
Formule 1, GP de Grande-Bretagne : pourquoi Lando Norris a soulevé un trophée en... Lego
des bolides entièrement construits en briques
, Lego, la marque danoise, a remis ça. Cette fois-ci, sur le podium du
GP de Grande-Bretagne
ce dimanche 6 juillet.
À l'occasion du 75e anniversaire du tout premier Grand Prix de
Formule 1
, les trophées remis aux trois premiers pilotes étaient eux aussi… 100 % LEGO.
Lando Norris a donc soulevé une coupe unique à l'issue de sa belle victoire au terme d'
une course mouvementée
.
Derrière cette création unique : le designer Samuel Liltorp Johnson, chargé de transformer les célèbres briques de couleur en véritables pièces de légende.
Plus de 2 kg et 2 717 briques, ce sont les caractéristiques du trophée qui sera remis au vainqueur du GP de Grande-Bretagne. Et ce n'est pas tout : les coupes du 2e, du 3e, ainsi que celle des constructeurs, ont elles aussi eu droit à un relooking en briques. Un travail d'orfèvre, signé par sept maîtres constructeurs, qui ont consacré plus de 210 heures à donner vie à ces œuvres d'exception.
Lors du GP d'Autriche fin juin, le sponsor de la Formule 1 avait transformé les panneaux de freinage du circuit de Spielberg en véritables totems de briques.
Ce dimanche, la course a été riche en rebondissements en raison de la pluie qui a causé plusieurs
sorties de piste, parfois spectaculaires
.
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Entre des mauvais choix stratégiques et des pilotes qui commettent plusieurs erreurs en piste, Ferrari a vécu une vilaine journée à Silverstone, ce dimanche. D'un simple point de vue comptable, le dimanche britannique de Ferrari ne fut pas si mauvais. Derrière McLaren et Sauber, c'est elle qui a marqué le plus de points, 12, grâce à la quatrième place de Lewis Hamilton. C'est toujours mieux que Mercedes (1 point) et Red Bull (10), ses rivales pour la deuxième place du Championnat. Mais dans l'opérationnel, ce fut en revanche un dimanche noir, car rien n'a marché dans le clan italien. Première erreur, avant même le départ, lorsque Charles Leclerc est rentré aux stands pour lâcher ses pneus intermédiaires et chausser des slicks, misant sur une piste de plus en plus sèche. « C'était une mauvaise décision », a reconnu le pilote, finalement 14e, qui s'est quasiment éliminé de la course au top 10 avec ce choix. « C'était agressif de sa part, a ajouté Frédéric Vasseur, le team principal. Mais ça aurait pu marcher. Après des courses comme ça, on a toujours l'impression qu'on aurait pu faire mieux. » Sauf que là, Ferrari aurait vraiment pu faire mieux, et capitaliser après une qualification pas exceptionnelle mais porteuse d'espoirs (Hamilton 5e, Leclerc 6e). Une voiture pas faite pour la pluie Alors, certes, les pilotes n'ont pas non plus été avares en bêtises, plus ou moins importantes, avec quelques sorties de piste. Mais ils n'ont pas été les seuls à en commettre, n'est-ce pas Max Verstappen ? La dernière du Britannique, après son deuxième passage aux stands pour chausser des tendres, alors qu'il chassait la 3e place de Nico Hülkenberg, lui a néanmoins coûté son 13e podium consécutif sur ses terres. « C'était une journée difficile », a-t-il admis, clairement pas expansif après l'arrivée. Et finalement, ce qui a le plus inquiété les pilotes, c'est peut-être le rythme de leur SF-25 dans ces conditions compliquées. « Ce n'est que la deuxième fois que je pilote cette voiture sous la pluie, a commenté Hamilton. Et ce n'est pas une voiture qui apprécie ces conditions. C'était mieux à la fin quand il y avait un peu plus de grip mais même là, j'ai connu des moments chauds. »« Il n'y a pas un seul tour où j'étais dans le rythme. Et même quand je roulais à une seconde, elle était très difficile à conduire, j'ai failli la mettre dans le mur pas mal de fois », a surenchéri Leclerc. Au cap de la mi-saison, les raisons d'y croire se font donc rares dans le clan italien. Mais Vasseur se voulait tout de même optimiste : « On a été performants en qualification, en étant 1er et 2e en Q2, on marque plus de points que Red Bull et Mercedes, il faut prendre le positif. »

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Au contraire, il a pris son destin à pleines mains, consulté une douzaine de docteurs, potassé les livres médicaux qui traitent du ménisque et du cartilage du genou. C'est lui, et lui seul, qui a décidé de se faire à nouveau opérer, aux États-Unis, au printemps 2024. Et l'histoire a pris une jolie tournure. Les déplacements sur le court se sont faits sans mal, les sensations se sont éveillées. « Pour aider Marin à garder la tête haute, je fixais des objectifs qu'il pouvait atteindre. Des petits pas pour qu'on puisse célébrer chaque petite victoire. C'était important, même si cela paraissait infime. Le tennis est aussi une bataille d'émotions », relate Visak. La première lueur s'est levée à Hangzhou, fin septembre dernier. Alors 777e mondial, Cilic y a conquis son 21e titre en carrière, devenant au passage le joueur le plus mal classé à remporter un tournoi ATP. Lentement, les choses se sont remises en place. Mais le Croate n'a pas brûlé les étapes. 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