
Déménagements, quadra et remake: ce qu'il ne faut pas rater au 1ᵉʳ tour de la Coupe de Suisse
Le FC Bâle est le tenant du titre. Il commence son parcours pour défendre son titre contre l'équipe qui s'était dressée face à lui la saison dernière en finale.
Claudio De Capitani/freshfocus
Les intersaisons permettent aux joueurs de se reposer, aux clubs de se restructurer et, lorsque c'est nécessaire, aux stades de se refaire une santé. Seulement, les travaux d'aménagement qui les concernent ont la fâcheuse tendance à s'étendre jusqu'au début des championnats, voire bien après.
Vevey ne peut pas accueillir Lausanne à Copet dimanche à cause de ça. Il en va de même pour Bienne, dont la pelouse de sa Tissot Arena est actuellement arrachée pour se faire remplacer par du synthétique. Mais dans le cas des Seelandais, cela tombe symboliquement plutôt bien: l'affiche de la dernière finale de la Coupe de Suisse va se rejouer à l'identique… mais au premier tour de la compétition!
Bienne-Bâle , c'est le duel qui a fait frissonner les suiveurs du football suisse le 1er juin dernier. Les Biennois sont devenus, ce jour-là, au Parc Saint-Jacques, la première équipe de Promotion League à accéder à la finale, pour y défendre plus que crânement leur chance devant 12'000 de leurs partisans (défaite 4-1).
Le duel de samedi a été échangé, de manière à le jouer au même endroit. Et Bienne ne sera pas moins dangereux qu'il y a deux mois. Voilà l'un des premiers gros défis pour Ludovic Magnin à la tête du FC Bâle. Après le doublé Coupe/Super League la saison dernière, une élimination d'entrée passerait mal. Vevey-Sports (Promotion League) – Lausanne-Sport (Super League), dimanche, à 15 h 30, à La Tour-de-Peilz
Habituellement très actif sur les réseaux sociaux pour faire monter la sauce autour de ses arrivées et départs de joueurs, Vevey-Sports s'est montré nettement plus discret ces dernières semaines. «Cela aurait été un manque de respect d'annoncer des recrues alors que des éducateurs doivent encore être payés», expose Salim Karib, son directeur sportif.
C'est un bon rappel: ce printemps encore, la faillite pendait au nez du VS. L'arrivée d'un nouveau président, Fatlind Rama, depuis le mois de juin, doit permettre au club de s'en sortir. L'avenir en témoignera, ou pas. Reste que les Veveysans ont pu repartir pour une nouvelle saison de Promotion League, avec un joli cadeau en prime: la réception du Lausanne-Sport.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Lausanne est-il le club de Super League le plus menacé par ce premier tour de Coupe de Suisse? Probablement. Les Lausannois ont passé la nuit de jeudi à vendredi dans l'avion du retour d'Astana . Une aubaine pour un Vevey qui ne s'appuie pas sur l'équipe la plus compétitive de troisième division, battue le week-end dernier à Bavois (3-1), mais qui se plaît depuis plusieurs années à faire trembler les gros en Coupe. L'an dernier, au deuxième tour, Young Boys a dû attendre la 83e pour passer l'épaule.
La question finale est peut-être: qui de Vevey ou Lausanne saura le mieux s'adapter au terrain de La Tour-de-Peilz, théâtre de la rencontre? Veyrier Sports (2e ligue) – Stade Lausanne-Ouchy (Challenge League), samedi, à 18 h, à Veyrier
Matias Vitkieviez avait pris sa retraite. Laissé derrière lui ses plus de 250 matches de Ligue nationale. Rangé ses buts, ses coups d'éclat. Tout ça, un beau jour de 2021. Et pourtant: l'attaquant se trouvera bien sur le terrain de Veyrier samedi. Pour tenter de faire gagner le club de 2e ligue genevoise.
«Veyrier, c'est spécial pour moi: c'est la commune où j'habitais lors de la montée avec Servette en 2011», a justifié à Proxifoot le jeune quadra, qui s'est péniblement entretenu avec les seniors d'Étoile Carouge ces quatre dernières années. L'Uruguayen d'origine en a-t-il encore suffisamment sous la semelle pour faire trembler Stade Lausanne-Ouchy et gommer les quatre divisions d'écart?
Si les Stadistes estiment le défi un peu trop facile, voici un autre indice pour les inciter à la prudence. Leur ancien magicien Yanis Lahiouel, meilleur buteur de Promotion League la saison où le SLO monte pour la première fois de son histoire en Ligue nationale, a retrouvé un club. Et ce club s'appelle Veyrier.
De quoi donner un peu de piment à une affiche lémanique qui reste néanmoins hautement déséquilibrée. La 2e ligue genevoise ne reprendra que le 23 août. FC Le Communal Sport Le Locle (2e ligue) – FC Saxon Sports (2e ligue), samedi, à 18 h, au Locle
Chaque tour de Coupe de Suisse a ça de magique qu'il est précédé d'un tirage au sort. Un grand moment de fébrilité pour les équipes qui ne mettent les pieds dans la compétition qu'une fois par décennie tout au plus. Il y a alors les bonnes surprises. Et il y a ce Le Locle-Saxon, qui ne fait vraiment plaisir ni à l'un, ni à l'autre.
Après s'être arrachés pour remporter leurs Coupes régionales respectives, les deux rivaux d'un jour ont pu se dire qu'ils avaient mérité de tomber sur un gros morceau. Histoire de se faire botter le train, mais avec la manière. Pas de chance: ils vont affronter un adversaire de leur niveau, avec le risque sournois d'être éjectés dans l'anonymat d'une compétition supposée braquer les lumières sur eux.
Aucune fatalité là-dedans, au contraire. La saison dernière, Le Locle avait réussi un petit exploit au premier tour en dégageant Prishtina Berne, équipe de 1re ligue, pour s'offrir le droit d'affronter vaillamment le grand FC Zurich ensuite (défaite 3-0).
Voilà la formule gagnante. Un seul la trouvera samedi. L'autre pourra déjà réfléchir au plus sûr moyen de remporter de nouveau sa Coupe régionale, seul moyen pour une équipe de 2e ligue de se qualifier pour la Coupe de Suisse. À moins d'être l'équipe la plus fair-play du pays au terme de la saison. Autant garder la méthode dans un coin de la tête. Dardania Lausanne (2e inter) – Servette FC (Super League), dimanche, à 15 h 30, à Chavannes-près-Renens
Après avoir commencé son périple servettien au stade Galgenwaard d'Utrecht, le nouvel entraîneur grenat Jocelyn Gourvennec va poursuivre sa découverte du SFC en se rendant à Chavannes-près-Renens. Gare au dépaysement. D'autant qu'il s'agit d'un terrain où n'aiment vraiment pas se produire les grosses écuries du pays.
Il faut relativiser: les Genevois devraient passer un dimanche tranquille en terres vaudoises face à une formation de 2e ligue inter. À moins que le doute ne s'insinue. Une crise qui couve depuis la reprise, deux gardiens qui se relaient pour mieux offrir des buts à l'adversaire, la fatigue des matches européens qui s'enchaînent: c'est vite arrivé.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Et puis, il y a l'écho de l'an passé. Après une mi-temps, Dardania Lausanne pensait être en mesure de sortir un Yverdon Sport encore pensionnaire de Super League, réduit à dix et tenu en échec. Les Nord-vaudois avaient fini par s'en sortir (3-0), mais ils ne s'étaient pas amusés.
Vainqueur de la dernière Coupe vaudoise, les Lausannois savent représenter dignement le football amateur en Coupe de Suisse. D'autant plus qu'ils s'appuient sur plusieurs terreurs des terrains régionaux dont le talent n'est plus à prouver. Servette est prévenu. Dans sa situation, il n'a vraiment pas le droit à l'erreur.
D'autres articles football avant la Coupe de Suisse
Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos
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24 Heures
an hour ago
- 24 Heures
Léman: six nageurs feront la traversée aller-retour à la nage
Défi inédit – Après la traversée du Léman, six nageurs en feront l'aller-retour Deux nuits dans le noir, des courants contraires et 140 km de crawl. Six passionnés de natation relèveront dès lundi un défi inédit: l'aller-retour entre Veytaux et Genève. Marine Dupasquier À peine avaient-ils bouclé la traversée du lac, en 2024, que les sportifs voulaient remonter le défi d'un cran. En 2025, Alex Seeger, François Bonnici, Dóra Sári, Katie Glass, Kate Norton et Jonny Singh relèvent une première mondiale: l'aller-retour à la nage. DR Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Six nageurs tenteront une traversée inédite de 140 kilomètres sur le Léman. Les athlètes nageront une heure chacun, suivie d'une pause de quatre heures. L'équipe passera deux nuits sur l'eau durant cette aventure de cinquante heures. Cette initiative récolte des fonds pour enseigner la natation en Afrique du Sud. Six nageurs de Nyon et Genève s'apprêtent à relever un défi inédit: partir du château de Chillon et nager en relais jusqu'aux Bains des Pâquis, puis revenir au point de départ. Au total, ces trois femmes et trois hommes devront parcourir 140 kilomètres à la nage. Cette performance intervient quelques jours après la tentative du sportif morgien Noam Yaron de relier seul Calvi à Monaco, accumulant environ 170 km. On retrouve Alexander Seeger (43 ans) et Katie Glass (33 ans) dans un café nyonnais peu avant leur départ, prévu lundi 18 août vers 8 h. Cette échéance n'entame en rien la sérénité des deux athlètes. «On se sent prêts», affirment ceux qui se sont rencontrés lors d'une séance de coaching de nage en eau libre qu'Alex dispense chaque mardi à la plage du Reposoir (GE). Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Du groupe d'élèves initial s'est détachée une équipe restreinte. Les six ont déjà accompli en août 2024 la course «Signature» de l'Association de natation du Léman (LGSA), soit la traversée «simple» du lac. D'une enveloppe, les deux sportifs sortent des photos prises l'an dernier où on les voit sur un bateau bleu orné d'une banderole rouge et jaune «Attention nageurs!» La nuit, l'embarcation s'éclaire de multiples lampes LED. Une heure dans l'eau, puis cinq à bord Le planning du défi qui les attend dès lundi est établi. Chaque membre passera une heure dans l'eau, puis pourra se reposer à bord avant de se préparer pour le prochain tour. «L'heure qui précède la nage, chaque nageur aide l'équipage à observer son coéquipier dans l'eau, avant de reprendre le cycle.» À bord se trouvent en effet deux skippers et deux sauveteurs, fournis par la LGSA. Alex, en tant que capitaine, se jettera à l'eau en premier. La traversée complète devrait durer environ cinquante heures, contre vingt-trois heures quarante l'an dernier. Dans le sens Genève-Veytaux, les courants sont effectivement bien plus difficiles que dans l'autre direction. «Le temps exact, c'est la grande inconnue. Tout comme la manière dont notre corps va réagir après vingt-quatre heures», explique Alex. Cette traversée aller-retour en relais représente en effet une première mondiale dans l'historique des courses supervisées par la LGSA. Avant de terminer leur exploit, l'équipe devra passer deux nuits sur l'eau. «C'est forcément étrange d'avancer dans le noir, on essaie de ne pas penser aux animaux qui évoluent sous nos pieds, on a parfois peur de rentrer dans des débris, poursuit le quadragénaire. Mais il y a un sentiment incroyable à être en immersion sous les étoiles, à passer devant les villes illuminées.» Sensibilisation à la sécurité aquatique Parallèlement à leur entraînement, le groupe de nageurs a organisé une collecte de fonds participative qui a permis de réunir environ 6000 francs. Cette somme sera entièrement reversée à l'ONG National Sea Rescue Institute pour financer des cours de natation destinés à des milliers de jeunes Sud-Africains. Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
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Rassemblement du football amateur et d'élite, la Coupe de Suisse offre chaque année des histoires uniques. En voici quelques-unes avant le premier tour de ce week-end. Publié aujourd'hui à 17h00 Le FC Bâle est le tenant du titre. Il commence son parcours pour défendre son titre contre l'équipe qui s'était dressée face à lui la saison dernière en finale. Claudio De Capitani/freshfocus Les intersaisons permettent aux joueurs de se reposer, aux clubs de se restructurer et, lorsque c'est nécessaire, aux stades de se refaire une santé. Seulement, les travaux d'aménagement qui les concernent ont la fâcheuse tendance à s'étendre jusqu'au début des championnats, voire bien après. Vevey ne peut pas accueillir Lausanne à Copet dimanche à cause de ça. Il en va de même pour Bienne, dont la pelouse de sa Tissot Arena est actuellement arrachée pour se faire remplacer par du synthétique. 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Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Lausanne est-il le club de Super League le plus menacé par ce premier tour de Coupe de Suisse? Probablement. Les Lausannois ont passé la nuit de jeudi à vendredi dans l'avion du retour d'Astana . Une aubaine pour un Vevey qui ne s'appuie pas sur l'équipe la plus compétitive de troisième division, battue le week-end dernier à Bavois (3-1), mais qui se plaît depuis plusieurs années à faire trembler les gros en Coupe. L'an dernier, au deuxième tour, Young Boys a dû attendre la 83e pour passer l'épaule. La question finale est peut-être: qui de Vevey ou Lausanne saura le mieux s'adapter au terrain de La Tour-de-Peilz, théâtre de la rencontre? 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Leur ancien magicien Yanis Lahiouel, meilleur buteur de Promotion League la saison où le SLO monte pour la première fois de son histoire en Ligue nationale, a retrouvé un club. Et ce club s'appelle Veyrier. De quoi donner un peu de piment à une affiche lémanique qui reste néanmoins hautement déséquilibrée. La 2e ligue genevoise ne reprendra que le 23 août. FC Le Communal Sport Le Locle (2e ligue) – FC Saxon Sports (2e ligue), samedi, à 18 h, au Locle Chaque tour de Coupe de Suisse a ça de magique qu'il est précédé d'un tirage au sort. Un grand moment de fébrilité pour les équipes qui ne mettent les pieds dans la compétition qu'une fois par décennie tout au plus. Il y a alors les bonnes surprises. Et il y a ce Le Locle-Saxon, qui ne fait vraiment plaisir ni à l'un, ni à l'autre. Après s'être arrachés pour remporter leurs Coupes régionales respectives, les deux rivaux d'un jour ont pu se dire qu'ils avaient mérité de tomber sur un gros morceau. Histoire de se faire botter le train, mais avec la manière. Pas de chance: ils vont affronter un adversaire de leur niveau, avec le risque sournois d'être éjectés dans l'anonymat d'une compétition supposée braquer les lumières sur eux. Aucune fatalité là-dedans, au contraire. La saison dernière, Le Locle avait réussi un petit exploit au premier tour en dégageant Prishtina Berne, équipe de 1re ligue, pour s'offrir le droit d'affronter vaillamment le grand FC Zurich ensuite (défaite 3-0). Voilà la formule gagnante. Un seul la trouvera samedi. L'autre pourra déjà réfléchir au plus sûr moyen de remporter de nouveau sa Coupe régionale, seul moyen pour une équipe de 2e ligue de se qualifier pour la Coupe de Suisse. À moins d'être l'équipe la plus fair-play du pays au terme de la saison. Autant garder la méthode dans un coin de la tête. 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24 Heures
18 hours ago
- 24 Heures
La police évacue les chevaux de la ferme de Pius Schwizer
Le triple champion suisse d'équitation est dans la tourmente. Pendant qu'il concourait loin de chez lui, les autorités soleuroises ont saisi ses chevaux pour rembourser ses dettes. Publié aujourd'hui à 17h13 L'été dernier, Pius Schwizer a disputé à Paris ses troisièmes Jeux olympiques en compagnie de «Vancouver de Lanlore». MOSA'AB ELSHAMY/KEYSTONE Jeudi après-midi, la police cantonale soleuroise s'est déployée en force à Oensingen (SO) pour évacuer plusieurs chevaux de la propriété du cavalier de saut d'obstacles Pius Schwizer, âgé de 63 ans. C'est ce qu'a rapporté «Blick». La police confirme être intervenue dans son haras en collaboration avec les autorités administratives. Cette opération ferait suite à des dettes impayées du médaillé de bronze olympique . L'athlète nous a confirmé l'information, mais refuse d'entrer dans les détails. Il reconnaît avoir traversé une période financière difficile à cause de la pandémie . En juin 2023, des créanciers lui auraient réclamé environ 600'000 francs. Pius Schwizer travaille à rembourser ses dettes. Mais les autres créditeurs exigent eux aussi d'être dédommagés, ce qui lui est impossible. «On ne peut pas dépenser plus que ce que l'on gagne.» Le sportif de haut niveau soupçonne que quelqu'un a fait pression de manière ciblée sur les autorités. L'intervention se serait déroulée pendant qu'il était absent pour une compétition. Il assure vouloir honorer tous ses engagements, mais demande du temps et de la compréhension: «Je rendrai tout. Il faut juste qu'ils aient un peu de patience», a-t-il confié. Pius Schwizer a remporté la médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin. MARTIAL TREZZINI/KEYSTONE Pius Schwizer peut se prévaloir d'une carrière réussie en tant que cavalier de saut d'obstacles. En 2008, il a décroché la médaille de bronze olympique par équipe avec son cheval Noblesse M , au sein du team rouge et blanc. Un an plus tard, il décroche l'or aux championnats d'Europe par équipe. Il est également triple champion suisse en individuel. Depuis le début des années 2000, il est l'associé indépendant du propriétaire des écuries de Klushof à Oensingen. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos d'équitation Felix Müller schreibt seit 2023 am Desk aus dem Tag heraus und steuert den Online-Auftritt des Tages-Anzeigers als Sitemanager. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.