu, le Capitole. De ces augustes lieux, où se concentre le pouvoir fédéral des États-Unis, vient de sortir une loi qui fait son bonheur : la défiscalisation des pourboires.
La mesure est incluse dans le «One Big Beautiful Bill Act», la méga-loi qui concentre les promesses électorales de Donald Trump, aux côtés d'autres avantages fiscaux comme la défiscalisation des heures supplémentaires et des abattements pour les seniors. «C'est normal qu'il n'y ait pas de taxes sur les pourboires, puisque c'est de l'argent que les clients me donnent à moi. C'est comme un don», affirme Tony. Plusieurs autres serveurs et serveuses rencontrés dans les rues de la capitale américaine tiennent ce même discours, acclamant une mesure qui encourage…
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Marine Le Pen renvoyée à son soutien à Donald Trump après sa dénonciation de l'accord UE-USA
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Le HuffPost France

time16 minutes ago

  • Le HuffPost France

Marine Le Pen renvoyée à son soutien à Donald Trump après sa dénonciation de l'accord UE-USA

POLITIQUE - « C'est l'hôpital qui se fout de la charité (...) Profil bas les pseudos patriotes ». L'eurodéputée Place Publique Aurore Lalucq n'a pas manqué de rattraper Marine Le Pen par le col ce dimanche 27 juillet dans la soirée, sur X. La députée RN du Pas-de-Calais venait de poster un message où elle s'en prend à l'accord de principe, qualifié de « fiasco politique, économique et moral », conclu ce week-end entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne, sur des droits de douane entre l'UE et les États-Unis. La cheffe de file de l'extrême droite française déplore une perte de souveraineté, mais aussi des conditions trop favorables à l'Allemagne au détriment de la France : « La Commission a accepté des clauses asymétriques que jamais la France elle-même, gouvernée par un exécutif patriote, n'aurait acceptées (...) C'est une capitulation en rase campagne pour l'industrie française, et pour notre souveraineté énergétique et militaire. Un fiasco moral, enfin, car une fois de plus les agriculteurs français ont été sacrifiés sur l'autel des industries d'outre-Rhin ». Si l'accord est globalement dénoncé par la classe politique française, d'autres élus dans la foulée d'Aurore Lalucq, ont profité de l'occasion pour rappeler à Marine Le Pen qu'elle s'affichait elle-même régulièrement en soutien à Donald Trump. « Souvent RN varie », ironise ainsi le député macroniste Jean-René Cazeneuve ajoutant : « La raison du plus fort est de retour, c'est ce que vous vouliez, et votre ami Trump nous l'a mis à l'envers ». Quand l'élu de Saône-et-Loire, Sébastien Martin, issu de LR, fait mine de s'interroger : « Il me semble pourtant que Marine Le Pen est le premier soutien officiel de Donald Trump, non ? ». Prise en tenaille Plus virulent encore, Clément Beaune, le Haut-commissaire au plan, a rappelé au micro de franceinfo dans la matinée que « les alliés de Marine Le Pen sont allés au congrès du parti républicain soutenir Donald Trump ». « Monsieur Zemmour, madame Le Pen, monsieur Bardella, [ils ont pris] Trump comme modèle », a-t-il cinglé. En février dernier, le président du RN Jordan Bardella s'était effectivement rendu à la CPAC de Washington, un grand raout ultra-conservateur, alors que Louis Aliot, maire RN de Perpignan était présent lors de l'investiture de Donald Trump en janvier. Même dans le camp réactionnaire, la critique de Marine Le Pen n'a pas fait consensus. Son ancien conseiller Florian Philippot, partisan du Frexit, a jugé ces critiques « vaines » tant que le RN ne proposerait pas la sortie de l'UE. Une sorte de prise en tenaille pour celle qui a finalement renoncé à sortir de l'Europe, tout en persistant à prôner un modèle économique incompatible avec l'état actuel de l'intégration européenne, et à soutenir des dirigeants hostiles à l'affirmation politique de l'UE.

Cambodge-Thaïlande : l'espoir d'un cessez-le-feu au cinquième jour des combats
Cambodge-Thaïlande : l'espoir d'un cessez-le-feu au cinquième jour des combats

Le Figaro

time4 hours ago

  • Le Figaro

Cambodge-Thaïlande : l'espoir d'un cessez-le-feu au cinquième jour des combats

Les dirigeants des deux royaumes d'Asie du Sud-Est sont attendus ce lundi en Malaisie, sous l'œil des États-Unis et de la Chine, pour apaiser les tensions qui ont dégénéré durant cinq jours d'affrontements meurtriers à leur frontière. Les dirigeants thaïlandais et cambodgien sont attendus lundi 28 juillet en Malaisie pour apaiser les tensions qui ont dégénéré durant cinq jours d'affrontements meurtriers à leur frontière. La Thaïlande et le Cambodge s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française, mais la région n'avait plus connu de tel épisode de violences depuis 2011. Les échanges de tirs, notamment d'artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d'environ 200.000 personnes. Bangkok et Phnom Penh sont convenus de se rencontrer pour la première fois lundi après-midi près de Kuala Lumpur, sous l'œil des États-Unis et de la Chine, mais à quelques heures de la réunion, des combats continuaient de faire rage près de temples angkoriens contestés. Publicité Double langage Les deux capitales s'accusent mutuellement d'avoir ouvert les hostilités et de tenir un double langage, chaque camp ayant exprimé sa volonté de rétablir la paix, sans joindre les actes à leur parole jusque-là, malgré les appels de leurs principaux partenaires internationaux. «Nous ne pensons pas que le Cambodge agisse de bonne foi, compte tenu de leurs actions pour régler le problème. Ils doivent faire preuve d'une intention sincère», a déclaré le premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai, depuis un aéroport de Bangkok. Assaut nocturne «Nous avons besoin de discussions bilatérales pour négocier l'arrêt des combats. Cependant, un cessez-le-feu ne signifie pas que tout reviendra comme avant», a-t-il prévenu. Le Cambodge a affirmé lundi matin que le camp rival avait lancé un assaut près de temples contestés du nord-ouest. «À 3h10 du matin (20h10 GMT dimanche), les forces thaïlandaises ont continué d'attaquer en premier», a indiqué lundi la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata. «C'est le cinquième jour que la Thaïlande a envahi le territoire cambodgien avec des armes lourdes et le déploiement de beaucoup de soldats», a-t-elle déclaré. Des journalistes de l'AFP présents à Samraong, dans le nord-ouest du Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ont également entendu des bruits de tirs d'artillerie durant la nuit de dimanche à lundi. Dimanche soir, l'armée thaïlandaise a dit s'attendre à une «opération militaire majeure» de ses adversaires, en faisant état de combats à sept endroits différents. Publicité Phumtham Wechayachai et le premier ministre cambodgien Hun Manet doivent se rencontrer à Putrajaya, la capitale administrative malaisienne, à 15 heures heure locale (7 heures GMT), selon Bangkok. Le chef du gouvernement malaisien Anwar Ibrahim joue le rôle de médiateur, son pays occupant la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. Paix «le plus tôt possible» La réunion sera aussi «co-organisée par les États-Unis, avec la participation de la Chine», a précisé Hun Manet. Le président américain Donald Trump, qui a appelé le chef des deux camps samedi, a exhorté les deux pays à s'entendre autour d'un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août. Des représentants américains sont en Malaisie pour «soutenir les efforts de paix», a déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio. «Nous voulons que ce conflit se termine le plus tôt possible.» Les affrontements ont officiellement fait 22 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh. Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés culturellement et économiquement, sont au plus bas depuis des décennies. L'épisode en cours tire son origine de la mort d'un soldat khmer, fin mai, lors d'un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, les deux royaumes ont annoncé une série de mesures qui ont tari les échanges commerciaux et le déplacement des personnes, sur fond de flambée du discours nationaliste.

En Écosse, Donald Trump fait la leçon aux Européens entre deux parties de golf
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Le Figaro

time15 hours ago

  • Le Figaro

En Écosse, Donald Trump fait la leçon aux Européens entre deux parties de golf

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Le président américain est en villégiature sur son golf de Turnberry, où il devait aussi avoir des entretiens politiques. C'est la première fois depuis sa réélection que Donald Trump foule le sol britannique. Sa précédente visite sur ses terrains de golf écossais remonte à 2023. Si l'heure de la seconde visite officielle de Trump en grande pompe attendra la mi-septembre, la présence du président américain au Royaume-Uni n'en est pas moins un événement pour la diplomatie transatlantique, les services de sécurité britanniques et les Écossais, très majoritairement hostiles au président républicain. Cette visite divise d'autant plus que, des deux côtés de l'Atlantique, beaucoup s'interrogent sur l'opportunité saisie par Trump de fuir la polémique concernant la présence de son nom dans les dossiers judiciaires d'Epstein, le riche financier mort en prison en 2019 avant son procès pour trafic de mineurs. À lire aussi Droits de douane : l'Europe suspendue au bon vouloir de Donald Trump L'idée que Trump est venu se réfugier en Écosse pour fuir la controverse n'a fait qu'accroître l'aversion des manifestants envers le président américain. Le week-end a été marqué par des manifestations à Édimbourg…

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